Bilan de compétence…

On avait toujours été clair, au boulot, c’est le boulot, on ne dit rien, on est juste collègue, les masques on les fait tomber le soir dans l’intimité.

Et puis il y a eu ce matin…

Je revenais de la machine à café quand dans le couloir je l’ai aperçu qui venait vers moi, la démarche assurée perchée sur ses talons aiguille, le roulement souple de ses hanches moulé dans sa petite robe rouge que l’on aurait cru cousu sur elle. Le décolleté juste aguichant comme il faut sans tombée dans le vulgaire ; maquillage naturel et cheveux légers. 

Elle était simplement belle, attirante, sexy ; brusquement j’ai eu une folle envie d’elle.

Au moment de la croiser, je l’ai attrapé par la taille, poussé sur le palier de l’escalier de secours que personne n’emprunte jamais en lui susurrant à l’oreille que je la voulais, là, tout de suite. 

La porte s’est refermée, nous laissant dans la légère lueur gris béton que diffusait une vague fenêtre un étage plus haut.

— Serge tu es fou, pas maintenant, j’ai rendez-vous avec le boss dans 5 minutes pour mon entretien annuel souffla-t-elle d’un ton pas tout à fait convaincu…

— C’est large, 3 minutes suffiront… lui dis-je alors que mes mains déjà passées sous sa robe constataient que malgré sa protestation de bon aloi, la situation n’était pas pour lui déplaire…

Je n’avais pas menti il fallut peu de temps et quelques coups de reins pour que l’escalier de secours nous mène au septième ciel.

Ré ajustage rapide, un regard vers le couloir et elle reprenait sa route d’un pas vif vers son rendez-vous tandis que je finissais de me réajuster ; ceinture plus pantalon, forcément…

Ce n’est que le soir qu’elle me raconta la suite…

À peine rentrée dans le bureau de son supérieur celui-ci se figea quelque peu : 

—Dite moi Sandrine, je n’ose penser que ceci est la cause de vos bons résultats commerciaux ?

Devant son air interrogatif, il pointa du doigt sa chaussure gauche, pourvue d’une magnifique boucle en métal argenté dans lequel c’était accroché sa petite culotte promptement retirée quelques minutes plus tôt dans le feu de l’action et qu’elle n’avait pas pris le temps de remettre pour arriver à l’heure à son rendez-vous…

Sandrine pris la petite culotte, regarda l’étiquette et dit en faisant la moue

— Ce n’est pas la mienne, pas la bonne taille, d’ailleur je ne met que des string !

Et le regardant droit dans les yeux les deux mains agrippant les pans de sa robe comme pour la relever :

—Vous voulez vérifier ?

M. Bastian eut un petit sourire en faisant non de la tête. 

—Parlons plutôt de vos chiffres, asseyez-vous…

Sandrine se doutait bien que la baie vitrée du bureau la protégerait d’une curiosité trop indiscrète de son patron…

Commentaires

1. Le vendredi, mai 30 2014, 11:49 par Niou

J'aime beaucoup "l'escalier de secours qui mène au 7ème ciel" d'autant qu'habituellement il mène plutôt au 36ème dessous !

Je me souviens d'une fois où le big boss spécialement descendu de Paris pour ma toute nouvelle promo, avait paru très ému et ébranlé :-))
Aucune histoire de petite culotte entre nous, juste la vue de mon sein droit que le glissement de la bretelle fine de mon petit haut avait laissé apparaître.

2. Le samedi, mai 31 2014, 18:14 par Gilsoub

@Niou : Que veux-tu, il nous en faut peu à nous les hommes, et j'avoue que la vue d'un bout de sein attise l'imagination ;-)

3. Le jeudi, juin 5 2014, 15:01 par Louisianne

Je m'attendais à ce que les héros restent bloqués dans l'escalier de secours ! Hé oui c'est prévu pour ne pas retourner dans l'immeuble !
Perso j'ai testé les toilettes handicapés, mais je n'avais pas de robe rouge, c'était l'hiver !

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