168/366. Aujourd’hui, chaleur de…

 

…l’eau de la douche ! Enfin ! Chaude !

Il faut que je vous narre la suite et fin de cette histoire (raconté par l’amoureuse et la merveille parce que moi je bosse à Paris).

Jeudi matin à neuf heures pétantes, voilà le plombier qui se pointe. Le téléphone vissé à l’oreille, en conversation avec la Hot-line du fabricant, il entreprend pour la énième fois de démonter la chaudière, et de tout revérifier, suivant pas à pas les consignes de son interlocuteur…

Las, à midi, force est de constater que l’eau reste incorrigiblement froide ; rendez-vous demain matin avec le technicien de la marque !

 

Vendredi matin, à 8h30 arrive donc notre chauffagiste qui par désespoirs avait même laissé sa caisse à outils sur place, accompagné d’un type en costume sans cravate et qui au dire de mes deux dames alors présentes, semblait avoir vidé sur lui une de ses bombes de déodorant bon marché à la manière de nos mannequins de pub.

 

Ils y passent la matinée, sans succès. Jamais chaudière aura autant été analysé et nettoyé !

 

C’est alors qu’ils allaient abandonner, que pris d’une soudaine intuition, le technicien de la marque démonte un cache de la pompe neuve ; bingo !

« Mais le câblage est inversé ! Ça ne peut pas marcher comme ça ! ».

Un câblage normalement fait en usine, c’est donc d’après lui, une erreur de montage du fabricant de la pièce !

 

Il remet tout ça dans l’ordre, appuie sur le bouton « marche » et tout cela se met en branle dans un gentil ronronnement classique de chaudière !

 

Une huitaine pour deux câbles inversés, c’est pas mal…

 

Et vous savez quoi ?

 

Ce matin on a nous à livrer le nouveau lave-vaisselle, avec juste une semaine de retard…

 

Il y a neuf ans, chaleur de mon lit…

366 réel à prise rapide.pdf