Lame...de couteau

Je nourris une passion compulsive pour les couteaux de cuisine que je collectionne depuis de longues années. Parfois, j’en donne, à ma sœur, à mes filles, toujours contre une pièce de monnaie afin que cela ne coupe pas le fil de l’affection!
Le couteau décline tout d’abord une terminologie inattendue et imagée: la lame aiguisée à l’instar du mot qui claque sans hésitation, le fil sur lequel le doigt aventureux peut laisser quelques gouttes de sang, la garde et la mitre (le Rouge et le Noir?), enfin, se faufilant à l’intérieur du manche, la soie fine, longue, élégante et racée…
La ronde des couteaux de cuisine : le couteau à jambon, à la longue lame souple, cannelée, le couteau tranchelard, large et trapu, le couteau d’office, dont le manche épouse la paume, facile à manier pour les gestes courants, le couteau à fileter ou couteau filet de sole à la découpe précise, le couteau à désosser, pointu et précis, mais aussi le large couperet qui est rangé dans un tiroir inaccessible et que je n’ai jamais utilisé, le saigne-poulet, court, à la lame très étroite, idéal pour désosser les volailles…

Je n’oublie pas mes fidèles laguioles (un à la Grangeneuve, un ici sur l’île), les seuls que j’utilise à table!

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