366 Alphabétiques

(Jeu des 366 Alphabétiques expliqué là-bas.)

Un peu d’histoire avant d’en venir au mot du jour : Tendresse.

Dans les premières années du Compact Disc, j’ai acheté peu à peu l’intégrale en 10  volumes qui rangés côte à côte forment le visage de Jacques Brel en prison. Un copain allait ensuite recevoir pour son anniversaire la même intégrale offerte par la femme dont il était l’amant. À l’époque pour écouter Jacques Brel sur CD, c’était soit cette intégrale soit une compilation de 25 chansons. Pluss tard, on me sensibilisa sur le fait que l’ordre des chansons sur les albums originaux pouvait avoir son importance, qu’un album de Jacques Brel pouvait être pluss qu’une suite de chansons, être pensé pour faire œuvre d’un bloc et que malheureusement sur cette intégrale très répandue, l’ordre des chansons n’est pas respecté. Je ne sais plus quel album nous nous étions amusés à reconstituer… Je continue encore l’exercice, n’ayant pas les moyens d’assouvir mon désir d’acheter les rééditions des albums originaux qu’on peut trouver aujourd’hui, qui sont aussi pluss beaux parce que sous pochette cartonnée et pas sous plastique, et peut-être avec un meilleur son. Exemple de non-respect avec le quatrième album (sans titre) de Jacques Brel publié en 1959 qui contient les chansons suivantes :

Face A

La Valse à mille temps
Seul
La Dame patronnesse
Je t’aime
Ne me quitte pas

Face B

Les Flamandes
Isabelle
La Mort
La Tendresse
La Colombe

Dans mon intégrale, neuf des dix chansons sont en désordre à la fin du volume 2, et Les Flamandes en tête du volume 3. Les personnes pluss puristes que moi peuvent faire entre Ne me quitte pas et Les Flamandes un silence d’une durée équivalente au temps de retourner un 33 tours. J’ai évidemment pris en exemple cet album parce qu’il contient le mot du jour…

La Tendresse

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J’ai réécouté une autre chanson intitulée La Tendresse (1963, musique de Hubert Giraud sur des paroles de Noël Roux) interprétée, entre autres, par Marie Laforêt et par Bourvil.  Je suis peu sensible à cette chanson, même par Bourvil présent dans ma discothèque. Une autre chanson qui me fait toujours de l’effet, en Anglais, je ne sais pas ce qu’elle raconte au-delà de son titre mais elle finit toujours par m’évoquer les moments où nous basculons dans une furie sexuelle d’une tendresse exacerbée :

Try a little tenderness, Otis Redding, live in Europe, 1967

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