De la Une à la couverture à soi

Depuis le début de cette année, chaque mois nous apporte son lot de tragédies et catastrophes. Les médias en font leurs choux gras. Les réseaux sociaux s’animent, s’électrisent. Les spéculations vont bon train. Les débats en remplacent d’autres. Les critiques fusent. Il y a de la récupération, des fissures, de la distension, du repli.

Au milieu de ce beau merdier, des chaines de solidarité s’organisent. Parce qu’il reste en marge des idéologies religieuses ou politiques et de la folie des hommes, une part d’humanité. Sans tambourin ni flonflon. Il y a des hommes et des femmes qui agissent efficacement et en toute discrétion. Ils ne profitent pas de la Une pour tirer la couverture à eux.

Je dois avouer que, sans ce jeu des 366 alphabétiques, je n’aurais pas aborder le sujet. Je n’approuve guère les grandes effusions qui se terminent en pétard mouillé, la mascarade qui tombe dans l’oubli.

La photo qui illustre ce billet est de mon amie Afifa.

Marche solidaire Charlie Hebdo 

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