Marionnette

(Jeu des 366 Alphabétiques expliqué là-bas.)

Le mot du jour me rappelle le nom d’un blog que j’ai suivi durant quelque temps, depuis longtemps éteint, tenu par une jeune femme, Marion, artiste, plutôt apprentie-artiste, musicienne, elle prenait des cours, au conservatoire ?, je crois qu’elle jouait du violon, à moins que ce soit de l’alto, et peut-être qu’elle faisait aussi du théâtre… C’est tout ce qui me revient, et peut-être que rien ne me serait revenu sans le mot du jour à traiter ici. Et quels autres blogs ai-je oubliés ? Quels blogs oublierai-je demain ? Quelles personnes derrière les blogs ?

Il  y avait le mot marionnette dans le nom du blog de la jeune Marion, je ne me souviens pas du titre exact. Il n’y a pas eu de lien qui s’est créé autre que celui de commentateur à blogueuse ; on ne peut pas parler là de lien. Je ne suis pas très curieux de ce qu’a pu devenir Marion. Ça ne se passe pas toujours comme ça…

Je pense à toi M*** toute en ellipses. J’ai écrit une dernière fois, vers la fin de l’an dernier je crois, à l’adresse que tu m’avais laissée, chez ta mère. Te souviens-tu M*** que je te dois ma qualification, qui me convient bien, de « timide qui ose » ?

Je pense à toi C*** qui m’avais dit que tu pensais que je pourrais devenir ton ou l’un de tes premiers lecteurs aucazoù… Et qui l’a peut-être oublié.

Je pense à toi au charmant sourire et au prénom que tu n’as jamais dévoilés sur ton blog, E*** que je n’ai jamais rencontrée dans la vraie vie.

J’ai toujours ton numéro de téléphone, P*** qui en réalité se prénomme F***, j’appellerai quand je serai près de chez toi (je ne suis pas revenu dans ta ville depuis décembre 2012)…

J’ai oublié vos prénoms *** et ***, mais je me souviens de votre pétillance, de toi *** qui jouait la vulgarité sans être vulgaire, et de toi *** qui a su provoquer avec humour ce que je ne pensais pas faire.

Je pense à toi A*** aux grands mots que je t’ai laissée me dire, que j’ai en quelque sorte encouragés, que j’ai crus croire parce que c’était ce que j’avais besoin d’entendre, jusqu’à ce que je décide d’être honnête avec moi-même, brutalement… Je n’ai pas été honnête avec toi et j’ai fini en grand salaud.

Je pense à vous à l’occasion de ce billet, je pense à certaines d’entre vous en d’autres circonstances, ou sans circonstance, rarement mais toujours avec tendresse. Et je vous remercie de porter des prénoms différents, c’est pluss pratique pour moi, ça vient de me permettre de terminer ce billet par une plaisanterie.

 


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