366 Alphabétiques

La tradition veut qu'on pince la queue du bout des doigts, qu'on penche la tête en arrière et qu'on avale d'un trait. Je parlais bien sûr de l'art d'engloutir le hareng selon la coutume amstellodamoise. A quoi pensiez-vous donc ?!  

Habituée à ce qu'il m'arrive toujours des mésaventures et de peur qu'une arête ne me reste au fond de la gorge, j'ai préféré déguster mon hareng cru découpé en petits morceaux dans une assiette en carton. Accompagné de pickles et d'oignons. Afin que je ne sois pas la seule à refouler ensuite du goulot, mon mari a commandé du hareng fumé tout aussi odorant que ma portion.  

Sur la photo suivante, les habitués de ce blog noteront que la chirurgienne qui a opéré mon bras a fait du beau boulot. La cicatrice aurait pu être nettement plus moche.

Sur un banc du petit port de Volendam, nous avons donc savouré le quatre-heures salé, à la manière des néerlandais. Aux terrasses des cafés alentours, les autres touristes prenaient le café et les petits gateaux.  

Nous étions prévenus qu'il ne fallait pas aller aux Pays Bas pour la gastronomie. C'est vrai qu'en dehors du Kipsate (poulet Satay) et des hamburgers que servent pratiquement tous les restaurants, il n'y a plus qu'à se rabattre sur le poisson. Nous ne nous en sommes pas privés.