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Dans sa volonté de choquer les « grenouilles de bénitier », Émile Pouget avait imaginé comme PROVOCATION de surgir nu dans l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, en plein office. Son apparition fit dans l’assistance, comme il l’espérait, l’effet d’un éléphant dans un jeu de QUILLES. Mais, s’il avait soupesé tous les RISQUES (attraper un rhume, être cible de jets de missels, etc), il n’avait pas pensé qu’à la vue de sa nudité, le jeune curé soudainement soulèverait sa SOUTANE, sans les mains !

On ne tarda pas à TRANSMETTRE cette affaire à l’évêché. Le curé fut aussitôt muté le plus loin possible, dans une succursale (« paroisse » dans le jargon religieux) à Madagascar…

L’évêque reçut des rapports sur le curé, apprit entre autres qu’il avait été surnommé « le baobab »… Mais comme de si loin un scandale ne pouvait atteindre la France… Le curé exerça jusqu’à la fin de sa vie à Madagascar.

Baobab-Madagascar

Pendant ce temps, Émile Pouget repensait sans cesse à ce qu’avait dévoilé le curé, il rêvait d’être muni d’un semblable USTENSILE érectile. S’il l’avait eu, lui qu’on surnommait « le spaghetto trop cuit », nul doute que son énergie aurait été canalisée et qu’il aurait été beaucoup moins virulent contre tous ceux qu’il jugeait comme étant des exploiteurs ; cela, on ne le lira jamais dans Le monde libertaire qui, comme tous les journaux militants, n’écrit que sa « VÉRITÉ ».


Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour les sept mots en lettres CAPITALES.

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