La catastrophe annoncée n’a pas eu lieu, nos enfants n’auront pas les yeux brûlés, les adultes non plus, pour préserver notre santé, il semble que le gouvernement est décidé d’une couverture nuageuse totale sur la France, en ce vendredi matin afin d’éviter que l’éclipse partielle du soleil ne fasse trop de dégât préjudiciable à la Sécurité sociale.
J’avoue que ce principe de précaution m’agace au plus haut point. La précaution étant en fait que les autorités se protègent de toute attaque au cas où !
Jullouville, petite ville du bord de Manche, longue plage de sable ; voilà que le maire a pris un arrêté d’interdiction d’accès à celle-ci et à la promenade qui la surplombe deux heures avant et deux heures après la pleine mer.
La météo n’étant pas à la tempête, le seul danger est surtout de se mouiller les pieds.
J’aurais préféré un panneau indiquant les risques éventuels encourus, et me laissant la responsabilité de mes actes.
La prévention efficace passe par l’instruction et la pédagogie, pas par des interdictions de principes incomprise !
J’ai l’impression que plus cela va, plus nos édiles prennent les citoyens pour des irresponsables inconscients qu’il faut protéger contre leurs grés, même si ces derniers existent aussi !
Quant à moi, je suis bien décidé à braver les directives du maire, pour regarder ce spectacle exceptionnel qui n’a lieu que tous les dix-huit ans, faire des photos si possible, tout en prenant les précautions d’usage pour ma sécurité !
D’ailleurs, ce soir pas de pandore en vue, même pas l’employé municipal et les barrières sont restés sagement rangés sur le bord, tout cela ressemble à une ouverture de parapluie…
Je connais les risques de ma baie, je connais les risques de la mer, et je rappelle qu’ici, le vrai danger il est à marée basse, quand la mer commence à remonter…
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Le mot du jour : Catastrophe.
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