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25/01/2016

Maman les petits yachts...

Il est joli celui là…

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Le mot du jour : Yacht
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30/09/2015

Maman les pti bateaux...

 

Si jusqu’ici les foils (petit appendice pour faire voler les bateaux sur l’eau) étaient plutôt réservés aux multicoques, voilà que dans l’optique du prochain Vendée Globe, quelques marins tentent d’adapter le truc aux monocoques ; et le pire c’est que cela à l’air de marcher !

Dans quelques semaines partira la Transat Jacques Vabres, qui sera la première vraie confrontation entre les tenants des coques traditionnelles et ceux de cette nouvelle et prometteuse technologie !

 

En attendant, j’ai rêvé en regardant ces images. Je ne sais pas à combien de nœud allait le bateau, mais j’aurais bien voulu être à bord, juste en spectateur, juste pour prendre les sensations, voir comment cela fait de planer au-dessus des vagues…

Un vieux rêve…

 

 

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Le mot du jour : Noeud
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13/09/2015

Une autre époque...

Il fut un temps où le winch n’existait pas, forcément, il fallait plus de marins pour tirer sur les bouts

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Mais bon, cela avait plus de gueule aussi…

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Le mot du jour : Winch
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11/07/2015

la plus grosse du mouillage...

2012, souvenir de vacance en Corse, au mouillage, un soir, deux magnifiques voiliers sont arrivés dont un ketch qui nous a fait rêver un moment ; et rire aussi sur ce besoin de sur-éclairer la mature pour bien montrer qui à la plus grosse…

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Le mot du jour : Ketch
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11/06/2015

Premiére à Lorient…

Dans cette course autour du globe à la voile, seule équipe entièrement féminine, Team SCA a enfin gagné une étape, et ce de main de maîtresse. Étape courte, mais dans une météo très dure, ce matin c’est en vainqueurs qu’elles sont arrivées à Lorient.

Bravo les filles !

 

 

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Le mot du jour : Globe
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04/05/2015

Cette nuit, la mer est noire...

Ce livre est un peu comme un long cri dans la nuit, je ne parlerais pas de hululement, parce que je pourrais passer des heures à les écouter, l’été, les yeux fermés ; non juste d’un grand cri déchirant…

Ironie du sort, « Cette nuit la mer est noire » de Florence Arthaud qui est en quelque sorte un hymne à la vie pour celle qui c’est vue mourir, noyée, pendant de longues heures seules dans l’eau au large de la Corse et qui ne fut sauvé que par une succession de miracle qu’aucun romancier n’aurait même osé imaginer, parait à titre posthume.

L’on dit souvent qu’avant de mourir, l’on voit défiler sa vie, c’est un peu le sujet de ce livre. Tombée à l’eau, de nuit, alors qu’elle naviguait en solitaire, la navigatrice nous fait le récit de ces pensées qui vous viennent à l’esprit quand vous savez que tout, ou presque est finie. De la calme terreur de voir son bateau s’éloigner bon train, poussé par la brise, sous pilote automatique, à la froide, mais lucide résignation quand le corps atteint ses limites et que la fin est proche.

De tous ces souvenirs, les bons comme les mauvais, qui vous reviennent en mémoire, les gens qui vous aiment, que vous avez aimé, les vivants et ceux qui ont disparu.

Confession très intime d’une grande dame qui a plusieurs fois côtoyé la mort de très près, mais toujours s’est battue.

Des mots simples et sans concession, un style épuré et agréable, une belle écriture que l’on n’attend pas forcément dans ce genre d’ouvrage…

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Livre très touchant qui a réussi à me tirer des larmes, mon amour de la mer, mon amour des marins, je crois que je l’aimais un peu…

 

4e de couverture :

 

« J’ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l’eau. Il fait nuit noire. Je suis seule […]. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau. » Le samedi 29 octobre 2011, alors qu’elle naviguait seule à bord de son voilier, Florence Arthaud tombe à l’eau, au large du cap Corse. Isolée, en pleine nuit, sans gilet de sauvetage, la navigatrice va affronter la mort pendant de longues heures. Elle restera en vie grâce à une série de petits miracles : une lampe frontale, un téléphone portable étanche, du réseau et sa mère qui veillait en pleine nuit. Dans ce livre confession, Florence Arthaud revient sur cet épisode tragique. Elle livre les sentiments, les pensées et les souvenirs qui l’ont accompagnée alors qu’elle se noyait en pleine mer.

 

Florence Arthaud, disparue tragiquement le 9 mars 2015, est la première et unique femme vainqueur de la course transocéanique de la route du rhum en solitaire de 1990. Elle est l’auteure d’Un vent de liberté (Arthaud, 2009)

 

 

Citation :

 

« La crainte de mourir est pour moi la seule vraie terreur. De quoi peut-on s’effrayer, sinon ? De manquer un avion, un rendez-vous ? De manquer d’argent ? La vie est un cadeau, il faut la vivre pleinement et croire toujours en son destin. Là, ce soir-là, j’ai connu l’effroi ! »

 

« Depuis la nuit des temps, des millions de femmes ont rêvé la liberté que j’ai vécue. Depuis des siècles, elles ont donné leur vie pour leurs bourreaux, que ces bourreaux aient eu le visage de l’époux, de la loi, des traditions. Si par mon exemple, elles peuvent se dire « oui, moi aussi, je veux exister ! », j’aurai réussi ma vie. »

« Je me sens parfois dans la peau d’un grand découvreur, d’un Christophe Colomb, d’un James Cook. Je n’ai certes pas ouvert les voies qu’ils ont découvertes, mais j’ai vu les mêmes choses ! Alors que ceux qui refont la route de Marco Polo ne reconnaîtront rien de ce qu’il a vu. Les siècles ont tout effacé, et enfoui les paysages de ses haltes sous les usines et le béton. La mer est un monde encore vierge. Sur la mer, l’homme n’a rien construit. »

 

 

“Vont-ils me retrouver avant que je ne sombre, que je cède à l’abîme des profondeurs ? Mais je suis moins terrorisée à présent. Oui, la terreur m’a quittée. La mort rôde autour de moi, mon corps est épuisé par l’effort, mais mon âme est en paix.”

 

 

« Il ne me reste aujourd’hui en mémoire que ces quelques mots du père Jaouen : « si tu n’es pas morte, c’est que tu as encore des choses à faire sur terre. » »

 

 

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Le mot du jour : Ululement
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11/03/2015

Ce soir la mer est noire...

Ce matin, dès le réveil, au premier coup d’œil sur l’écran de mon téléphone je sus que la journée se passerait sous l’angle de la tristesse.

Deux hélicos par terre, 10 morts, une équipe technique et 3 étoiles du sport français, dont Florence Arthaud…

 

Florence, je l’ai croisée une fois, rapidement, dans les années quatre-vingt-dix alors qu’elle était au firmament de sa gloire. Je lui avais dit toute mon admiration, elle m’avait répondu d’un merci timide et gêné, accompagné d’un beau sourire.

 

Florence, je suivais toutes ses compétitions et elle faisait souvent partie de mes favoris. J’ai vibré quand elle a gagné la route du rhum, heureux de la savoir victorieuse face à la horde de skipper mâle et expérimenté de la course au large, qu’elle a laissé loin derrière elle.

 

J’ai toujours aimé les gens iconoclastes, et sans conteste elle l’était !

Femme et grand marin dans un monde jusque-là considéré comme masculin et macho, milieu qui dans l’imaginaire populaire voit davantage les filles comme réconfort du navigateur quand il est au port plutôt qu’en capitaine chevronné du plus beau des navires.

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Magnifique photo de Thierry Martinez

Elle est venue provoquer et battre les hommes sur ce qu’ils estimaient être leur terrain de jeux, elle a conquis leur respect et leur admiration ; de plus, elle était jolie, ce qui, avouons-le, ne gâche rien au tableau.

 

Florence Arthaud a certainement ouvert et facilité la voie de la course au large aux autres femmes qui lui ont succédé.
Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, Ellen MacArthur, Anne Liardet, Karen Leibovici, Dee Caffari ou encore Samantha Davis qui participe actuellement à la Volvo Ocean Race avec un équipage entièrement féminin, lui doivent Sûrement beaucoup, ne serait-ce que de leur avoir montré que c’était possible.

 

Sa biographie devait sortir en mai, son titre presque prémonitoire : cette nuit la mer est noire.

 

Vivre de et pour la mer et mourir en plein ciel, je trouve cela un tantinet ironique.

 

Plusieurs fois elle a échappé à la mort, un accident de voiture à 17 ans, puis plus tard, en course parce que c’était son métier, il y a deux ans encore quand elle est tombée à l’eau alors qu’elle était seule sur son bateau au large de la Corse, sauvée par son téléphone portable étanche !

 

Ce soir j’imagine la grande dame noire, sa faux à la main, un sourire sardonique sur le visage comme pour dire : « ce coup-ci, je t’ai eu ! »

 

 

Et les autres me direz-vous ? Je suis triste pour leurs Familles. Camille m’avait fait vibrer en direct devant ma TV, durant les JO, Alexis Vatine, je me souviens juste de ses larmes de désespoir pour ce qu’il considérait comme une injustice, un soir au journal télévisé ; la boxe n’a jamais été ma tasse de thé

 

Florence, elle, était une de mes icônes…

 

Salut, petite fiancée de l’Atlantique…

 

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Le mot du jour : Sardonique.
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