Samedi soir, c’était la concrétisation de mon cadeau de Noël.
Certes, ce n’était pas le meilleur jour au regard de la fatigue accumulée ces derniers temps et du fait que je quittais juste le taf, pour me rendre à ce concert de Zaz.
J’en entends qui rigolent au fond !
Au début, j’étais assez dubitatif aussi. Je ne connaissais de la dame que son tube « Je veux », que j’aimais bien sans en être dingue, et puis, bien sûr, tous les sarcasmes dont elle est l’objet sur les réseaux sociaux…
Bon, là, c’est peut-être le Fan de la bande à Bertignac qui cause, mais j’avoue que j’ai eu du mal !
À la réflexion, je me dis que peut-être ce n’était pas dans son registre musical, pas son style, et qu’elle aurait mieux fait de refuser…
C’est donc dans un drôle d’état d’esprit, sous une pluie fine, que je me suis retrouvé à mon rendez-vous sous les fameux néons rouges de l’Olympia.
Concert complet, premier étonnement, beaucoup de recherche de billet, et peu de vendeurs…
Longue file d’attente, 3 séries de fouilles, contrôle des tickets , vigie pirate oblige et nous voilà enfin assis au balcon, pas très bien placé sur la droite, je ferais donc peu de photos…
La lumière s’éteint pour une première partie sympatoche : Scotch et Sofa.
J’avoue que, fatigué, j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans…
Chose rare pour être notés, ils reviendront vers la fin du concert de Zaz pour chanter avec elle ; il est peu fréquent que la vedette principale partage sa scène avec ses premières parties.
Bref, entracte, petite bière, un ersatz de sandwich pain de mie/jambon (mais là je pouvais plus, fallait que je mange un truc !), me voilà de retour à ma place en rêvant plus à mon lit qu’au spectacle qui allait suivre…
Scotché, je suis resté scotché ! Spectacle est bien le terme approprié, plus que concert !
Une mise en scène magnifique, excellemment produit en amont, pour créer une espèce d’hommage à Paris à travers la chanson, les siennes bien sûr, mais principalement des reprises avec une étonnante « je ne suis pas parisienne » de Marie Paul Belle ou le fameux « Paris s’éveille » de Jacques Dutronc.
Des éclairages très travaillés et des décors vidéos super bien imaginés.
Déformation professionnelle oblige, vous pensez bien que j’ai étudié cela de près. Il y a cinq Vidéoprojecteurs : Alors d’abord, pour l’ouverture puis par moments durant le concert, projection sur un rideau semi-transparent en avant scène, qui laisse apparaître dans une sorte d’effet 3d, ce qui est éclairé derrière, très sympa, ajouté à cela 3 écrans en forme de découpe de toit paris, et un dernier, grand, en fond de scène. Des vidéos et des images synchronisées, graphiquement bien imaginées donnent à tout cela un petit air de comédie musicale réussi.
Si j’ai une critique à faire, c’est sur le son, connaissant bien la salle, je sais que le problème ne vient pas d’elle.
Comme c’est trop souvent la mode avec les nouveaux artistes, le mix privilégie la puissance de la musique à la voix qui se retrouve trop derrière et en devient presque inaudible ; ce qui pour ZAZ est quand même un comble !
Il paraît que c’est fait exprès, mouais, moi je dis qu’ingénieur du son, c’est un vrai métier ! (oui je suis méchant !)
Le spectacle est conçu comme un film et s’ouvre avec la projection d’un générique et se fini avec le fameux « The End ».
Entre-temps, c’est 2 h 30 (vivi, on sort du standard moderne de 1 h 45 rappel compris !) de chanson très bien interprétée par une Zaz déchaînée et 8 excellents musiciens !
Zaz, c’est une pile électrique, elle bouge et danse dans tous les sens avec toujours un grand sourire qui engendre la bonne humeur. Change plusieur fois de costume…
Et puis moi j’aime bien ce genre de voix puissante, un peu éraillé façon titi parisienne, qui chante juste (contrairement à ce que les médisants disent ici et là – le contre-exemple étant le massacre d’hygiaphone qui passe toujours mal ! -).
Quoi qu’on en pense, c’est une vraie professionnelle du spectacle, une show woman, on sent qu’elle prend du plaisir à être sur scène et à le redonner en retour à son public.
En ce qui me concerne cette soirée était un pur délice, le petit bonheur-du-jour, même si du coup je me suis couché à une heure du matin pour me lever 4 h 30 plus tard pour aller bosser le dimanche…
Mes a priori sont tombés et je n’ai rien regretté !
La musique est un pan important de ma vie, j’en ai besoin pour rire, pour pleurer, pour aimer ; c’est une contrariété aussi, celui de ne pas avoir l’oreille musicale, de ne pas savoir la jouer.
Alors je l’écoute, des fois à outrance.
Avec le frangin, on a décidé de ne pas avoir de regret et de se faire un maximum de concert, du moins tant que le budget le permet…
La musique, les artistes sur scène, j’aime les poser en image.
Temps moderne oblige, il est rare que je puisse le faire en toute sérénité avec le matériel adéquat, le plus souvent, au moins pour les artistes qui ont pignon sur rue, je me contente de les voler, petit souvenir de moment magnifique.
J’ai un peu de retard dans mes photos, c’était à l’Olympia, il y a quelques semaines, une grande dame du rock, Patty Smith dans toute sa splendeur qui nous joue l’intégrale de son album ” Horses”, juste un bonheur…
Et d’autre de ses tubes…
Et si elle ne casse plus sa guitare sur scéne, elle en arrache les cordes dans un derniers riff endiablé…
Sortit du boulot, pas le temps d’une douche, rendez-vous au Palais des sports pour le concert de Thiéfaine.
Décidément, ces jours çi, j’enchaîne les concerts émouvants, octobre aura été plein d’émotion musicalement …
Jean-Felix Hubert Thiéfaine nous a gratifiés de presque 2 heures 30 de spectacle, un son au top, une lumiére au grand art ; au programe le dernier album et puis les anciens ; un alligator 427 qui déchire, une puissante version de Loreleï ou une fille du coupeur de juin dans un presque final de la mort qui tue.
Et puis aux milieux cette chanson, comme on en a tous une, de celle qui immanquablement vous tire des larmes.
Peut-être la plus belle chanson d’amour, la plus triste aussi…
Une chanson qui…
Bref, je vais ressortir mon mouchoir…
Et sinon mardi, je vais voir Patti Smith à l’Olympia, qui va nous refaire tout son album Horses, dans l’ordre, encore un grand moment en perspectives.
Attention, ceci est un billet spécial ballon ovale, désolé, si je n’ai pas une passion pour le foot, j’aime bien le rugby…
À l’heure où vous lirez ces lignes on aura le résultat, on saura qui de l’Angleterre ou de l’Australie a remporter le match de ce soir.
Organisateur de cette coupe du monde de rugby, il était quasi certain pour tout le monde que la Grande-Bretagne passerait sans problème la phase qualificative, même si son groupe est de haut niveau.
Jusqu’à il y à peu, beaucoup pensaient que le match de ce soir servirait surtout à déterminer qui aurait la première de la seconde place.
Mais voilà, la semaine dernière l’Angleterre affrontait le Pays de Galle, plus faible sur le papier, et qui, tel un chien dans un jeu de quilles, a renversé tous les pronostics en gagnant de belle façon et avec le panache une rencontre très disputée.
Si ce soir l’Australie gagne, le pays organisateur sera éliminé dès le premier tour alors qu’il est un des favoris, autant vous dires que ce match risque d’être magnifique et tendu.
Pour des raisons purement familiales, je vais supporter l’Australie ; et puis une finale France-Australie, cela aurait de la gueule quand même…
J’ai cherché dans les rares photos que j’ai prisent dans un zoo (Zoo de la Palmyre) mais je n’ai pas de koala en stock…
Désolé…
Par contre, côté espèce en voie de disparition, ce soir je vais à l’Olympia voir le concert de Crosby, Stills and Nash (mais sans Young), je sens que cela va être fun :-)
Pour tout amateur de Jazz qui se respecte, le concert vu en début de mois, par deux des plus grands pianistes du monde, était un moment grandiose pour les oreilles.
Chick Corea (74 ans) et Herbie Hancock (75 ans) voilà deux géants qui se complètent à merveille, qui se répondent et se renvoie la balle en immense virtuose qu’ils sont. Du jazz dans tous ses états, du classique bien sur, mais aussi des incursions du côté du funk, des rythmes d’Amérique latine ou de l’électro.
Plus de cinquante ans de carrière résumée en deux heures d’émotion d’un concert éblouissant !
Le pied tape, les doigts claquent, la tête dodeline.
Et en plus pour le côté photo, ce n’est pas trop difficile…
J’ai toujours aimé le cirque, je dois tenir cela de mon père ; emmenez-moi voir un spectacle et je redeviens le gamin que j’étais au milieu des années 1970.
À la maison, on a eu la télévision par intermittence, et quand on l’avait, les programmes que l’on pouvait regarder étaient très contrôlés. D’ailleurs, le poste était dans la chambre parentale !
Pour mon plus grand bonheur, la piste aux étoiles faisait partie des émissions autorisées.
J’écarquillais les yeux devant les équilibristes, les dompteurs et leurs « tigrrrres blancs du Bengale ! », les trapézistes, mais le moment que j’attendais le plus, c’était les clowns !
Il y avait l’auguste et son alter ego le clown blanc, et ils leur arrivaient plein de péripéties, et je me marrais, marrais, marrais…
J’en suis navré pour mes lecteurs non-fans de jazz (je sais que j’en ai), nul n’est parfait, mais ce soir je vais profiter du cadeau de noël offert par mon frère ; et je sens que la soirée devrait être divine !
Deux maîtres du genre, jazz Blues, pianistes hors normes, réunies sur une même scène, pour le meilleur et.. Le meilleur…
J’en salive d’avance…
Je suis vraiment curieux de voir ce que va donner l’union des deux musiciens hors normes !
Dans cette course autour du globe à la voile, seule équipe entièrement féminine, Team SCA a enfin gagné une étape, et ce de main de maîtresse. Étape courte, mais dans une météo très dure, ce matin c’est en vainqueurs qu’elles sont arrivées à Lorient.
C’est à quelques lettres près, la pensée qui traversa mon esprit à la vue de ce petit message sur mon appareil photo !
Il faut vous dire que ce soir j’assistais à cela :
Vous n’aurez donc pas d’image de Texas et de la jolie Charline, si ce n’est ce souvenir via l’iPhone,qui nous prouve que côté photo, Apple a encore des progrès à faire !
Quoi qu’il en soit, magnifique spectacle, je crois que c’est un des plus beaux concerts que j’ai écouté.
Notre Irlandaise à une pêche d’enfer, un plaisir à être sur scène et de le partager avec le public.
De l’émotion et des poils qui se dressent, un son parfait pour les oreilles et 25 ans de bonne musique pour une très belle soirée !
Pour un peu j’y retournerai bien ; mais avec une batterie chargée se coup ci…
Pour tout vous dire, avant d’y aller, j’étais un peu dubitatif. J’aimais beaucoup leur premier album ; j’ai pris les places une semaine avant la sortie du deuxième…
Et j’ai beaucoup moins accroché sur ce second opus que je trouvais presque caricatural de ce qu’elles savent faire et font bien.
Et puis…
Tous ceux que je connaissais et qui avaient été au spectacle, m’avaient certifié que je ne serais pas déçu !
Et c’est vrai !
Les Brigitte en concert, cela envois du watt, du beau et du bon son, de l’émotion et de la voix, un grand moment de plaisir, et beaucoup du premier album joué sur scène…
Seul petit bémol peut être pour la mise en lumière, sans originalité et qui aurait mérité un truc plus « show », vu le décor et le contexte !
Cet exercice d'écriture et ce “Planet” vous sont proposés par Gilsoub.
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