Il est des morts qui vous font prendre un coup de vieux !
93 ans quand même, le poète Graeme Allwright !
Comment vous dire ? J’étais gamin, genre 12 ou 13 ans, j’avais quelque 33 tours de lui.
Un jour, il a fait un récital au théâtre Jean Arp à Clamart, j’ai eu le droit d’y aller avec un copain, mon premier concert non accompagné ! Je ne me rappelle plus, mais je suppose que ce n’était pas tard le soir…
Après, je l’ai massacré à la guitare autour de feux de camp scouts avec les célèbres « sacrées bouteilles », « il faut que je m’en aille », « jusqu’à la taille »…
C’est grâce à Graeme Allwright que j’ai découvert des grands comme Léonard Cohen dont il avait traduit les chansons ; « Suzanne », je l’ai d’abord écouté en Français avant que d’en connaître la version originale…
N’oublions pas son fameux « petit garçon » qui m’a fait apprendre ce que voulait dire « tintinnabuler ».
Un immense Monsieur de la musique folk, un poète qui disparaît nous laissant plein de belles chansons ; une de mes préférées, « La mer est immense » (Avec Alan Stivell à la harpe celtique) :
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