jeudi, décembre 18 2014

Petits mots d'amours…

 

Et si ce soir je voulais briser les chaînes
Renvoyer au diable le politiquement correct
Et retrouver mon âme de grand mâle flamboyant
Ce côté caché en tout homme animal

 

Alors écoute, juste te dire en mot simple et cru
Sans fioriture aucune que je rêve à ton cul
Que je veux te baiser ici et maintenant
Te bouffer la chatte, te doigter l’anus

 

Voir mon vit glisser en ta bouche
Sentir ma bite pénétrer tes fesses
Mes deux mains agrippées à tes hanches divines
Et sentir mes couilles contre toi battre la cadence

 

En levrette je te veux soumise
Assis sur moi je te veux maîtresses
De ton con je veux tout connaître
De tous tes orifices, je veux y goûter

 

M’enivrer de ton sexe
Déguster ton clitoris
T’embrasser goulûment
Te défoncer savamment

 

De ta main douce et ferme branle-moi puissamment
De tes lèvres goulues à ton tour avale-moi
Pour mon plus grand plaisir je veux jouir en toi
Sentir mon jus dans ta gorge couler

 

Nul mot d’amour ni promesse d’avenir
Juste baiser, copuler, s’envoyer en l’air
Je veux ton corps, ta bouche, tes seins, ton cul
Ton con, tes cuisses, ta peau, ta langue

 

Branle-toi devant moi
Excite-moi, tu me fais envie
Je veux te voir me faire l’amour
Je t’imagine avec une autre

 

Nous recommencerions à trois
Vos seins, dans mes mains
Vos bouches sur ma queue
Mon dard dans vos culs

 

Et puis, et puis, je remettrais mon masque
De garçon bien élevé, même un peu coincé
De tous ces mots je ne t’en aurais jamais rien dit
Ce ne sont pas les miens, tu le sais trop bien

 

De mes rêves frustrés, de souvenir bandant
De ma main vengeresse une branlette apaisante
Tu sais, je ne suis qu’un homme qui bande
Quand il t’imagine dans une petite robe rouge

dimanche, novembre 9 2014

Souvenir…

L’homme ouvrit l’armoire aux souvenirs, un relent de renfermé et de naphtaline lui sauta au nez, il décrocha la petite robe rouge et la mit en pleine lumière ; elle était toujours aussi belle.

Il se souvenait de la princesse qui l’avait habité et dont il ne pouvait alors se passer ; la chaleur de son corps quand elle le désirait, son odeur envoûtante et musquée, sa chatte adorable où il faisait bon se glisser, de cette poitrine douce et ferme comme moulée pour ses mains, de ce cul affolant qu’il aimait embrasser.

Et sa bouche goulue à la langue joueuse, sa manière de gober à nul autre pareil, qui toujours certaines nuits hante ses rêves désormais solitaires.

Il la revoit encore comme aux premiers soirs, divinité faite femme pour s’offrir à lui, profitant de la vie, s’appropriant son vit.

De sa peau qu’il aimait parcourir de douces caresses parfois retenues, de ces envies inachevées, de ces maladroites hésitations, du regret de fantasme à jamais inavoué.

Il n’avait de cesse alors, qu’entre ses mains, elle se sente déesse amoureuse et comblée…

Et la vie passa sur eux, implacable maître du temps ; elle commença à l’oublier, d’abord lentement puis jusqu’à son nom…

Il ne fut au final qu’un parmi d’autres, mais jamais il ne l’oublia ; tout à l’heure encore il ira la voir ; il essayera de se rappeler que cette femme ridée au regard vide, assise dans ce salon au mur blanc aseptisé, qui lui dira « bonjours Monsieur », fut pleine d’une sulfureuse vigueur, qu’ils furent amants pour le meilleur et pour le pire…

La petite robe rouge est de nouveau rangée dans la penderie, l’homme s’observe dans le miroir, il se sent vieux et triste, il voudrait bien ne serait-ce qu’une heure remonter le temps ; retrouver leurs fougueuses jeunesses dans un ultime ébat…

mercredi, octobre 8 2014

Vous me fîtes bander…

Sont-ce de vos cheveux,
La rousseur flamboyante
Et de vos yeux, la verdeur de l’amande

De votre poitrine l’élégante arrogance
Ou la tendre courbure d’une callipyge déesse,
Dont l’exquise pureté, frôlait l’œuvre d’art

De vous voir ainsi, mon sang ne fit qu’un tour,
S’arrêtant, embarrassant tracas
Dans un lieu précis de mon anatomie.

Le grand et arrogant bellâtre accroché à vos basques,
Plus sûrement qu’une culotte sur une nonne proposante
Mit fin à tout espoir de régler à deux mon tourment du moment

C’est avec regret que je dû derechef
De ma main vengeresse, calmer ces promptes ardeurs,
Rêvant que de votre bouche pulpeuse, un simple pompier calme mes chaleurs

Vous souffrirez Madame, qu’en de rares solitaires soirées
Plus qu’une autre passante, mon esprit affamé en appelle à vous, 
Gourgandine éphémère de mes rêves délétères

jeudi, septembre 11 2014

Au coeur de la nuit…

Il était tard au cœur de la nuit, ou très tôt dans le petit matin.

Je me suis réveillé un instant, comme souvent, avant de replonger dans un profond sommeil.

Je sentais son corps lové contre le mien, ses seins contre mon dos, sa main posé sur mon ventre. 

Il émanait d’elle une sensualité à fleur de peau ; peu d’hommes ne pouvaient y résister.

Son souffle chaud chatouillait mon cou, j’étais bien ; je bandais.

Je souris intérieurement en bon mâle fier de son amoureuse et alors que, les yeux clos je repartais doucement vers le pays des songes, je devinais sa main imperceptiblement glisser vers ma verge, s’en saisir pour commencer un affectueux et langoureux va-et-vient.

Je me tournais légèrement et elle bascula à moitié vers moi, sa langue s’empara d’un de mes tétons, tandis que ses doigts, délaissant un instant mon vit, ne dédaignait pas, non plus, jouer avec mes couilles.

Je me mis à mon tour à la caresser, à chercher son nid d’amour et y pénétrer de mon index tandis que mon pouce s’amusait avec son clitoris.

Nos lèvres se rejoignirent, nos corps devenaient brûlants, notre souffle s’accéléra…

Brusquement elle s’assit sur moi, s’empalant sur ma bite, je devinais son visage que je connaissais si bien dans ces moments-là, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte.

C’est elle qui faisait l’effort, choisissant le rythme, j’accompagnais d’imperceptibles mouvements de hanche, mes mains empoignant ses fesses, un doigt dans le cul…

Je sentis monter la vague de jouissance du plus profond de moi, ces milliers de picotements qui vous prennent juste là dans le creux du ventre. Se retenir un peu, essayer de la suivre, elle accélère la cadence en poussant des petits cris, maintenant mes mains sont posées sur ses seins, je sens son vagin se contracter, je n’en peux plus, deux ou trois puissants coups de reins viennent me libérer de ma semence dans une vibration jouissive qui déferle dans tout mon être.

D’un long soupir, elle s’affale, je la serre dans mes bras, paisiblement ; j’aime son corps sur moi après l’amour alors que je suis encore en elle.

Nous basculâmes tranquillement sur le côté, toujours l’un dans l’autre, et c’est comme cela que le sommeil nous rattrapa.

Pas un mot ne fut dit, ce fut juste une parenthèse divine et inattendue au cœur de la nuit…

Et la petite robe rouge me direz-vous ?

Elle devait certainement être négligemment posée au pied du lit…

mardi, septembre 9 2014

Cabotin...

Quand je suis rentré dans la pièce, je me suis retrouvé nez à fesse avec son postérieur rebondi sous le tissu trop tendu de sa petite robe rouge. Elle était penchée sur la table en train de faire je ne sais quoi.

Ses belles jambes gainées de bas, légèrement croisées ne faisaient qu’accentuer le côté callipyge de sa physionomie.

Voilà, c’est gagné, je bande !

Elle se redresse et se tourne lentement vers moi, ses yeux bleus m’engloutissent dans leur profondeur ; d’un petit geste sec de la main, elle détache ses longs cheveux bruns qui viennent caresser d’une manière très publicitaire la douceur de ses épaules…

« Bonjour toi »

Tout en l’embrassant mes mains se saisissent de ses hanches et d’un geste ferme assoient ma belle sur la table ; d’une légère pression sur ses cuisses elles s’ouvrent sans opposer de résistance laissant mes doigts, en une douce caresse, se glisser vers son sexe déjà humide.

Délaissant sa bouche, ma langue plonge à son tour vers ce divin calice à la recherche de son mignon, petit cabotin qui aime à se cacher sous sa capuche pour en surgir tel un diable de sa boîte sous l’effleurement moite de mes lèvres.

Tandis que mes doigts accélèrent leur va-et-vient, ses cuisses enserrent ma tête, je ressens tout son corps vibrer dans un long gémissement alors que je bois un flot de cyprine inattendue.

En me redressant, je libère mon vit tendu de sa prison de tissus, et tandis que je l’embrasse elle s’en saisit de sa main et commence à me branler tout doucement.

Nos langues entament une vivace et langoureuse danse. Je sens le plaisir monter en moi, en bonne amante elle le devine et sait le contrôler…

D’un bisou dans le cou, elle me susurra : « prends-moi là, maintenant »

vendredi, août 15 2014

Deux en une...

C’était un jour d’anniversaire, elle m’avait envoyé les clefs et dit de l’attendre dans son studio.

Au mur étaient affichées des photos que j’avais faites d’elle il y a bien longtemps maintenant, certaines plus déshabillées ; les plus osés justes posés sur la table basse.

Elle était belle et les souvenirs remontaient à la surface. Rien que d’y penser, je bandais.

Pourquoi ce rendez-vous mystérieux après tant d’années ? Depuis qu’elle était partie avec une autre…

La porte s’ouvrit et elle apparut, magnifique, impeccablement moulé dans une petite robe rouge qui s’arrêtait à mi-cuisse, ses cheveux bruns avaient poussé et venaient délicieusement chatouiller la cambrure de ses reins que l’échancrure de son vêtement laissait deviner. J’eus la sensation qu’elle avait davantage de poitrines qu’avant…

D’emblée, elle m’asséna un smack sur la bouche en me gratifiant de son sourire de chipie que je connaissais si bien ; hébété, je me demandais si je devais fuir ou lui sauter dessus en la prenant sauvagement à même la table de la cuisine, sans préliminaires aucun, vieille envie parmi tant d’autres que je n’ai jamais osé assouvir quand nous étions ensemble !

Des fois, on est con quand on est en couple !

— Alors voilà, c’est ton anniversaire et je voulais te faire un cadeau un peu spécial, mais il faut que tu sois d’accord, tu dis oui ou tu dis non. Si tu dis oui, tu te laisses faire et tu me fais confiance, si tu dis non, on boit un verre et on en reste là.

Tu n’as le droit qu’à un mot : oui ou non !

Alors qu’elle parlait, je voyais pétiller ses yeux bleus comme au temps où nous faisions l’amour ensemble, le ton de sa voix était doucereux et moi je me maudissais d’avoir mis un jean’s trop serré.

— Oui !

J’avais dit cela persuadé qu’elle allait me délivrer de mon supplice dans la minute, ouvrir ma braguette et…

Elle m’asséna un deuxième smack et émit un gloussement de petite fille heureuse du bon tour qu’elle était en train de faire.

— Calmos papillon, on n’est pas pressé, je crois que tu ne regretteras pas… Lança-t-elle en me poussant gentiment sur le lit.

Elle sortit du champagne et nous trinquâmes en dissertant de la météo du jour et du temps qui passe.

Je me demandais bien où elle voulait en venir !

Ce faisant, elle enflamma un peu d’encens pour l’ambiance, mit une musique douce, fermait les rideaux.

Elle se baissa pour allumer des bougies, m’exposant au passage son cul bien rebondi sous le tissu qui avait du mal à le contenir.

Culotte ou pas culotte ? Pensée de mec qui n’en peut plus ; je vais exploser avant même que de commencer !

Elle se planta enfin devant moi, un air de défi sur son visage, faisant sensuellement glisser sa sympathique robe rouge le long de son corps ; j’eus ma réponse, petite culotte à frou-frou du plus bel effet, pas de soutien-gorge pour cacher une poitrine ferme et avenante.

Elle se pencha sur moi, sortit un bandeau noir de je ne sais où et me le mit sur les yeux, après quoi elle me roula un patin d’anthologie, goût mentholé, tandis que tout doucement je sentais sa main s’affairer sur ma ceinture et ma braguette, frôlant avec délicatesse le boxer censé contenir ma turgescence incontrôlée !

Elle s’arrêta en chemin, ses mimines remontants sur ma poitrine, elle enleva mon tee-shirt et me colla un bout de sein dans la bouche. Réminiscence enfantine, il durcit sous l’action de mes lèvres. Mes paluches se posèrent sur ses fesses et tandis que mes doigts tentèrent de s’immiscer sous le fin tissu de son slip, elle me stoppa : « Doucement, on a tout le temps ». Elle se leva m’abandonnant là dans les volutes de son doux parfum.

La perception du noir total est une expérience étrange, tous les sens qui se mettent en alerte, le toucher, le goût, l’odorat, plus fort que dans l’obscurité d’une chambre où l’on devine toujours l’autre. Et puis cette appréhension d’être à sa merci, de ne pas savoir ce qu’il va vous arriver ; je pourrais retirer le bandeau, mais ce mystère me plaît, et puis, depuis tout ce temps, j’ai envie d’elle, de retrouver son corps, son cul, sa bouche…

J’entends des bruits, que fait-elle ?

Elle se rapproche, je la hume, étonnamment on dirait que son parfum a subtilement changé…

Elle attrape mon pantalon et le tire pour l’enlever, le caleçon suit, je suis maintenant totalement nu…

Je devine un chatouillis sous la plante des pieds, une plume, ce doit être une plume qui calmement dessine des arabesques en cheminant lentement le long des jambes, s’arrêtant à l’intérieur des cuisses, frôlant les bourses avant de glisser sur ma verge pour s’attarder sur le frein. J’ai à peine le temps de me dire que c’est divin que déjà la plume remonte sur mon ventre pour finir sa course autour de mes mamelons. Je les sens se raidir à cette tendre caresse.

Alors que je me laissais aller à la délicatesse de ce subtil plaisir, je sursautais au contact gelé d’un glaçon sur mon gland, immédiatement réconforté par l’affectueuse tiédeur du fourreau de sa langue. Ce chaud et froid dans un tranquille va-et-vient le long de ma verge est juste un doux supplice qui me brouille l’esprit.

Je ne lui connaissais pas cette dextérité, c’est une magicienne, une déesse aux mille bras ; mais comment fait-elle ?

Après quelques minutes de ce traitement de faveur, et quand le cube eut fondu sous la chaleur d’éros, une dernière caresse de la plume sur mon sexe et elle délaissa cette zone devenue dangereusement sensible.

Sa main vint prendre la mienne et la guida à la découverte de son corps. Mes doigts frôlèrent sa bouche, passant par le cou, allant faire un tour de reconnaissance sur sa poitrine gonflée qui me semblait alors bien plus grosse que tout à l’heure, subtilité de la cécité, redescendant visiter le nombril avant de traverser sa soyeuse toison et s’arrêter sur son coquillage humide que je n’ai aucun mal à pénétrer tandis que mon pouce cherche son petit diablotin. Elle commença à gémir sous l’action de mes doigts bientôt complètement trempés de sa douce liqueur. Après un dernier soupir, elle me fait sucer mon index ; j’aime son goût sucré acidulé.

«Couche-toi sur le ventre », me susurra-t-elle à l’oreille. Elle posa un coussin sous ma tête puis laissa couler une huile aux senteurs orientales sur le dos. Ce massage, au début énergique se fit de plus en plus calme, d’abord avec les mains puis avec tout son corps, je devinais ses seins, son ventre se frotter sur moi. J’étais bien…

« Retourne-toi » ; je ne me fis pas prier et cela reprit de plus belle se rapprochant petit à petit de mon sexe. Elle rajouta de l’huile et se mit à tourner autour, à caresser le scrotum, les testicules, évitant bien soigneusement mon vit qui s’était redressé.

Son doigt massait maintenant mon anus de manière circulaire puis bien lubrifié, s’insinua doucement à l’intérieur en direction de la prostate.

Elle engloutit alors brusquement ma bite jusqu’au fond de sa gorge, remonta lentement, effectua une pause au sommet pour quelques titillage de langue, avant de redescendre tout aussi délicatement, mon jonc enserré entre ses lèvres, avec d’imperceptibles mouvements de rotation dont elle avait le secret.

À ce rythme, pompé magistralement avec un doigt dans le cul, je ne tiendrais pas bien longtemps !

Elle le devina alors que déjà je donnais des coups de reins pour accompagner cette poussée de plaisir que je sentais irrémédiablement venir, comme des milliers de petites aiguilles, du tréfonds de moi-même.

En femme maîtresse, une nouvelle fois, elle stoppa net.

— Pas tout de suite dit-elle tout en pressant fortement la base de mon pénis quelques secondes pour arrêter le flux qui s’apprêtait à jaillir.

Exquise saveur du désir inassouvi. Frustration délectable. Je ne contrôle rien, elle fait de moi ce qu’elle veut.

Elle me laisse refroidir un peu, je l’entends bouger et gémir à côté, je l’imaginai en train de se branler…

Elle revint bientôt vers moi, couvrant ma peau de bisous, pour finir par un long palot ; étrange, voilà qu’il a le goût fraise à présent.

Lentement, son corps remonte le long de mes lèvres, je devine enfin son sexe venant quémander une caresse à ma bouche, je le baise, l’embrase, et tandis que mon doigt s’insinue en elle, ma langue s’attaque à son clitoris.

Bizarre, là où tout à l’heure il y avait une légère toison, c’est un minou glabre et lisse qui se présente à moi !

Elle est assise sur moi, elle a pris mes deux mains qu’elle a posées sur ses seins, elle commence à gémir tandis que je la mange, sa cyprine s’écoule dans ma gorge et alors que je la sens se cabrer dans une ultime jouissance, brutalement elle se saisit ma virilité, enfile un préservatif dessus et s’empale sur moi dans un doux va-et-vient qu’elle contrôle avec dextérité.

Je deviens fou, il y a un truc qui cloche ! Je lui baise le con de ma bite et ma bouche en même temps !

N’en croyant plus mes sens, je crains être dingue. 

Brusquement, d’un geste prompt elle me redonne la vue et je l’aperçois, toujours au-dessus de moi, embrassant goulûment une belle rouquine joliment pulpeuse qui me chevauche allègrement.

Je restais bouche bée, du moins autant que sa position sur moi le permettait !

— Je te présente Amélie, une amie… rigola t’elle !

Les deux dames savaient y faire autant pour le plaisir des yeux que ceux de nos corps, nos jeux prirent une nouvelle tournure dans des parades partagées à six mains et trois bouches ; c’est fou les combinaisons possibles. Plusieurs fois encore elles m’obligèrent à me contenir en calmant mes ardeurs, je les regardais alors s’amuser sans moi, puis revenais vers leurs lèvres, leurs culs, leurs sexes…

C’est sur la volupté divine de deux langues affolantes jouant et caressant mon membre viril que j’eus enfin droit à l’extase finale…

Sur le sol traînaient deux petites robes rouges…

mercredi, mai 28 2014

Bilan de compétence…

On avait toujours été clair, au boulot, c’est le boulot, on ne dit rien, on est juste collègue, les masques on les fait tomber le soir dans l’intimité.

Et puis il y a eu ce matin…

Je revenais de la machine à café quand dans le couloir je l’ai aperçu qui venait vers moi, la démarche assurée perchée sur ses talons aiguille, le roulement souple de ses hanches moulé dans sa petite robe rouge que l’on aurait cru cousu sur elle. Le décolleté juste aguichant comme il faut sans tombée dans le vulgaire ; maquillage naturel et cheveux légers. 

Elle était simplement belle, attirante, sexy ; brusquement j’ai eu une folle envie d’elle.

Au moment de la croiser, je l’ai attrapé par la taille, poussé sur le palier de l’escalier de secours que personne n’emprunte jamais en lui susurrant à l’oreille que je la voulais, là, tout de suite. 

La porte s’est refermée, nous laissant dans la légère lueur gris béton que diffusait une vague fenêtre un étage plus haut.

— Serge tu es fou, pas maintenant, j’ai rendez-vous avec le boss dans 5 minutes pour mon entretien annuel souffla-t-elle d’un ton pas tout à fait convaincu…

— C’est large, 3 minutes suffiront… lui dis-je alors que mes mains déjà passées sous sa robe constataient que malgré sa protestation de bon aloi, la situation n’était pas pour lui déplaire…

Je n’avais pas menti il fallut peu de temps et quelques coups de reins pour que l’escalier de secours nous mène au septième ciel.

Ré ajustage rapide, un regard vers le couloir et elle reprenait sa route d’un pas vif vers son rendez-vous tandis que je finissais de me réajuster ; ceinture plus pantalon, forcément…

Ce n’est que le soir qu’elle me raconta la suite…

À peine rentrée dans le bureau de son supérieur celui-ci se figea quelque peu : 

—Dite moi Sandrine, je n’ose penser que ceci est la cause de vos bons résultats commerciaux ?

Devant son air interrogatif, il pointa du doigt sa chaussure gauche, pourvue d’une magnifique boucle en métal argenté dans lequel c’était accroché sa petite culotte promptement retirée quelques minutes plus tôt dans le feu de l’action et qu’elle n’avait pas pris le temps de remettre pour arriver à l’heure à son rendez-vous…

Sandrine pris la petite culotte, regarda l’étiquette et dit en faisant la moue

— Ce n’est pas la mienne, pas la bonne taille, d’ailleur je ne met que des string !

Et le regardant droit dans les yeux les deux mains agrippant les pans de sa robe comme pour la relever :

—Vous voulez vérifier ?

M. Bastian eut un petit sourire en faisant non de la tête. 

—Parlons plutôt de vos chiffres, asseyez-vous…

Sandrine se doutait bien que la baie vitrée du bureau la protégerait d’une curiosité trop indiscrète de son patron…

samedi, juillet 14 2012

Défilé...

Il ne savait faire de choix, chaque année c’était pareil. On lui présenta d’abord Olga, une grande et plantureuse Russe, blonde aux yeux bleus, son déhanché était exceptionnel, une petite culotte blanche avec juste ce qu’il fallait de dentelle autour, le soutien-gorge assorti mettant bien en valeur une généreuse poitrine que l’on rêverait de prendre à pleine main. Elle se planta devant lui, le regard en invite lubrique. Mais déjà la belle s’en allait, lui montrant un cul qui n’avait rien à envier au reste. 

La brune qui suivait ne manquait pas de chien, des yeux noirs légèrement plissés, une longue chevelure ondulée tombant sur ses épaules, une gorge menue dont les pointes excitées faisaient frémir à chaque pas cette affriolante nuisette en résille, les hanches parfaites ceintes de la fine cordelette d’un string noir finissant dans le prometteur sillon d’une aguichante paire de fesses où l’on devait se sentir bien. Alors qu’il en imaginait toute la douceur, elle apparut, en clou du spectacle.

Grande rousse aux yeux verts, des taches de rousseur sur le nez, une bouche pulpeuse dans laquelle il se voyait déjà glisser avec volupté. Elle se planta au milieu du podium, le toisant, lui et les quelques autres pédants présents. 

D’un geste souple, elle tira sur la cordelette qui maintenait fermée sa robe de soie rouge qu’elle laissa choir à même le sol, révélant un corps juste superbe. Une peau très blanche sur laquelle contrastaient deux balconnets vifs bordeaux, laissant libres deux magnifiques tétons turgescents et leurs larges auréoles qui n’attendaient que sa langue pour exploser. Il rêvait déjà de jouir entre ses deux seins au galbe avantageux. 

Son ventre ferme, et son petit nombril étaient un appel aux caresses, un peu plus bas, ce minuscule bout de tissu transparent ne laissait rien échapper d’un sexe parfaitement glabre. Il savait que là se cachait un diablotin qui ne demandait qu’à sortir de sa boite à la moindre sollicitation buccale ou manuelle…

Pierre en avait assez vu, ce serait elle qui accompagnerait ses rêves solitaires jusqu’aux défilés de l’année prochaine. 

Il s’enferma dans les toilettes et il ferma les yeux : elle était là, nue devant lui, elle prit son sexe dans sa main et commença à le branler. Il jouit. Avec un sourire ,elle regardait le liquide blanc se répandre sur ses doigts… 

Les répétitions se terminaient. Il n’avait pas fini sa ronde…

lundi, juillet 9 2012

Douce liste…

L’exquise soirée qui se prépare, le champagne est au frais, fraise et chocolats sur la table. Caleçon neuf et chemise blanche. Les draps changés. Des roses un peu partout…

Là voilà enfin…

Elle a mis sa petite robe rouge, celle qui m’affole tant. 

Son décolleté plongeant attire les caresses du regard, l’on voudrait s’y jeter corps et âme. Mes mains sur son dos nu et ce frêle tissu qui rebondit sur ce joli fessier. 

Le champagne n’est pas encore servi que déjà je bande.

Tchin, « À nous deux » dit elle les yeux dans mes yeux. 

Elle m’éblouit tant, que je ne résiste pas à embrasser ses lèvres chaudes et charnues. Duo de langues amoureuses qui s’entremêle. Les bulles attendront ; elle m’entraine vers la chambre…

La petite robe rouge a rejoint le sol ; ma douce se jette sur le lit tandis que je me débats avec un jeans récalcitrant. 

Là, allongé, ses seins pointant fièrement vers moi, seuls les froufrous des sa jolie culotte font encore obstacle à mon désir. 

Alors que je commence à faire glisser ce frêle hymen le long de ces hanches, un minuscule rouleau de papier, entouré d’un riquiqui ruban bleu, apparait, délicatement posé sur le sillon de son coquillage d’amour.

Je là regarde surpris. Je pris le petit parchemin, le défie et me mis à lire :

Le singe

Le papillon

Le bouton de rose

La pieuvre

Le petit pont

L’équilibriste

Et encore plein d’autres mon chéri…

— C’est quoi cette liste ?

— Le Kamasutra, amour de ma vie, je ne savais comment te dire que j’en ai un peu marre de la sempiternelle missionnaire, de l’Andromaque, voir même de la levrette, alors pour pimenter un peu les choses…

Sur ce, elle se leva, sortis de la chambre et revins un instant plus tard un paquet cadeau à la main qu’elle me tendit.

Je ne pus m’empêcher de penser que décidément elle était belle. 

Je déchirais le papier et découvris un Kamasutra illustré.

— Bon ! on commence par laquelle ? me susurra-t-elle…

Au vu des images le doute me saisit soudain… 

— heu je ne sais pas, tu es certaine que c’est faisable ? Non parce que moi, coté sportif…

— Bon ben va pour le singe alors…

— Dit… tu peux me remontrer le croquis, là ? J’ai un doute…

dimanche, juillet 8 2012

Mémoire morte...

J’étais là, peinard, décontracté du gland comme dirais l’autre. 

Elle, tendrement lové contre moi, me branlait tranquillement d’une main douce et experte. Ni trop vite, ni trop lentement, faisant grimper le plaisir à petit feu. 

Pendant ce temps, je me perdais sur la jolie courbe d’un sein, le rebond d’une fesse ou le velouté de son pubis.

Je regardais ses doigts monter et descendre le long de ma verge, se serrant un peu plus au contact du prépuce, endroit névralgique avant d’attaquer le gland. Tout l’art résidant dans la juste pression exercée en corrélation avec le mouvement.

Je lui souriais quand tout à coup, sa main eut un brusque soubresaut, et s’arrêta net en étranglant douloureusement mon sexe. Elle ne bougeait plus, ses yeux étaient vides et un rictus se dessinait sur ces lèvres. Je ne pouvais plus me dégager, prisonnier de sa paume.

— Aie, tu me fais mal…

— Bip…

— Quoi bip ?

— Bip bip…

—…

— Bip… Memory error 2036zhl… Connexion automatique centre de maintenance… tuuuuuuu…. tuuuuuuu……. Tuuuuuuu… 

— Allo, bonjour, centre de maintenance Cybercochone, Robert à votre écoute…

— Heu oui, heu bonjour, voilà j’ai comme qui dirait un petit problème… Elle fonctionnait et puis paf…

— De quel modèle s’agit-il ?

— Heu, la Pamela, je crois…

— Ah oui le modèle toute option, notre meilleur… bon alors, tournez puis appuyez sur le téton gauche, après vous tirez, le sein devrait s’enlever tout seul, vous verrez 3 diodes vous me dites de quelles couleurs elle s’allume…

— Rouges, les 3 sont rouges.

— Ah monsieur, j’ai une mauvaise nouvelle, je pense que la mémoire est morte, il va falloir procéder à un échange standard…

— Ah oui ? Mais comment vous expliquer, là, heu… ben elle me tient bien ferme dans sa main et je ne peux pas me dégager, un peu comme un garrot quoi….

— Je ne vois qu’une solution monsieur, des glaçons, vous verrez…

— Au plaisir, et profitez-en pour essayer nos nouveaux modèles. Cette intervention sera débitée automatiquement sur votre compte de la somme forfaitaire de 250 euros, bonne soirée monsieur…

Allo Catherine ? Dis-moi, tu as toujours les clefs de chez moi ? Heu tu pourrais passer avec des glaçons ? Beaucoup de glaçon ! 

Heu, le plus rapidement possible… C’est un peu délicat… ah oui n’emmène pas les gamins avec toi… Je t’expliquerais… Tu vas rire, j’ai voulu tester un truc et… enfin… bref, oui tu vas rire… mais grouille-toi !

samedi, juillet 7 2012

Matière vive...

« J’ai envie de te sucer » fut ses seuls mots, et joignant le geste à la parole, elle glissa le long de ma poitrine, parsemant son chemin de tendres bisous, comme des petits cailloux d’amours, s’attardant autour du nombril pour s’arrêter à mon entrejambe où l’attendait une belle et digne érection. 

Tandis que d’une main elle commençait à me caresser les couilles, sa bouche se mettait en action sur mon sexe fièrement dressé ! 

D’abord tout doux, simple frolement ou petits baisers, elle remonte délicieusement, lentement, jusqu’au gland que ses lèvres enfournent enfin. Frisson de bonheur dans tout mon corps. 

Petit coup de langue sur le frein, succion exquise de mon chapeau d’amour prêt à exploser sous une telle dextérité. 

Elle enserre un peu plus fort ma verge et commence à redescendre le long de cette colonne jusqsu’à presque atteindre la hampe, elle me mange complètement et c’est simplement ensorcelant de sentir mon gland au fond de sa gorge. 

Sa langue qui sans relâche titille mon sexe, dans l’agréable et merveilleux va et viens qui s’entame. 

Elle sait y faire, variant rythme et technique. S’attardant là, accélérant ici. Je n’en puis plus de bonheur, je l’accompagne par de légers coups de reins. Je fais l’amour à sa bouche et c’est juste exquis ! 

Dans le creux de mon ventre, je devine les prémices de la jouissance monter en moi, mille petites aiguilles qui vous chatouille de l’intérieur, les portes prêtes à s’ouvrir sur ce torrent de plaisir. Je la préviens ; elle me veut tout entier. 

Tel un volcan déversant son flot de lave, j’explose dans sa douce chaleur, elle me boit jusqu’au bout, avidement, aspirant la dernière goutte, le dernier spam…

La pipe, c’est le caviar de l’amour !

Avec un grand sourire, elle vient m’embrasser goulument…

— À toi, tu as envie que je te suce ?

— Non prend moi, ici et maintenant…

Dans ces moments-là, nous ne somme plus que matière vive, très vive…

vendredi, juillet 6 2012

Une vache...

Mes efforts étaient enfin récompensés, depuis le temps que je la convoitais, ce fut dans le champ du père Jean, une chaude après-midi d’été qu’elle me dit oui. 

Sa petite robe rouge qui la rendait si désirable ne résista pas bien longtemps à la chaleur qui nous envahissait, pas plus que l’emballage du préservatif que j’avais pris soin d’amener. 

Alors que je la chevauchais joyeusement, son visage se figea brusquement. « Oh ! la vache ! » s’exclama-t-elle. 

Mon ego dut il en souffrir, je lui susurrais : 

-Et encore t’as pas tout vu

-non, ce n’est pas cela, mais on nous regarde, là derrière toi…

Je me retournais et effectivement, le regard globuleux et vide, mâchouillant sa chlorophylle, elle était là, nous matant d’un air étonné. Une belle Normande. 

-Ah ben oui, c’est bien une vache ! 

-Oui, ben désolé, mais moi, cela me coupe toute mes envies !  me dit-elle en remettant précipitamment sa petite robe rouge…

Je hais les vaches…

jeudi, juillet 5 2012

moment où la nuit tombe...

La plage était déserte, et c’est au moment où la nuit tombait qu’elle m’a dit « embrasse-moi, j’ai envie de toi… ».

Ce fut un long et langoureux baiser tandis que de sa main, elle vérifia que mon désir était réciproque, elle parut satisfaite !

Du bout des doigts, je repoussais de ses épaules les bretelles de sa robe rouge qui glissa au sol révélant à mes yeux esbaudis son corps de sirène nue sous la lumière du crépuscule.

Elle s’agenouilla devant moi pour me gratifier d’une de ses gâteries dont elle a le secret.

Puis, ni tenant plus, ma fierté en avant, je la pénétrais fougueusement à même le sable. Nos cris furent simultanés ! Le sable, ensemble de petits grains malicieux s’infiltrant dans le moindre recoin…

La nuit était maintenant bien tombé sur ce désastre, et c’était tant mieux, elle était complètement nue, la marée malicieuse avait emporté sa petite robe rouge…

mercredi, juillet 4 2012

Permission accordée

La petite robe rouge légèrement retroussé sur le bas de son dos, j’étais en train d’admirer, tant par la vue que par le toucher, son côté callipyge quand elle me susurra à l’oreille : 

« allez, aujourd’hui j’ai envie, permission accordée ». 

Ma main se stoppa net en haut de ses fesses, j’avais sous mes yeux le plus beaux cul que la terre n’est jamais donnée à un homme de voir, douceur de tant de fantasmes, de tabou et d’envie, elle venait de me donner le sésame du chemin de traverse tant convoité et si peu emprunté. 

« Ah non de Dieu de Bordel de merde  » ne pus-je m’empêcher de crier ! 

Alors, heureux ?

*Attention, dans ce texte se cache un Petit hommage à Jean Pierre Marielle et Jean Paul Belmondo…

mardi, juillet 3 2012

Un plan…

Allez un peu plus à droite, non reviens, doucement, vas-y remonte, lentement, voila comme cela, miam, c’est bon, allez vas-y, tourne un peu autour, voila, redescend remonte sur l’autre, trois petit tour et redescend… 

une petite pause, reprend ton souffle, allez on repart, escalade du mont de venus, c’est tout droit, et redescend lentement dans la vallée pour la pause-casse croute…

vas-y régale toi…

Bon je crois que tu n’as plus besoin de plan, tu te rappelleras le chemin ?

Passe moi ma petite robe rouge rouge s’il te plait…

lundi, juillet 2 2012

Elle ressemblait à...

Elle ressemblait à… 

je n’arrive pas à faire le point dans ma tête, mon rêve est embrouillé, certainement l’alcool d’hier. 

D’habitude elle enfile juste sa robe rouge, sans rien d’autre dessous, d’habitude, c’est bien elle, pas de doute, son sourire, ses yeux, mais là, tout est flou. 

Sophie Marceau ? Marion Cotillard ? 

Nan, pas possible, je ne fais pas dans la célébrité, trop peur de me retrouver dans la presse à scandale !

On dirait Céline, ma belle Céline que je n’est pas vu depuis 15 ans, doux souvenir de son cul salvateur quand il m’accueillait dans les moments de déprime, oui c’est cela, Céline… mais avec un peu …

un peu beaucoup… 

Ah nan en fait… 

Peu importe… 

Ah, cette robe rouge… 

Je me réveille, je bande et c’est bien là l’essentiel…

dimanche, juillet 1 2012

Clef…

« Hotel du 5 à 7, porte de Clichy, chambre 306, vous n’aurez pas besoin de clef, la porte sera ouverte, j’aurais fermé les volets, je serais nue allongé sur le lit, un foulard me banderas les yeux. Ne dite pas un mot, il y aura des préservatifs sur la table de nuit. Quand vous aurez fini, vous repartirez, nous nous reverrons plus »

C’était tout comme elle a dit, je suis rentré, me suis déshabillé, je l’ai caressé, sucé, mangé, je lui ai fait l’amour, longuement, longtemps… 

Je crois qu’elle a jouis… 

J’ai déposé une rose sur la petite robe rouge soigneusement plié sur la commode et je suis reparti dans la nuit fraiche, gardant dans ma bouche le gout de ses lèvres, de son sexe… 

Quand j’ai rallumé l’ordinateur, Rencontre.com m’annonça que « Miss Tinguet » n’existait pas, Les mél me revenaient en adresse inconnue…

Je ne l’ai jamais revu…