mardi, 1 septembre 2015

Émouvant...

Il a fallu un peu jongler pour accueillir tout le monde, mais finalement ce fut organisé de main de maître par le frangin et aussi ma maman.

La première surprise, fut ma grande amie Cindy, qui m’ayant assuré, en bonne traîtresse, qu’elle « serait bien venue, mais bon, Chicago ce n’est pas la porte d’à côté », me rejoignit le vendredi soir à la terrasse d’un café de chez moi où je devisais allégrement avec des camarades sur les libations à venir. Dommage qu’il n’y est eu personne pour filmer, il paraît que ma tête fut fameuse, comme on dit.

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Faire 12 000 kilomètres aller-retour, juste pour trois jours, simplement pour venir me fêter, j’avoue que j’en suis resté coi…

Et si émus que je crois bien que j’ai versé une larme !

Elle m’a expliqué qu’elle devait impérativement rentrer lundi, parce que mardi c’était la rentrée des classes ; là-bas aussi !

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Photo @Sterpin

Après ce fut un week-end de folie, du moins pour moi, du monde, beaucoup de mondes, de divers horizons. De la famille, des copains d’enfance, d’autres de blogues, quelques rares de mon boulot.

Outre Chicago, des Parisiens bien sûr, ceux venus de Bruxelles, de suisses et de partout en France.

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Photo @Sterpin

Des pas croisés depuis des lustres, de magnifiques retrouvailles, certains que l’on découvre… Ou redécouvre…

 

Un mezze libanais en guise de buffet, accompagné de brochette, et bien sûr à boire, du vin de mes potes viticulteurs, sauf pour le champagne…

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Photo @Louise

Le dimanche midi l’on remettait cela à coup de côte de bœuf, pour les survivants, avant que dans un état second et malgré les quelques Klaxons dans ma tête, j’accompagnasse ma grande amie américaine voir la tour Eiffel qu’en amoureuse de Paris, elle ne concevait même pas de manquer !

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Photos @Cyndi

Voilà, ce que j’imaginais juste comme une belle fête s’est un peu transformée en un étrange maelström de bons et beaux sentiments. Un invité, goguenard, me fit remarquer que cela devait faire du bien à l’ego !

C’est vrai !

Je commence tout juste à redescendre de mon petit nuage et je sais au moins une chose :

J’ai des amis formidables !

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Le mot du jour : Jongler, Klaxon
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De A à Z la suite

Il se leva de table et se laissa guider par cette voix surgit d'un passé oublié de tous sauf de lui. Dans le labyrinthe de glace le son frappait d'écho en écho, il marcha longtemps mais le temps ne comptait plus. Il se perdit.
Il se laissa glisser contre une paroi froide et se mit à sangloter comme un enfant. Perdu, il l'était depuis si longtemps, vagabond, au cœur empli de trop d'amour. Comment survivre dans ce monde ou tout avait disparu?
La voix continuait de remuer ses émotions, avec elles un flot d'images venu de son passé d'immortel lui revint, cette rousse qu'il avait quitté dans un bistrot, c'était quand déjà ? Il y a un siècle, deux peut être ... Quitter avant de la voir vieillir. Quel étrange clown était il, à dodeliner de vie en vie ?
L'enfer était glacé, il le savait déjà, pour cela même qu'il était venu ici, chercher a redonner vie à cette autre immortelle qui avait choisi l'anesthésie et le pouvoir pour supporter cette existence qui n'en finirait jamais. Mais son élan, son courage et sa foi fléchissaient. Peut être avait elle raison de renoncer à l'émotion, elle était si douloureuse encore après toutes ces années. Peut être devait-il accepter son emprise de gourou glacé, se reposer au creux de son pouvoir absolu, abandonner. Il s'endormit ainsi, dans les larmes et les doutes et rêva d'une hirondelle, dans une vision infrarouge. La nuit tombait sur sa liberté mais l'oiseau était toujours là, volant dans son cœur à attendre son réveil.

Il se réveilla dans sa chambre. Deuxième fois qu'il y atterrissait sans savoir comment. Que se passait il alors qu'il dormait ? Le portait-on ? Qui ? Sur la table de sa chambre un vieux journal était posé. On y voyait la reine des glaces, avant, bien avant. Ce devait être dans sa première vie, peut être même avant qu'elle ne connaisse son immortalité. Après tout, comparé à lui, elle était si jeune. C'est pour cette photo qu'il avait fait des kilomètres, soulevé des montagnes, pour la noblesse de ce regard ou l'orage couvait encore. Chaque fois qu'il s'était donné une mission, chaque fois il avait pensé que ce serait la dernière mais c'était toujours la pénultième quand approchait son terme. Celle ci risquait vraiment d'être la dernière... S'il ne pouvait mourir, il pouvait cesser de vivre, la tentation était si grande...
Ici, tant de questions ne trouvaient pas de réponses. Il aurait aimé pouvoir gouté au silence de la mort, mais au lieu de ça son cerveau, son cœur tintinnabulaient toujours leur petite musique de vie.

Il était là, debout à côté de son lit, le regard plongé dans le regard de la photo du journal. Il cherchait encore et toujours le moyen d'atteindre ce cœur glacé. Chéri le crapaud apparu, Watt tout de suite après.

- Monsieur a bien dormi ?
- Dîtes moi Watt, comment suis je arrivé dans mon lit ?
- Je ne saurais vous le dire monsieur ?
- Vous ne sauriez ou vous ne voulez pas me le dire ?
- Je ne saurais monsieur, je n'y étais pas. Mais vous même n'en n'avez vous pas gardé le souvenir ?
- Je me suis perdu dans le labyrinthe hier, j'ai fini par m'endormir dans un de vos couloirs glacés et ce matin je m'éveille ici.
- Oh ! et bien voilà un mystère résolu. Ici, ou que vous vous endormiez, vous vous réveillez dans votre lit. C'est une des magies de notre reine des glaces. On peut vite mourir de froid à dormir hors de son lit. Elle a donc veillé a ce que ça n'arrive jamais a personne.

Xénon, ricana intérieurement, mourir de froid, si seulement ...

- Merci Watt, c'est aimable à vous de m'éclairer sur ce qui se passe ici.
- Vous êtes bien urbain Monsieur, je ne fais que mon devoir.

Il disparu et Chéri en même temps.

Xénon se demanda si la reine des glaces avait deviné sa nature d'immortel. Si tel était le cas, le combat en serait encore plus compliqué. Il lui faudrait l'aide de Vénus au moins, pour délivrer ce cœur de sa carapace de glace.

Il brancha son esprit sur le wifi et tenta sa première communication avec le monde extérieur depuis son arrivée. C'est alors que le nom d'origine de la reine des glaces refit surface. Comment avait il pu omettre cette information. Xylène... Comme ce prénom lui allait bien, un liquide incolore, d'odeur agréable et très inflammable. Mais qu'avait elle fait pour ne plus jamais s'enflammer ? Du yoga ? Il rit à cette pensée naïve. Il devait faire un zoom sur le passé de la reine et retrouver l'histoire complète de Xylène, il lui manquait des éléments.

klaxonne

Me reviens les paroles de
Mona Lisa Klaxon

01/09 : k comme klaxonne

Tous ces convois de mariages qui klaxonnent
en passant chaque samedi près de chez nous,
se croyant uniques mais tous pareils.
Et tout ça pour finir souvent en divorces...