lundi, 7 septembre 2015

Queue

Vous savez, depuis quelques années déjà, Wikipédia organise durant tout le mois de septembre de chaque année un concours photo intitulé Wiki loves monuments. Tout le monde peut y participer, pour ce faire il suffit de prendre en photo des monuments historiques, l’idée étant d’enrichir la base de données de photos libres de ces monuments.

Ayant participé depuis 2013, et étant toujours à la bourre durant cette période, rentrée oblige, j’ai prévu le coup il y a quelques mois (je ne sais plus quand exactement, d’ailleurs) en photographiant au moins un monument que j’avais repéré manquant. Je dis au moins un car je me souviens bien des angles, de la lumière à ce moment-là, d’une autre chouette photo (d’un âne !) prise durant la même balade. Oui mais voilà, pas la queue d’une photo à l’horizon, j’ai beau chercher dans tous les dossiers susceptibles de contenir ces photos, pas moyen de les retrouver.

Il semblerait donc qu’elles aient malheureusement fait l’objet d’une suppression de l’appareil sans avoir été transférées auparavant, chose qui n’arrive jamais ne devrait jamais arriver. Mais gasp !

Du coup, je refais l’inventaire des monuments dont il manque la photo dans mon secteur, et je vais organiser 2-3 balades pour prendre quelques photos…

Le calendrier des alphabétiques.

Par Gilsoub

queue (366, je précise)

si les humains en étaient dotés

il faudrait coudre des vêtements pour la laisser passer

et puis

on n'aurait plus besoin de tapette à mouches

pratique d'avoir une queue, non ?

à condition qu'elle soit longue :o)

(je ris tout en écrivant car je connais déjà les petits malins à l'imagination fertile)

Par Gilsoub

Queue parisienne

1999 ou 2000, une jeune femme employée à un guichet, à Paris, me dit après les salutations :

« Ça se voit que vous n’êtes pas Parisien. »

Moi : « Comment vous le voyez ? »

Elle : « Vous avez fait la queue sans montrer d’impatience et vous dites bonjour avec le sourire. »

 

Je n’étais pas Parisien, je m’apprêtais à l’être. Autre souvenir de la même époque, dans un couloir de liaison train-métro-RER sous la gare du nord, au milieu de la foule, un vendeur de journaux criait « Ralentissez ! Ralentissez ! ».

Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : QUEUE.

Cliquez ici pour voir d’autres participations au jeu.

Par Gilsoub

Queue

J’ai déposé mon sac dans le top-case, mis la clé dans le contact et l’ai tournée, enfilé mon casque et ajuster mes gants le temps que l’ordinateur de bord m’indique que je pouvais démarrer, démarré, monté sur ma machine et une fois la béquille latérale repliée commencé à rouler vers la sortie du parking quand tout d’un coup…

… Arbre de Noël sur l’écran, le triangle flashant en rouge et l’indicateur de pression des pneus allumé ! Cacatum merdum me suis-je dit in petto (ça veut dire dans le dedans de toi même que personne d’autre ne peut entendre).

Demi-tour, et retour à la position initiale pour comprendre et agir.

Résultat, une fois observé et découvert l’objet du délit :

Clou de tapissier coupable de crevaison

20 minutes plus tard je repartais du parking pour faire une halte pour regonfler un peu plus mon pneu et arriver enfin au boulot.

Entretemps j’avais ouvert mon kit anti-crevaison, sorti le clou avec mon couteau suisse, agrandi un peu le trou avec la sorte de queue de rat fournie dans le kit, enfilé la mèche dans l’aiguille et une fois celle-ci lubrifiée avec le tube de colle vulcanisante, inséré le tout dans le trou qui attendait vidé de son air, coupé le surplus, vissé le raccord sur la valve de gonflage, vidé les deux petites bonbonnes d’air comprimé dans le pneu qui a ainsi retrouvé quelque 1,8 kg de pression — que j’augmenterai à 2,5 une fois arrivé à la station service la plus proche.

Je n’ai plus qu’à aller faire réparer cette réparation temporaire — mais très efficace — par un professionnel de la profession — qui remplacera cette mèche temporaire par un champignon idoine —, acheter de quoi renouveler les deux cartouches vides et me féliciter d’avoir appris comment réparer un pneu crevé !

Par Gilsoub

28 La queue du winch

Les mots




Lorsqu’il s’agit d’utiliser le mot queue
J’essaie de ne pas en venir aux pires extrémités :
un usage peu glorieux
que je finirai par regretter.

N’en déplaise aux esprits retors
Dont je vois pointer le désaccord 
Certaines facilités me donnant des remords
je les écarte de prime abord.

Je tente donc -par principe-
De m’éviter tout douteux trip
Et de réfléchir plus haut que le slip,
sacré nom d’une pipe !

N’y voyez aucune posture intime  
Pudidonderie et tout le toutim
Seulement une question d’urticaire 
Démangeaison ou réaction salutaire.

N'ayez point à l’esprit l’idée 
De vierge effarouchée
à la pensée de poser verge
Sur un papier aux  berges vierges

Cessez les conjectures capillotractées
A grands tours de winch
vous finiriez piégé et dérangé !
Cessez ou j'appelle David Lynch ...

Par Gilsoub

07/09 : q comme queue

Je déteste faire la queue,
et subir les longues files d'attente.
Et même si je mets parfois du temps à me décider,
les délais de livraison ensuite m’impatientent...

Par Gilsoub

Immersion frugale

La tradition veut qu'on pince la queue du bout des doigts, qu'on penche la tête en arrière et qu'on avale d'un trait. Je parlais bien sûr de l'art d'engloutir le hareng selon la coutume amstellodamoise. A quoi pensiez-vous donc ?!  

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Habituée à ce qu'il m'arrive toujours des mésaventures et de peur qu'une arête ne me reste au fond de la gorge, j'ai préféré déguster mon hareng cru découpé en petits morceaux dans une assiette en carton. Accompagné de pickles et d'oignons. Afin que je ne sois pas la seule à refouler ensuite du goulot, mon mari a commandé du hareng fumé tout aussi odorant que ma portion.  

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Sur la photo suivante, les habitués de ce blog noteront que la chirurgienne qui a opéré mon bras a fait du beau boulot. La cicatrice aurait pu être nettement plus moche.

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Sur un banc du petit port de Volendam, nous avons donc savouré le quatre-heures salé, à la manière des néerlandais. Aux terrasses des cafés alentours, les autres touristes prenaient le café et les petits gateaux.  

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Nous étions prévenus qu'il ne fallait pas aller aux Pays Bas pour la gastronomie. C'est vrai qu'en dehors du Kipsate (poulet Satay) et des hamburgers que servent pratiquement tous les restaurants, il n'y a plus qu'à se rabattre sur le poisson. Nous ne nous en sommes pas privés.

Par Gilsoub