dimanche, 9 février 2025

Portrait...

06 du 52 de Virginie, saison 7

Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.

Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !

Portrait

 

Ce matin, en ouvrant les volets, le mauvais temps s’en est allé ; et toi aussi, tu ne t’es pas réveillé…

98 ans, ou presque. Tout au plus quelques semaines.

 

Sur le rocher de Saint-Guénolé, je regarde l’horizon, la mer redevenue calme. Le vent sèche mes larmes. Je sais que tu aurais aimé le coin, on y aurait effectué de belles virées du côté de la baie d’Audierne.

C’est Grand-Papi, ton père, qui m’a fait faire mes premières balades à Chaumont ; j’avais 7 ans quand il est mort, alors, pour ne pas fatiguer Grand-Mamie, mes vacances suisses se passaient dans votre maison de Serrières, avec mon petit-cousin, qui devenait assez grand pour jouer avec moi ; j’étais jaloux de sa tonne de peluches.

 

Des fois tu m’emmenais dans de courtes excursions, tu me montrais la ferme familiale à Lacombe ou on montait à pied à Chaumont, depuis Fontaine André pour aller manger des gâteaux au beurre chez tante Blanche, à la ferme du château bleu.

 

Lors de vacances communes en France, à Saint-Véran, je dois avoir une dizaine d’années, tu perfectionneras ma technique en ski.

 

Et puis, il y aura ces fameuses vacances à Bever, dans les Grisons, où tu m’initieras aux randonnées alpestres, mon premier 3000, et au petit coup de blanc au bistrot de montagne. Il faut dire que tu aurais pu écrire un guide sur ces lieux, entre les courses avec le club Alpin suisse et celles avec tes jeudistes, tu en as connu !

Tu m’apprendras une règle essentielle :

« tu marches à ton rythme, tu t’en fous d’être devant ou derrière ».

Bien des années après, prenant de l’âge, tu me diras sur un chemin raide, t’asseyant sur une pierre « le sommet est à deux heures, vas-y, je t’attends là, aujourd’hui, je ne peux pas… ». La sagesse du montagnard.

Quand je venais en Suisse, c’est chez vous que j’allais, toujours bien reçu, en bon vivant que tu étais, il y avait toujours une bouteille d’absinthe à l’apéro ou une bouteille d’œil-de-perdrix au frais.

 

Bien sûr tu n’étais pas seul, il y a aussi Tante Clau, dans un an, vous auriez fêté vos 70 ans de mariage, mais aujourd’hui, c’est toi qui es parti, Clau, du haut de ces 98 ans est toujours bon pied bon œil et sûr que, si elle continue comme ça, dans deux ans, on fera son centenaire !

 

Tu as continué de marcher, d’aller faire de petites courses avec tes jeudistes. Vous y étiez de moins en moins d’anciens ; vous faisiez un concours à chaque enterrement de l’un des vôtres : qui serais le dernier ?

Désolé de te dire que tu as perdu !

 

Et puis, ton zona, à la tête, en juillet 2023, fut le début de ta descente aux enfers, un an de douleur effroyable, morale en berne, accélération des affres naturelles de la vieillesse, difficulté à se déplacer, surdité grandissante, perte de la vue. En août cette année, tu décidas que tu avais fait ton temps, dicta ton faire-part, quelques dernières volontés et partit te  coucher en attendant la grande faucheuse.

 

Il y a deux semaines, ce fut les urgences…

 

Brel chantait :

« Mourir, cela n’est rien, mourir, la belle affaire! Mais vieillir, oh, oh vieillir ».

 

Ce 30 janvier tu ne t’es juste pas réveillé, tu es parti rejoindre maman et Doris, tes sœurs aimées ; j’espère que vous faites la fête là-haut…

 

Adieu Walti, adieu Tonton…

 

 

mardi, 4 février 2025

Adieu...

Salut Walti, te voilà en ta dernière demeure, avec vu sur ton lac ; et puis ce soleil au milieu des nuages, comme un clin d’œil que tu nous ferais…

Tchao…

dimanche, 2 février 2025

Art et Ô porte...

05 du 52 de Virginie, saison 7

 

 

Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.

Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !

 

Porte

 

Souvenir d’un voyage à Madère, avec les frangins, et à Funchal, un projet artistique qui a transformé le plus vieux quartier de la ville, en exposition permanente de porte peinte.

 

 

 

 

jeudi, 30 janvier 2025

Le jour d'après...

En venant habiter en Bretonnie, je savais bien la météo hivernale, et notamment les tempêtes ; je crois qu’au fond de moi, j’aime beaucoup quand la nature se fâche et que le spectacle est grandiose, j’ai réussi par le passé quelques photos d’éclairs dont je ne suis pas peu fier !

Cette année, pour notre arrivée, on est gâté ! Je passe sur la pluie abondante, largement plus que la normale pour la saison, paraît-il ! Côté zef, rien de plus habituel pour notre coin : des rafales jusqu’à 127 km/h ; on a vu pire !

Image ©Météo BZH
Image ©Météo BZH

On découvre le plaisir de se blottir confortablement près du poêle, un livre à la main, tandis que dehors le vent hurlant s’en donne à cœur joie. On apprend aussi les bruits de la maison, les lames des volets roulants qui claquent et surtout la charpente qui craque, vraiment, impressionnant des fois, mais bon, il apparaît que c’est naturel.

On a eu de la chance, il y a eu une accalmie pour le déchargement du déménagement, juste entre les deux tempêtes.

Ensuite, il y avait l’émerveillement devant les vagues déchaînées, splendides, que j’ai déjà eu l’occasion de partager avec vous.

Et puis viens le moment où la dépression s’éloigne. Le matin, dans votre lit, vous n’entendez plus le vent souffler. En ouvrant les volets, le ciel est bleu, sans un nuage. En jetant un regard aux infos, vous apprenez que pas très loin, à Redon, les gens sont évacués, les rivières ont débordé, la ville est sous l’eau.

À votre tour, vous sortez pour découvrir les dégâts, car, même si ce n’était pas la plus grosse tempête, elle a été costaude chez vous.

Le premier réflexe, un coup d’œil à votre toit. Tout est OK, les morceaux d’ardoises par terre ne viennent pas de chez vous, mais d’une vieille bâtisse pas vraiment entretenue, au bout de la rue, et dont les coups de vent précédent avaient déjà attaqué le sommet.

 

Vous repassez dans le coin de la soirée mousse, si c’est rigolo à voir, il faut bien avouer que, côté maison, ça salit pas mal, en plus, vu le côté corrosif, il va falloir  que les proprios nettoient vite !

Sur la promenade en bord de mer, vous vous souvenez que l’année dernière, certains commentaires acerbes ont été publiés sur la page de la ville concernant les arrêtés de la mairesse interdisant leurs accès par mauvais temps. Quelques abrutis se plaignaient qu’on leur volât leur liberté suprême d’aller se faire torgnoler par les éléments, qu’on les infantilisait, etc…

Donc, disais-je, je repensais à ces idiots, en regardant, les cailloux, voir parfois les pavés, que les vagues ont balancés au milieu de la chaussée ; au vu de la taille de certains morceaux, on a du mal à s’imaginer la force, la violence du moment !

Et peu plus loin, juste à côté de chez nous, le pauvre mur du fameux domaine des Goélands n’a pas résisté lui non plus,

pas plus que le chemin qui le longe…

Voilà, c’est le jour d’après du début de notre nouvelle vie, et ma foi, je sens que l’on ne va pas s’embêter !

 

mardi, 28 janvier 2025

Tempête Herminia... n°2

Rock & Roll à la Torches (mais où sont les surfeurs ?) :

Et soirée mousse à Penmarc’h :

 

dimanche, 26 janvier 2025

Dans la maison vide...

Voilà, on a quitté Tours définitivement !

Ils étaient deux, pas vraiment des tout jeunes, plutôt du genre fils de fer, à l’opposé de l’idée que l’on se fait d’un déménageur.

Ils connaissaient le métier, mais vider une maison avec plein d’escaliers et beaucoup de cartons de livres, un piano et autre joyeuseté, à deux, ça prend du temps ; huit heures environ…

Mais , c’est fait…

Le ménage aussi est fini, la maison est vide, et propre…

Ça me fait drôle, même si je n’ai aucun regret, c’est une page qui se tourne sur 8 ans de ma vie.

Pour l’Amoureuse, c’est forcément différent, comme elle l’explique sur son blog…

Tempête Herminia...

Deux salles, deux ambiances…

Matin :

 

Après-midi :

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