C’était dimanche à treize heures et deux minutes, j’étais scotché à ma télé pour voir le départ de 29 fous candidats à un tour du monde à la voile, sans escale et sans assistance.

Comme tous les 4 ans le Vendée Globe (je trouve qu’ils auraient dû appeler cela « les Vents du globe ») vient de prendre son envol.

Bien sûr, ayant participé au financement du bateau de Jean le Cam, j’avais mis le tee-shirt de circonstance ; pouvait-on imaginer cette compétition mythique sans le roi Jean ?

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Cette année, le plateau est exceptionnel avec 29 concurrents ; malheureusement, et contrairement aux fois précédentes, aucune femme représentée !

 

Comme d’habitude il y aura plusieurs courses, celles des pros avec équipes et gros budgets, ils sont là pour gagner et la bagarre va être rude. Ils sont environ 6 et le futur vainqueur devrait être parmi eux.

 

Ensuite les autres pros, soit petits nouveaux, soit ceux avec un financement minimum et qui faute de moyen ont des bateaux anciens moins performants, comme le roi Jean, mais qui en cas de casse sur les machines puissantes, mais fragiles des favoris pourrait bien créer la surprise.

 

Enfin, et c’est Sûrement ceux que j’aime le plus, les fous aventuriers dont le but premier est juste de finir la boucle. Je me suis amusé de retrouver parmi eux, Sébastien Destremeau, un des concurrents du Vendée Globe Virtuel de 2008 avec qui je me suis tiré la bourre pendant 3 mois et qui avait fini juste devant moi.

 

Il y a 4 ans, j’avais eu la chance d’être invité sur l’eau pour suivre l’arrivée du vainqueur, François Gabart ; moment d’émotion garantie.

 

Autographe
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Alors, qui pour lui succéder ?

Sur le papier, c’est Armel le Cléach, le mieux préparé, celui qui a déjà fini par deux fois deuxième, qui est favori.

Pour ma part, je crains que la nouvelle technologie des Foils, sans conteste supérieurs en performance, ne soit pas encore suffisamment fiabilisée pour affronter un tour du monde ; la surprise pourrait bien venir de Vincent Riou, vainqueur de l’édition 2004, expérimenté, avec un bateau fiable et rapide d’ancienne génération…

 

Quoi qu’il en soit, la route est longue et les fortunes de mer diverse et varié risquent de rebattre les cartes et de déjouer les pronostics !

 

Et sinon vous pouvez me rejoindre sur le Vendée virtuel de Virtual Regatta. J’y ai deux bateaux, Reinette et Gilsoub. Mon but cette année est de faire mieux qu’en 2008 (3814e) et en 2012 (2858e) et avec plus de 200 000 inscrits, cela ne va pas être de la tarte.

Allez, à l’heure où je vous écris je suis 1080e, je vais me mettre un seau d’eau salé sur la tête pour être dans l’ambiance et j’y retourne ;-)