L’histoire n’est que paradoxe, un 9 novembre 1989 tombait le mur de Berlin rendant leurs libertés à des milliers de personnes, souffle d’espoir pour l’Europe…

Un 9 novembre 2016, les citoyens américains ont élu un type dont une des promesses est de construire un mur encore plus gigantesque contre le Mexique.

Quand le peuple vote pour le populisme le plus vulgaire, l’on peut avoir peur pour l’avenir du monde.

D’un autre côté, soyons honnêtes, l’alternative Clinton ne faisait pas franchement rêver…

Je suis triste pour mes amis américains, c’est la victoire de la bêtise, du populisme, de la vulgarité incarnée, du racisme, du rejet de l’autre ; mais ne soyons pas des donneurs de leçons, nous avons les mêmes chez nous. Une telle alternative nous pend au nez ; une Le Pen ou un Sarko sont aux portes du pouvoir, aussi dangereux que Trump, jouant des mêmes ressorts démagogiques de la peur de l’autre…

Trump, Poutine, Duterte aux Philippines et j’en passe…

On est mal barré !