dimanche, 26 juillet 2015

amour

Putain 

cette chanson est la plus belle des déclarations d'Amour

c'est p't'être parce que j'ai un prénom à la con, moi aussi 

et puis quelqu'un m'a dit que j'étais attachiante

je crois que c'est un compliment

LOL

 

La première…

Et puis un jour, on ose relever la tête. Enfin, pour moi, cela s’est traduit comme cela : j’ai commencé à arpenter la vie en ne contemplant plus le sol, courbé que j’étais sous le poids de mon encombrant boulet, mais redressé, regardant les autres dans les yeux, et l’horizon vers lequel j’allais. Pour être honnête, je m’étais déjà relevé, plus ou moins droit, plein de hardiesse, et puis rapidement, je rebaissais la tête, après tout, c’est notre nature d’être… 

On me disait ici et là que mes congénères étaient bien plus actifs, qu’il se redressait bien plus souvent que moi, et même plus… 
On le disait oui, J’étais jeune, mais eux aussi alors, étais-je normal ? Et plus je me le demandais, moins j’osais relever la tête… 
Et puis un jour est arrivé cette main secourable, différente des autres que je connaissais, du moins quand je dis des autres, je pourrais parler au singulier, parce que…
Elle, elle était plus douce, plus calme, caressante, moi qui n’avais connu alors que de maladroite frénésie. Elle m’a tout de suite mise en confiance, alors fière de mes 16 ans, j’ai relevé la tête, plus haute que je ne l’avais jamais fait, plus droite, Plus ferme que jamais, et puis je l’ai regardé dans les yeux, et là, tout a explosé, comme dans un grand feu d’artifice !

C’est là que j’ai entendu une voix qui disait : « Ne t’en fais pas, cela arrive parfois… Surtout la première fois… »

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Texte initialement paru le 31/03/2008 en participation au Sablier de printemps (amorce 8)
 
 
A ceux qui me demanderont si ce petit texte écrit en 2008 fais partie des souvenir de mes petit cailloux, je répondrais “Joker” ;-)
 
(N’empêche que c’était bien sympa ces “Sablier…” )

_ _
Le mot du jour : Zizi
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Les participants du 366 Alphabétiques

Jusqu'à Z

-Ce conte s’appelait, la belle au bois dormant…

Il vit une ombre passer sur son apparente sérénité. Elle prit la théière et fit le service du thé. Dans tout l’univers, il n’existait pas de geste plus gracieux que ceux qu’elle exécuta à ce moments là. Étonnante, envoutante, reine des glaces. Il allait reprendre le cours de l’histoire quand Watt surgit à nouveau. Xénon pensa ” ce n’est pas possible, il a des antennes celui là, pour apparaitre toujours quand je prend la main” Watt dit :
-Madame vos vélocipèdes sont prêts.
- Merci watt. Savez vous pratiquer cet outil de déplacements ? Xénon ?
- Heu, oui, vélocipède ? Je ne m’attendais pas à en trouver chez vous ! Comment faites vous avec la glace ?

Elle rit.

- Il y a beaucoup de choses que vous ignorez mon cher. C’est notre activité du week-end. Une fois par an seulement nous avons ce plaisir, une faille météorologique, mais cela est mon secret…

Elle sourit et il frissonna. Il aurait bien bu une bonne rasade de Xérès pour se réchauffer le cœur. Elle gagnait toujours et il sentait son cœur se refroidir, mais elle n’était pas seule. Décidément il fallait qu’il se méfie d’avantage de ce Watt. Il n’était pas qu’un animal de foire, un yéti imaginaire, il était bien réel, et sans aucun doute dangereux pour la réussite de sa mission. Peut être devrait il commencer par l’éliminer. Il l’observa à la dérober et le vie prendre un petit comprimé, l’avaler puis disparaitre à nouveau. Il demanda:

- Quel est donc ce petit comprimé que Watt avale en cachette, le secret de sa capacité à disparaitre ?
- Oh vous avez remarqué cela ? Watt ne vas pas apprécier. Ce sont des comprimés de Zinc, indispensable à son organisme, il n’en existe plus dans l’alimentation naturelle ici. Aussi je lui fourni sa dose.
- Est ce ainsi que vous le gardez auprès de vous ?
- Vous alunissez mon cher, Watt est un être qui a choisi de rester, je ne retiens personne prisonnier.

Elle eu un sourire indéfinissable qui lui donna le sentiment d’une bise, un vent glacé sur sa joue. Clopin-clopant, il arriverait à ses fins, il fallait juste qu’il ne mette pas trop de temps, sinon, elle lui glacerait le cœur et il ne pourrait jamais plus repartir.

- Mais vous êtes un divin invité et je me réjouis de votre présence. Il y a en vous une part d’enfance fort intrigante. Fichtre, c’est rafraichissant, vraiment.

Et elle rit de plus belle. Le cœur de Xenon se serrait sous les coups de chaque éclat, il devait réagir, maintenant. Il dit :

- Sans vouloir faire le glouton, le petit déjeuné est vraiment trop petit pour un organisme tel que le mien, serait il possible d’avoir quelque chose de plus consistant à se mettre sous la dent ?

Elle marqua une hésitation, comme si elle pesait, chaque mots avant de donner sa réponse. Ce qu’elle fit alors parut incroyable aux yeux de Xénon. Un nuage de glace s’éleva et les entoura, il eu très chaud pourtant. Bientôt tout fût blanc et elle disparut à ses yeux. Il se sentait seul, mais son appétit de vivre devint encore plus féroce. Le nuage de glace retomba. Sur la table, un banquet de pains chauds, de croissants, de brioches encore fumantes et dont l’odeur lui fit verser une larme, rayonnait sur la table. Elle était assise tout près de lui et lui murmura à l’oreille.

- Jouissez tant qu’il est temps de ces mets délicieux.

Il eu envie de l’embrasser tant ces odeurs chaudes et sucrées et cette voix de miel qu’elle avait prise l’avait chaviré. Il voguait sur un ketch, embarqué dans un flot de désir qui montait en lui et telle une étrange levure faisait gonfler son cœur et brandir son mat. Puis elle disparu, ou plutôt elle s’effaça et tout fut perdu. Avait il rêver ? Il était totalement perdu. Il mit plusieurs minutes à se souvenir, ou il était, ce qu’il était venu accomplir et il se sentit démuni face à la puissance magique de cette reine glacée qui jouait de lui comme d’un instrument de musique. Sur la table, plus aucun met, elle était vide, banche immaculée, au centre de la nappe, un monogramme brodé dont il ne trouva pas le sens. Quel niais était il comparé à elle ! Son optimisme du début lui parut si ridicule. De ce rêve qu’elle avait provoqué, lui restait encore un parfum de cannelle…

Il était venu chercher querelle auprès d’une femme bien plus puissante que lui. Ce n’était qu’une répétition avant la grande bataille et il se sentait déjà vaincu. Si seulement, il pouvait trouver la faille ou plutôt avoir le temps de l’exploiter, si seulement le tintamarre de son esprit pouvait se taire ! Non, ce qu’il lui fallait c’est le moyen de lui mettre un uppercut, rapide et sans merci. Pas assez de temps pour un poison venimeux, ça, c’était son arme à elle. Mais il n’avait pas trouvé encore ce moyen. Il lui fallait de la solitude, un bon whisky et un peu de temps. Il devait soigner la Xérophtalmie dont il avait fait preuve depuis le début et faire face, les yeux grands ouverts sur la vérité de l’ennemie.

C’est alors qu’il entendit une voix sortie d’un passé disparu. Une femme chantait. De sa mémoire anthologique il reconnut Zizi Jeanmaire et le titre “Toto l’aristo”. Etait ce encore une hallucination ? un message ? Venait il de son propre cerveau ou était ce encore un tour de la reine des glaces ?

Zizi

Jeanmaire

Zizi

C’est marrant de trouver encore, de nos jours, des répertoires entiers accessibles au premier venu, juste en lançant la requête idoine sur Google. Comme si on se baladait le zizi à l’air dans la rue :

"index of /private"

J’ai trouvé des films, de la musique, des séries, des logiciels, des photos, …

J’en ai même trouvé avec des URLs d’accès en HTTPS, pensent-ils probablement être à l’abri avec une connexion chiffrée ?

zizi

un jour j'ai servi

à mes garçons quand ils étaient petits

un plat de gnocchis

et je leur ai dis

"on va manger des zizis !"

ils m'ont regardé

avec des yeux ahuris

et

on a bien ri

26/07 : z comme zizi

Parler de zizi ici à risquer la censure
en ayant omis de souhaiter le 29 avril
un bon anniversaire à Zizi Jeanmaire,
serait maladroit, indélicat et grossier.