J’ai beau chercher, je ne me trouve pas de gourou.
J’ai rencontré des gens que j’ai admirés pour ce qu’ils ont fait,
Certains maîtres dans leur domaine qui m’ont inspiré.
J’ai même eu une muse que j’aimais beaucoup…
Mais le seul gourou que je me connais, c’est moi-même !
Je me suis d’une fidélité à toute épreuve ; c’est dingue, vous ne trouvez pas ?
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Le mot du jour : Gourou
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques
Par Gilsoub
Pas de gourou, des maîtres
en photos, ceux qui m’ont donné envie
ceux qui m’ont appris,
ceux que j’aime.
Par Gilsoub
Pas de gourou, des maîtres
en photos, ceux qui m’ont donné envie
ceux qui m’ont appris,
ceux que j’aime.
Par Gilsoub
Pas besoin d’être un gourou de…
Voilà comment j’aurais pu commencer ce billet histoire de satisfaire à la contrainte du jour, ce qui aurait été une façon somme toute bien commune de faire ; alors que je si commençais par :
Je suis un gourou de …
Le lecteur aurait tôt fait d’interpréter ceci comme bien présomptueux, forcément, puisque je ne suis le gourou de rien du tout. Cela dit, il existe quelques petits domaines en informatique où je tire correctement mon épingle du jeu ; cela pourrait tout à fait amener certains d’entre ceux qui me lisent pour me considérer comme tel.
La voie du gourou ne mène qu’à la porte du gourou.
Rabindranath , À quatre voix
Il y a aussi le classique :
Autrefois j’ai un eu un gourou en …
Et là je serais parti pour quelques alinéas d’histoires anciennes et pas forcément passionnantes datant du début de ma carrière — ce qui est en fait tout à fait véridique.
Mais finalement je crois que je préfère cette citation :
En réalité, le gourou habite en vous et vous ne réaliserez rien tant que vous n’aurez pas découvert votre gourou intérieur.
Mâ Ananda
Pas vous ?
Par Gilsoub
Le premier gourou dont j'ai entendu parler
fut le Maharishi Mahesh Yogi (1917-2008)
qui a tant influencé, à partir de 1967,
les Beatles, leurs vies, leurs œuvres.
Par Gilsoub
Il y a très longtemps (dans les premières années où je travaillais), j’ai assisté à une conférence sur les rites funéraires dans l’antiquité égyptienne. Le conférencier, invité par l’école des Beaux Arts, était passionnant, et même subjuguant. À la fin de la conférence, j’ai acheté son livre sur le sujet de la soirée, je suis parti aussitôt, délaissant l’attroupement autour de l’auteur.
Quelques jours après, j’étais de passage chez mes parents, ils regardaient à la télévision une émission sur les sectes, on y a parlé d’une secte très dangereuse, et dans le rôle d’une sorte de bras droit du « gourou », j’ai entendu le nom de et reconnu l’auteur-conférencier…
J’ai pensé qu’il avait pu commencer à embrigader des gens qui auparavant avaient été séduits par sa conférence, comme je l’avais été… Un grand malaise récurrent m’a poursuivi pendant des années. Ça va mieux, je n’y ai repensé aujourd’hui que parce que gourou est dans le jeu des 366 Alphabétiques. Je n’ai jamais lu le livre, je ne l’ai ni revendu ni donné, peut-être l’ai-je détruit…
Par Gilsoub