lundi, 24 août 2015

Colibri

Le minuscule zozio qui bat
des ailes frénétiquement
pour se nourrir.
M’étonne pas qu’il ne soit pas%% en surpoids celui-là !
Hier, j’ai fait pour la première fois
de la crême patissière.
Je l’ai aromatisé au citron vert, grâce à de l’huile essentielle.

26 Le colibri de l'ingénue

Les mots : 





Le colibri – Robert Dodine – 1966- collection privée  

Il s’agit du premier tableau d’une série de cinq que l’artiste a thématisée sous le label «épinard contemporain».
Cette œuvre se veut dans son épure une dénonciation implacable de la société de consommation.
Au premier plan au centre la mer penche symbole des fractures et des déchaînements d’un monde agité.  
Une ligne invisible nous relie -coin droit en haut- au flibustier qui n’apparaît pas mais que l’on devine en une sorte de présence-absence, un lointain-proche angoissant.
Cette figure étrange est convoquée avec gourmandise par l’artiste qui fait ici référence très explicitement aux prédateurs qui préfigurent la globalisation et la mondialisation. 
Inévitable dans la vision du peintre, l’horreur atteint son climax dans l’empilement en haut à gauche de petits rectangles (à moins que ce ne soient des briques –la question mérite d’être posée) qui n'en finissent pas de se fondre dans un néant ascendant.
Etrange inversion de la chute – ascensionnelle donc- qui vient en écho de… l’espoir.
Oui, où trouver et maintenir l’espoir dans le message, comment dépasser la seule dénonciation, pourrait-on se questionner ?
La pleine maîtrise de l’artiste lui permet de le mettre en scène allusivement avec l’ingénue qui se tient sur la plus basse des deux lignes courbes, prête à fendre le tableau en son centre et désignant le précipice qui attend l’humain dans sa condition avec la perte (la fin ?) de l’innocence, la chute faisant passer d’un rouge à un noir quasi-infernal. 
La frêle flamme de l’espoir n’aura guère duré. 
Implacable, Dodine en est d’autant plus précieux.  

24/08 : c comme colibri

Gouttes d'eau jetées par le colibri sur un incendie.
A un tatou agacé disant "tu ne pourras éteindre le feu".
il répond "Je le sais, mais je fais ma part."
Légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi.

Colibri

Moi aussi j’aime la légende du colibri. Et le sphinx colibri photographié par Ksénia, j’aime, j’aime… L’autre jour il y avait ce type qui ne doit pas être un mauvais type dans le fond, mais qui s’est enfermé dans le personnage qu’il s’est créé, toujours hargneux, et agressant en paroles quiconque a une autre opinion que lui, et quand il arrive on entend bien qu’il arrive… Je me suis déjà frotté à lui en restant dans le style « ironique calme » mais là je n’avais pas envie, je suis parti en lui disant d’une voix doucereuse : « Au revoir mon colibri ».  Peut-être est-ce parce que j’avais consulté peu avant la liste des mots à venir du jeu des 366 Alphabétiques que le mot colibri est sorti ? « Au revoir ma douceur » aurait mieux convenu. Toujours est-il que pour une fois il s’est tu un instant, et j’avais presque disparu quand il s’est mis à crier je ne sais plus quoi, je n’ai pas fait attention…


D’autres auteurs inspirés du mot COLIBRI là-bas

Sphinx masqué...

Moro Sphinx dit aussi Sphinx Colibri.

Juste un truc infernal à photographier, faut oublier l’objectif macro et ses 3 bagues allonges, ou alors tu fais une croix sur la mise au point…

Où alors tu as de la chance…

pho1500238.jpg
 

Beaucoup de chance… :siffle:

 

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Le mot du jour : Colibri
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