samedi, 30 juin 2012

Aujourd'hui tout nouveau…

Ce qu’il y a de nouveau aujourd’hui, c’est la fin d’un truc ancien ! Tout d’abord, le minitel, génial engin des années 80, franco français, mais révolutionnaire à l’époque, sans conteste une sorte d’ancêtre de l’internet.

Rendez-vous compte, l’on pouvait avoir les horaires de train chez vous, sur un écran, réserver des billets de spectacle (tiens Pink Floyd en 94 !) ou encore avoir des conversations cochonnes et onéreuses via clavier interposé…

3615SNCF, 3615FNAC, 3615ULLA…

Je me rappelle de soirée de rigolade chez un copain travaillant pour un minitel rose. Ce gros barbu incarnait à lui tout seul, une dizaine de blondes, brunes ou rousses, à la demande…



(146/366)

D’autre 366 à prise rapide…

Je marche…

Sur le bord de la vie, j’ai repris le chemin, je marche

Rejetant les chimères de tous ces rêves vains, je marche

Sur le bord du trottoir le gouffre de l’enfance, je marche

Ne pas tomber dedans, simple histoire de confiance, je marche

Ce dire que tout va bien, non je n’ai pas de doute, je marche

Ce n’est que pieux mensonge pour reprendre la route, je marche



Mettre un pied devant l’autre, aligner tous mes pas, je marche

Oublier tout ce temps, pas de mea-culpa, je marche

Qu’il soit posé forcé ou au pas cadencé, je marche

Et si c’est le coeur triste ce n’est pas insensé, je marche

S’ils ne sont pas droit les sentiers de l’amour, je marche

M’éloignant peu ou prou du terrible toujours, je marche



Souvenir délétère d’un été trop torride, je marche

Mes pensées sont en fuite, mes espoirs trop arides, je marche

Persistance rétinienne de ta peau mordorée, je marche

Et de ce grain si doux aux fragrances adorées, je marche

Rengorger tous mes pleurs, affronter toutes mes peurs, je marche

Bannir la tristesse, choisir la bonne humeur, je marche



Et faire semblant d’y croire, hypocrisie vitale, je marche

D’un monde où tout va bien et d’y croire c’est génial, je marche

Quand nous faisions l’amour, ne plus trop y penser, je marche

Le bleu de tes yeux, ne plus pouvoir m’y lancer, je marche

Oublier tous ces mots qui donnait le sourire, je marche

Les ranger soigneusement dans la case souvenir, je marche



Ou donc mène cette route sinueuse, tourmentée, je marche

peu m’importe, c’est ma vie nouvellement orientée, je marche

Sur les routes bitumeuses, les chemins caillouteux je marche

Et le sourire aux lèvres de souvenir juteux, je marche

Et quand je pense à toi, je me dis droit devant tu marche

Sur un autre chemin, je te sais, je te sens, tu marches


Le chemin...

Musique maestro...


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