Allez, aujourd’hui je triche un peu en ressortant un texte déjà publié en Novembre 2010…
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Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me fîtes bander
Sont-ce de vos cheveux,
La rousseur flamboyante
Et de vos yeux, la verdeur de l’amande
De votre poitrine l’élégante arrogance
Ou la tendre courbure d’une callipyge [1] déesse,
Dont l’exquise pureté, frôlait l’œuvre d’art
De vous voir ainsi, mon sang ne fit qu’un tour,
S’arrêtant, embarrassant tracas
Dans un lieu précis de mon anatomie.
Le grand et arrogant bellâtre accroché à vos basques,
Plus sûrement qu’une culotte sur une nonne proposante
Mit fin à tout espoir de régler à deux mon tourment du moment
C’est avec regret que je dû derechef
De ma main vengeresse, calmer ces promptes ardeurs,
Rêvant que de votre bouche pulpeuse, un simple pompier calme mes chaleurs
Vous souffrirez Madame, qu’en de rares solitaires soirées
Plus qu’une autre passante, mon esprit affamé en appelle à vous,
Gourgandine éphémère de mes rêves délétères
Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me ferez bander
(097/366)
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[1] Callipyge : Qui a de belles fesses
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