Station Montparnasse, au bout du tapis roulant, côté gare.
Une femme, la trentaine belle, brune, apparemment en tenue d’apparat ; jolie robe rouge sur de belles jambes fuselées et un décolleté à faire frémir n’importe quel mâle passant à proximité.
Elle attend là, scrutant les têtes pressées dégurgitées par le tapis.
Il est 17 heures, j’en suis.
Au passage, une volute de ce parfum à numéro que j’aime tant.
Dans ma tête, Brassens chante les passantes.
Quelques mètres plus loin, les escaliers mécaniques.
En haut, un homme jeune, la trentaine, bien mis, une veste de costume malgré la chaleur sur une chemise blanche, un petit pantalon à pince, il observe attentivement, l’air anxieux celles qui montent pressées d’attraper leur train.
Et si ces deux-là avaient rendez-vous ensemble ?
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