dimanche, 9 août 2015

Lettres de noblesse...

 

[Conférées par l’Empereur Rodolphe II à la date du 13 janvier 1598 à Martin KRIEGELSTEIN et ses descendants, hommes et femmes.]

 

Nous, Rodolphe, par la Grâce de Dieu, empereur romain de l’Empire de Germanie, de Hongrie, Bohême, Dalmatie, Croatie et Slavonie, Roi-Archiduc d’Autriche, Duc de Bourgogne, de Brabant, Styrie, Carinthie, Crain ( ?), Luxembourg, Haute et Basse Silésie, Prince de Souabe, Margrave du Saint-Empire Romain, de Burgau, de Moravie et de Haute et Basse Lusace, Comte souverain de Habsburg, Tyrol, etc…, Landgrave d’Alsace, Seigneur de la Marche de Portenau et de Salins etc…, reconnaissons publiquement par cette lettre et portons à la connaissance de tous…. combien, Nous, du haut de notre Grandeur et Dignité d’Empereur par la grâce de Dieu, combien Nous sommes portés à considérer favorablement et à faire honneur à tous moments à ceux qui nous servent… 

 

Ainsi donc Notre grâce Impériale est portée à honorer et récompenser bien davantage encore ceux dont les parents et ancêtres ont fait preuve également depuis longtemps de vertu et respectabilité parfaites envers Nous, le Saint-Empire et la Maison d’Autriche, et les ont parfaitement servis avec le plus grand zèle.

 

Aussi, considérant la noblesse de mœurs, la vertu et la raison de notre cher et fidèle Martin KRIEGELSTEIN, que l’on nous a vantées maintes fois, ainsi que le zèle parfait de ses ascendants et de lui-même jusqu’à ce jour, en conséquence, nous faisons à Martin KRIEGELSTEIN, ainsi qu’à tous ses descendants légitimes, et les descendants de ses descendants, hommes et femmes, la Grâce de les faire accéder à tout jamais à l’état et grade de la Noblesse du Saint-Empire et de notre Royaume, et de les élever aux rangs et dignités de chevaliers-barons avec droit de prendre part aux tournois, et de faire partie, dans la société, de la Noblesse.

 

Considérant que ses ascendants ont aussi mérité d’être de la Noblesse, nous lui accordons ainsi qu’à ses descendants les armoiries et emblèmes suivants : [suit une description détaillée et l’avis que la représentation en couleur de ces armoiries est jointe au document. Vient ensuite une description détaillée des prérogatives attachées au titre de Baron, par exemple] : Prendre part aux chasses, aux tournois, aux campagnes guerrières, aux campements, pique-niques impériaux, etc…

 

Droit est donné en plus de porter dans tous les écrits, traités, actes etc… le nom de VON WANDELBURG, et de se faire ainsi appeler par les autres. [L’Empereur insiste pendant une demi-page sur le fait que] cela concerne aussi tous les descendants, hommes et femmes, POUR L’ETERNITE ! ! ! 

 

Rodolphe en avertit tous les Princes Electeurs, Prélats, Barons, Capitaines etc…etc… ainsi que les Communes et tous ses sujets en général, et exige d’eux que son « fort prisé » Martin KRIEGELSTEIN soit considéré comme sus-dit, honoré et respecté.. Faute de quoi, si quelqu’un fait obstacle à ces privilèges et honneurs conférés à Martin KRIEGELSTEIN, il encourra la disgrâce de l’Empereur et une amende de 50 Marks d’or fin, touchée par moitié par le trésor impérial et par moitié par M.Kriegelstein ou ses descendants.

 

Ces décisions sont imprescriptibles, attestées par le présent document, scellées de notre Sceau Impérial en notre château royal de Prague, le 13 janvier de l’An de Grâce 1598 après la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ, l’an 1523 du Saint-Empire Romain, 1526 de l’Empire Hongrois, 1523 de Bohême.

 

Signé de sa propre main par Rodolphe, revêtu ensuite de l’inscription « Ad Mandatum Sacrae Caesarae Majestatis Proprium » et la signature manuscrite de Dietz, et cette lettre portant le grand sceau impérial de cire rouge est conservée dans un étui muni d’un lien doré.

 

[Celui qui a recopié en copie certifiée conforme ces lettres de noblesse, le 19 février 1784 d’après le parchemin, est un expert juridique assermenté de la ville de Colmar.]

 

Signé Me KLEIN, Greffier.

 

[Document résumé de 5 feuilles d’écriture gothique très serrée établi par Nicole XXXX (Ma tante!) d’après un dossier fourni par Etienne  XXXX mon grand père]

 

Voila comment, douze générations plus tard, de part ma grand-mére descendante du sieur Martin KRIEGELSTEIN , je me retrouve Baron…

Le dimanche c'est Top 50...

N° 1 au Top 50 le 23 février 1987

 

Juste après Elsa, c’est encore une Musique de film qui prend la tête du top 50 pour six semaines. J’avoue que celui-là, je l’avais complètement oublié et si on en a un peu parlé à l’époque, c’est parce qu’Alain Delon, à fait l’adaptation, la production et bien sûr le comédien sur le « Passage ». Pour le reste, il ne semble pas qu’il est laissé un grand souvenir dans les annales cinématographiques françaises.

Et c’est donc Francis Lalane qui chante « On se retrouvera », la chanson de la bande originale composée par son frangin Jean-Félix pour le film de René Manzor, moins connu sous son vrai nom de René Lalane, le troisième frère. Bref une histoire de famille…