C’est marrant, j’ai du mal à accrocher avec Philippe Roth, au point de passer pour un iconoclaste auprès de certains puisqu’il est considéré par beaucoup de mes amis comme un génie littéraire.

Bon, soit.

Soyons honnêtes, ce n’est que le deuxième que je lis.

Le premier était le fameux « La bête qui meure », qui déjà m’avait laissé sur ma faim. Si je comprends bien l’émoi que ce livre a pu provoquer dans une Amérique puritaine, je dois bien avouer qu’il n’y a rien là-dedans qui m’ai exalté au plus haut point.

D’ailleurs, au vu de deux seuls livres que j’ai lus de Roth, il semblerait que le thème du vieil homme qui couche avec des filles bien plus jeunes que lui l’interpelle quelques parts au niveau du vécu.

Dans le « Rabaissement », un vieil acteur dépressif n’arrive plus à jouer ; il est persuadé d’avoir perdu tout son talent. Il tombera amoureux de la fille d’un ami, de 25 ans sa cadette, lesbienne et qui deviendra hétéro pour lui.

Entre amour et sexualité débridés, il reprendra goût à la vie, se moquant des pressions parentales que leur couple atypique suscite chez les parents de sa belle ou de la jalousie maladive de l’ex de cette dernière.

Et puis quand il faut contenter les envies d’une jeunette séductrice, que les fantasmes frôlent la perversité, les choses peuvent se gâter…

L’amour n’est pas toujours si simple…

Une lecture sympathique, bien écrit, mais sans plus…