Et quelle tempête !

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Des rafales de plus de 300 km/h ont soufflé sur le Vanuatu, je n’arrive même pas à imaginer.

 

 

Des coups de tabac, j’en ai connu quelques-uns des fois impressionnants.

Tiens en 95, une queue de Typhon aux Philippines, des vents forts pour nous, mais sans plus, nous assistions au spectacle une bière à la main sur la terrasse de notre ressort - inconscience ? Certainement -, mer très agitée, palmiers qui se pliaient, mais ne rompaient pas et pluie à l’horizontale ; pendant ce temps, plus au nord ils morflaient vraiment, mais cela, on ne l’a appris qu’après !

 

2 semaines plus tard, Hong Kong, alerte Typhon, sur la promenade du front de mer impossible d’aller contre le vent.

 

1999, Paris, des bourrasques à 169 km/h, bien à l’abri chez moi je ne l’ai su que le lendemain je venais de mettre des doubles vitrages, rien vu, rien entendus…

 

L’année dernière, au Guilvinec, des rafales à 100 km/h, face à la mer, juste du mal à tenir debout…

 

Alors, 300 km/h, je me dis que même pas en cauchemars je peux imaginer. Dévastation, destruction, des dizaines d’îlots inaccessibles pour le moment, pire qu’un terrain de guerre. Des morts, des blessés, un bilan encore incertain…

 

Il se trouve qu’une très bonne amie de blogue, que je connais aussi dans la vraie vie, est revenue de là-bas il y a une semaine après six mois à étudier des langues rares, y laissant amis et en quelque sorte un peu de sa famille.

Il suffit de l’avoir entendu une fois parler de ses îles, de ses enfants, de ses habitants, d’avoir entendu l’explication sur la signification d’un mot pour comprendre tout son amour pour le Vanuatu.

 

Depuis quelques jours elle n’est qu’inquiétude, qui ne le serait pas à sa place. Elle a donc décidé d’ouvrir un blogue pour raconter ses îles, et éventuellement nous dire comment l’on peut aider…

 

Pour ma part je viens de faire un don à la Croix-Rouge et j’ose vous inviter à en faire autant après avoir visité le blogue de Nemeren ;-)