J’avais une petite appréhension avant ce concert, comme souvent quand il s’agit d’ancien d’un autre monde, d’une autre époque, celui du rock psychédélique. Rassuré que je suis : le papi se porte bien !

 

Nick Mason n’est certainement pas le membre le plus connu du Pink Floyd, et pourtant, batteur et fondateur du groupe, il est le seul à avoir été présent du début à la fin, le seul à n’avoir jamais été remplacé…

pho1800145.jpg

Il a apporté beaucoup dans le style « Pink Floyd », coté percussion bien sûr, mais aussi dans le triturage des sons qui ont donné cette patte si particulière de leur musique.

 

Dans cette tournée, avec sa formation « Nick Mason’s Saucerful of Secrets », ils reprennent essentiellement des morceaux issus de la genèse des Floyd, entre 65 et 72, moins connus du grand public, et notamment les disques  “Saucerful of secrets”, “The piper at the Gates…”, “More”, “Atom heart mother” ou « Meedle ».

 

Nick Mason se démarque ainsi de ses collègues David Gilmour ou Roger Waters qui dans leurs concerts, préfèrent rejouer les albums d’après 1972 (Animals, Dark side of the moon…), moins confidentiel.

 

Il se démarque également par des concerts dans des salles modestes, sans grand show lumière ou pyrotechnique, mais avec une belle exigence musicale ; à cet égard, l’Olympia offrait toutes les qualités nécessaires.

pho1800147.jpg

Bref ce fut une belle soirée, avec un petit côté nostalgique, d’un grand de la musique des années 70

 

Prochain concert, Hyphen Hyphen, ce devrait être bien différent !