Je manque à tous mes devoirs, Pennac sort un livre et je ne vous en cause même pas !

 

Moi !

 

Je vous ai déjà expliqué que de toute manière, avec Pennac, je ne pouvais pas être neutre ; ceux qui ne savent pas pourquoi (je n’ai pas tant de nouveau lecteur que ça ! Si ? ) peuvent faire quelques recherches dans sur blogue (champ en haut à droite) ou dans l’ancien ( « ? »  toujours en haut à droite !).

 

Donc, revenons à notre livre, en l’occurrence, « La loi du rêveur » !

 

Voilà un récit étrange, où se mêlent souvenir et rêve de l’auteur ; ce dernier nous emmène là où il veut, c’est-à-dire pas là où l’on croit !

 

Ce n’est pas clair ? C’est normal, entre onirisme Félinien, physique des fluides électriques et village engloutis, il vous faudra attendre les tout ultimes pages pour connaître le fin mot des rêveries qui nous sont contés ici, faire le tri entre le vrai, le faux et l’entre-deux !

 

Un bien agréable livre, du Pennac pur jus, qui paradoxalement nous tient éveillés tant que le mot « fin » n’est pas atteint…

4° de couverture :

 

« L’ampoule du projecteur a explosé en plein Fellini. Minne et moi regardions Amarcord du fond de notre lit.

— Ah ! Non ! Merde !

J’ai flanqué une chaise sur une table et je suis monté à l’assaut pour changer l’ampoule carbonisée. Explosion sourde, la maison s’est éteinte, je me suis cassé la figure avec mon échafaudage et ne me suis pas relevé.

Ma femme m’a vu mort au pied du lit conjugal.

De mon côté je revivais ma vie. Il paraît que c’est fréquent. Mais elle ne se déroulait pas exactement comme je l’avais vécue. »

Daniel Pennac.

 

Citation :

 

Pour autant qu’on puisse dater ce genre de naissance, je suis devenu écrivain la nuit de cette conversation avec Louis. J’avais dix ans et j’affirmais à mon meilleur copain que la lumière c’est de l’eau.

- De l’eau, tu es sûr de ce que tu dis ?

- Parfaitement, la lumière c’est de l’eau.

- La lumière électrique ? Celle de notre lampe de chevet ? C’est de la flotte ? 

 

 Les parents s’assoupissaient régulièrement devant l’écran allumé, pour se réveiller en sursaut à ces heures où, l’humanité dormant, la télévision raconte la vie des bêtes. 

 

 

 De quoi parlent les enfants dans leurs chambres d’enfants ?

De leurs parents.

De quoi parlent les parents ?

De leurs enfants.

De quoi parlent les grands-parents ?

De leur santé. 

 

 

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