Et donc mon petit rapport sur la semaine passée, vacances oblige, j’ouvre peu mon ordi, et puis un programme tellement chargé, n’est-ce pas, avant reprise normale des activités…

 

Jeudi 17 août

 

Réveil morose, je sais que c’est mon dernier des vacances en Bretonnie, on part du côté de Dijon récupérer La Merveille à son chantier d’archéologie. 800 bornes quand même, et comme Tours est sur la route, pile au milieu, étape ce soir à la maison !

Surprise, entre alternance de pluie et de chaleur, le jardin  a pris cher, il s’est déguisé en jungle. Quant à l’aquarium, comment dire, un vrai cloaque dans lequel subsiste malgré tout le Scalaire, quelques danios et le choridoras ! Une espèce d’algue gluante recouvre sol et vitre, j’en découvre vite la cause : le minuteur de l’éclairage est en mode forcé et donc allumé 24h sur 24 depuis plusieurs semaines !

Pas glop !

Ce soir c’est donc nettoyage urgent, changement partiel de la flotte, de quoi tenir au moins deux semaines !

 

Vendredi 18 août

 

Levé tôt, avant de repartir, je passe une petite heure dans le jardin pour parer à l’urgence ; contenir la glycine qui s’attaque au mur et au toit du voisin. Je pense qu’à la rentrée je vais la couper, elle ne fleurit jamais et elle est galère à contrôler !

On reprend la route pour Bibracte, petite pause pique-nique au bord d’une rivière du côté de Nevers, avant de finir la route ; longtemps que je n’avais plus conduit sur de la petite départementale ! Croisé deux ou trois gros SUV très à la mode ; c’est clair que la taille de nos routes n’est plus adaptée à celle des voitures de maintenant !

On retrouve une Merveille heureuse et triste en même temps. Heureuse de nous voir et triste de laisser ses copains. Elle nous fait visiter le site et son chantier, c’est très sympa. Elle est intarissable sur l’histoire du coin et ses aventures de la semaine. Elle fait plaisir à voir !

On repart vers Dijon retrouver notre appart RBNB et la canicule.

Soirée sympa, on déambule dans la vieille ville. C’est calme, pas grand monde sauf sur la grande place de la Libération où se retrouvent tous les restaus du coin ; et donc le bruit et les gens…

Samedi 19 août

 

Je pars pour la journée voir la famille à Neuchâtel en Suisse, tandis que les filles visitent Dijon en repérage, des fois que la Merveille vienne y faire ses études l’année prochaine.

 

Je suis arrivé par le Val de Travers via Pontarlier, un peu plus long, mais le plaisir nostalgique de la route de l’enfance quand le lac apparaissait entre les deux montagnes.

Je me rappelle gamin quand le tunnel de la Clusette, au-dessus de Noiraigue, n’existait pas encore. Cette route, étroite, qui serpentait à flanc de montagne, où il n’était pas rare de voir des cailloux au milieu de la route. Les coups de Klaxon avant certains virages, pour prévenir ou les marches arrière pour trouver un endroit où croiser !

Chaque année, jusqu’à notre retour à l’été 76 (le tunnel a ouvert fin 75), la même rengaine : « vivement qu’ils le finissent ce tunnel ! ». Il faut dire que depuis Fontaine André à Neuchâtel, on entendait régulièrement, au loin, les tirs de mine !

Et puis, l’air de rien, papa disait que le tunnel faisait gagner pas loin d’une heure !

 

Plaisir de revoir la famille, cela faisait longtemps, la tante et l’oncle, nonante-six ans, bon pied, bon œil, même si quelques soucis de santé viennent les embêter. Les filets de perches mangés sous les tilleuls de la terrasse du café de la gare étaient succulents. Longtemps que je n’étais pas revenu, et même si ce n’était un passage éclair, c’était une grande bouffée de bonheur.

C’est le coffre plein de chocolats, de cervelas et d’absinthe que j’ai repris la route de Dijon par le sentier des écoliers repassant la frontière du côté de la Brévine.

 

Le soir on s’est offert un bon repas tous les trois pour l’anniversaire de nos 7 ans…

 

Dimanche 20 août

 

Retour à Paris, parti tôt (9 h) pour éviter les embouteillages, direction le frangin.

Je reprends le boulot demain, tandis que l’Amoureuse et la Merveille regagneront la Bretagne pour une dernière dizaine de vacances…