Carnet de voyage, Lanzarotte Jours 1

 

2/11/23

 

Levé à 3h30, le chauffeur vient nous chercher à 4h30 ! J’ai mal dormi, pas tant à cause du voyage, que de la météo !

Outre le fait que l’on n’est pas à l’abri que l’avion ne puisse pas décoller, on nous promet des rafales à 90 km/h sur Orly, et alors que mon réveil sonne, je sais que l’Amoureuse, en Bretonnie, est dans le pic de la tempête, des pointes à 165 km/h sont annoncées sur l’appli de la météo en direct !

J’ai beau savoir qu’elle est à l’abri, la maison est solide et le toit tout neuf, mon cerveau aime bien me faire douter, me susurrer des « tu est sûr ? Et si… Tu sais des fois… Et quand même c’est violent ce qui se passe ! ». Bref, bien malgré moi, je stresse de ne pas savoir que tout va bien !

C’est en Jaguar que nous allons à Orly, la classe !

 

L’avion pour Barcelone est à l’heure et c’est juste avant de couper mon téléphone que je tombe sur l’alerte de la préfecture ! Raisonnablement de quoi me rassurer…

Le vol se passe bien, lever de soleil en direct des nuages, c’est beau !

À Barcelone nous avons trois heures à tuer en attendant le deuxième zinc, 4 en fait, puisqu’il y aura du retard, pour cause de météo et trop de vent à… Lanzarotte !

L’aéroport est cool. il posséde une petite terrasse extérieure bien sympa pour patienter. Les nouvelles de l’amoureuse et des copains de Bretonnie sont bonnes, peu de dégâts chez les uns et les autres ; pour notre part, 2 arbustes buissonnants de 1 mètre de haut sont cassés, ils étaient moches, mais avaient l’avantage d’isoler un peu des voisins…

Arrivé enfin à Lanzarotte, récupération de la voiture de location et direction du RB&B trouvé dans un modeste village au centre de l’Île, à un quart d’heure de l’aéroport et à une demi-heure des points les plus éloignés de l’Île ! Nous sommes reçus par la propriétaire, qui habite les lieux de l’autre côté d’un grand patio rouge au cactus géant.

C’est une Italienne, qui a fait ses études en France et qui vit ici depuis pas mal d’années déjà. Très sympa, chaleureuse, parlant parfaitement la langue de Molière, l’on ne pouvait pas tomber mieux ; si un jour vous allez par là-bas, je vous donne l’adresse sans problème !

Premier Apéro à la santé du frangin resté chez lui le bras dans le plâtre, petit resto populaire très chouette, et dodo, parce que l’air de rien, on a fait onze heures voyage !