Je viens de m’apercevoir, que je n’avais pas fini de vous narrer mon voyage à Lanzarotte, et que je vous avais promis de vous parler de César Manrique, un multi-artiste plasticien, peintre, sculpteur, photographe, architecte, urbaniste et j’en passe !

 

Pour tout connaître de sa vie, je vous invite à aller voir sa page Wikipédia, elle est trés bien faite.

Il faut savoir qu’il est omniprésent à Lanzarotte, on trouve des traces de lui à peu près dans tous les sites dits remarquables de l’Île. Le fameux restaurant que nous n’avons pas testé en haut du  Montañas del Fuego Timanfaya où ils cuisent la viande sur la lave, a été dessiné et décoré par lui.

Il a été un personnage important pour l’Île puisque, écolo avant l’heure, dès les années soixante, il s’est battu pour la préserver, en faire « la plus belle du monde », notamment en obtenant que les constructions restent de style traditionnel et ne dépasse pas deux étages en hauteur. Il préserva ainsi Lanzarotte de la sur construction de type balnéaire qui dénature pas mal d’autres îles des Canaris ; c’est clair que Lanzarotte, à une exception près, n’est pas fait pour le touriste balnéaire dont le seul but est de se faire rôtir sur la plage !

Autant vous dire que j’ai beaucoup aimé le travail de cet artiste !

Nous avons vraiment fait sa connaissance en visitant sa fondation, installée dans sa première maison qu’il se construisit sur un terrain de lave, il y découvrit cinq bulles dont il fit des pièces enterrées.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé, on se sent bien dans ce lieu, un sentiment de calme et de douceur, un peu comme un cocon, même si au vu des couloirs et sols blancs, on ne voudrait pas  avoir à y faire le ménage !

 

 

César Manrique a vécu ici une dizaine d’années, avant que cela ne devienne la Fondation.