Il y a des petits noms comme cela qui énervent quand il s’adresse aux autres et que finalement on aime bien quand on en est le premier bénéficiaire…
Pourquoi je pense irrésistiblement à la chanson d’Anaïs ?
Mais pourquoi donc ?
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Le mot du jour : Chérie
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques
Par Gilsoub
Des rires, des cris, des mots, des larmes, du bruit et de la fureur, et puis le silence. Le silence qui dure autant que la pierre l’est.
Et puis un tout petit bip, un jour, celui d’un téléphone.
Le Chéri est revenu dans ma vie.
Par Gilsoub
Je n’aime pas ce mot,
du tout.
Va savoir pourquoi je trouve
qu’il sent la soumission.
Est-ce que cela aurait
un rapport avec le fait que
mon frère (qui a 9 ans de plus que moi)
hurlait Chérie à sa copine quand
il avait besoin d’elle ?
Par Gilsoub
Chéri — là je m’adresse à mon alter-ego, aka moi-même personnellement, parce que finalement je m’aime plutôt bien, même si… non rien —, chéri donc, si tu voulais bien faire qu’il fasse très très beau pendant le week-end de l’ascension, par forcément chaud, mais beau, c’est-à-dire pas mouillé et pas trop de vent, ça serait Hubert Coule.
Évidemment tout ça aurait des implications sommes toutes assez incroyables, parce que si j’étais en mesure de contrôler la météo, et les cons, tant qu’à faire, eh bien ça serait plus Coule, alors qu’en vérité, je vous le dis, on va être trempé, un peu !
Il paraît que le pantalon de moto hiver que j’ai acheté dernièrement est imperméable, eh bien je vais pouvoir le vérifier, vu que je vais passer le (long) week-end prochain dans le parc régional du Pilat \o/
Cela dit, après ces hors-d’œuvre, j’aimerais bien avoir du temps sec du 23 au 31 mai, surtout dans le sud-est, merci, bisous !
Par Gilsoub
“Chérie je t’aime, chérie je t’adore…”
J’ignore d’où vient cette ritournelle des années soixante
que mon oncle préféré fredonnait sans relâche,
tant et si bien que j’ai exclu “chérie” de mon vocabulaire.
Par Gilsoub
(Jeu des 366 Alphabétiques expliqué là-bas.)
Je n’ai jamais lu Chéri de Colette. Il y a environ quatre ans, j’ai lu ça :
« Maxime, prenez garde aux domestiques !
– Tu as raison, mon amour, obtempéra l’obéissant époux. Notre bonheur est si en dehors de tout et de tous que nous devons le garder pour nous tout seuls. […] »
L’amour se plaît toujours aux propos enfantins et aime les tournures de phrases d’autant plus jeunettes que ceux qui les échangent sont plus éloignés de leurs mois de nourrice.
Et elle se pencha vers lui pour l’embrasser sur le front, mais enivré de son parfum, l’autre tendit les bras, et il ne fallut rien de moins que l’impatience de la femme de chambre, oubliée dans la chambre à côté, pour qu’ils se souvinssent de l’heure qui marche toujours, elle, que l’on rie ou que l’on pleure, que l’on s’embrasse ou que l’on assassine.
Extrait des aventures de Chéri-Bibi par Gaston Leroux. J’avais interrompu ma lecture pour noter cet extrait qui m’avait, me fait rire encore. En dehors de cet extrait, Chéri-Bibi n’est pas vraiment une œuvre sentimentale…
Par Gilsoub
