samedi, 17 janvier 2015

Un après-midi…

« Ce n’est pas tout d’être mon père… »

Voilà une phrase que je n’entendrais certainement jamais…

Voilà…

Voilà…

 

Sinon reçu aujourd’hui une jolie photo par MMS d’une amie qui me remercie.

Lors d’une discussion il y a 3 semaines elle cherchait un endroit magique pour emmener son mec quelques jours si possible au soleil et pour pas cher, je lui ai causé de Maltes…

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Elle me cause donc de la mer, des repas gastronomiques en amoureux pour 30 euros à deux, vin compris, des bars branchés du front de mer de Sliema et de sa vie nocturne, du culturel, aussi un peu, à La Valette (Au moins allez voir Le Caravage). Son seul regret, ne pas avoir rencontré Corto dans son île…

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Et pis aussi, reçu une jolie carte de vœux inattendus qui vient du sud et qui m’a bien fait plaisir…

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Ah ! Et puis c’était aussi aujourd’hui un anniversaire surprise pour une blogocopine, sur une idée d’un cyberpote, on lui a envoyé plein d’entrées pour la saison musicale du nouveau philharmonique

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Bref une journée sympathique…

 

Ce mois-çi : Georges Brassens ; la chanson du jour : Ce n’est pas tout d’être mon père .

(351/397)

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Faites vous même votre malheur…

«Faites-vous même votre malheur», le titre du livre de Paul Watzlawick est à lui seul tout un programme avec même des exercices à pratiquer pour être certain d’être soi-même le principal vecteur de nos malheurs et ne plus, pour cela compter uniquement sur les autres.

Il s’agit en fait pour moi d’une relecture. Je l’avais lu il y a quelques années déjà, alors que je n’étais pas dans une grande forme morale, et à l’époque cet ouvrage souriant m’avait un peu aidé à sortir du trou où je m’échinais à m’enfoncer un peu plus chaque jour !

 

Parodie de ces manuels plus ou moins psy qui fleurissent régulièrement sur les étales des libraires, il nous est bien expliqué ici toutes les méthodes infaillibles pour faire son propre malheur. Ce n’est pas si facile, croyez-moi, mais avec un peu d’entrainement.

 

Sous ses dehors humoristiques, ce livre met le doigt sur nos petits travers psychologiques qui souvent nous font broyer du noir, alors qu’il serait si simple de sourire de ses petits malheurs bien souvent insignifiant. 

 

Psychologue reconnu, fondateur de la fameuse école de Palo Alto reconnu entre autres pour sa «Thérapie Brêve», l’auteur, Paul Waltzlawick est aussi philosophe.

 

Petit livre lut très rapidement, je le conseille à tous ceux qui ont un petit ou grand coup de mou. Un grand éclat de rire sur nos névroses intimes, plein de bon sens et un début de thérapie pas chère !

Pour les autres, n’hésitez pas, en préventif c’est tout aussi bon !

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4e de couverture : 

 

Apprivoiser son malheur est le premier pas vers la joie : le célèbre psychologue Paul Watzlawick, fondateur de l’École de Palo Alto, nous apprend pas à pas à nous réconcilier avec nos névroses les plus banales. Cette étude à l’humour railleur, sous forme de manuel parodique, s’appuie sur des exemples littéraires, philosophiques et historiques. Et révèle au lecteur qu’il tient le bonheur entre ses mains.

 

Né en 1923 à Villach, en Autriche, Paul Watzlawick obtient un doctorat en philosophie et exerce la psychiatrie à Zurich. En Californie, il devient l’une des figures principales de l’École de psychologie critique de Palo Alto, où il décède en 2007.

 

« Et bien malin qui pourrait éviter de reconnaître ses propres comportements dans quelques-uns au moins de ces tableautins acides et cruels ! »

Le Nouvel Observateur

 

 

Quelques citations : 

 

« l’État moderne a si grand besoin de l’impuissance et du malheur toujours croissant de ses citoyens qu’on ne peut laisser la satisfaction d’un tel besoin à la seule initiative individuelle, quelles qu’en soient les bonnes intentions. …/… Être malheureux est certes à la portée du premier venu. Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre malheur sont des techniques qu’il faut apprendre : à cet apprentissage là quelques coups du destin ne suffisent pas.»

 

« Et un enfant de 10 ans vous dira que ce qui est fait est fait et ne peut être défait. Là est d’ailleurs la cause du sérieux ( et de la durée ) épouvantable des traitements psychologiques entrepris par des praticiens compétents. Qu’adviendrait-il de nous si des gens sans cesse plus nombreux se persuadaient que la situation est désespéré, mais qu’elle n’est pas grave ? »

 

« …par conséquent, à supposer que le désespoir et l’insomnie finissent par vous pousser dans le cabinet d’un des équivalents modernes des maîtres zen, ayez soin d’en choisir un qui soit suffisamment prévenu contre la réalité et ses conséquences grisâtres. Allez voir un descendant de Madame Lot, que sa formation encourage à jouer avec vous le jeu numéro 2 avec le passé (cf. P. 23), c’est-à-dire à s’embarquer dans la quête pratiquement infinie des causes dans votre passé, remontant jusqu’à la petite enfance et au-delà. »

 

« Il existe une manière utile et efficace de compliquer sa relation avec autrui. Elle consiste à offrir à son vis-à-vis le choix entre deux possibilités. Dès qu’il en choisit une, on peut lui reprocher de n’avoir pas choisi l’autre. Les experts de la communication appellent ce petit truc « l’alternative illusoire ». »

 

«  Dans les possédés (Dostoïevski) l’un de ses personnages les plus énigmatiques fait la déclaration suivante, qui se rapporte bien à notre sujet :  «tout est bien… Tout. L’homme est malheureux parce qu’il ne sait pas qu’il est heureux. Ce n’est que cela. C’est tout, c’est tout ! Quand on le découvre, on devient heureux aussitôt, à l’instant même… »

Bref, la situation est désespérée, et la solution désespérément simple. »