samedi, 10 juillet 2021

La beauté cachée, des laids, des laids...

251/366. Aujourd’hui, quelque chose que je ne comprendrais jamais…

 

La connerie de certains m’échappe. Voilà un monsieur qui est un habitué de la radio, de la TV, chroniqueur régulier. Il connaît parfaitement les codes de la communication au temps des réseaux sociaux, il est au fait des campagnes genre #metoo ; et le gars, là, l’air de rien, il déclare en avril dans un papier à la T.S.F. :

 

« On a perdu cette notion aujourd’hui des beaux garçons. Quand est-ce qu’on va nous sortir des beaux mecs ou des filles sublimes ? Enfin, vous mettez un poster de Hoshi dans votre chambre, vous ? Mais elle est effrayante. Elle a du talent cette fille, mais qu’elle donne ses chansons à des filles sublimes. »

 

À l’époque, Fabien Lecoeuvre s’est pris des retours de Bâtons bien mérités, quand on est con, on est con comme disait Brassens.

 

Aujourd’hui, c’est Grand Corps malade qui en rajoute une dernière couche bien sentie, avec sa chanson « Les gens beaux » et un texte percutant :

 

Eh, Monsieur, toi qui es nostalgique des chanteurs bien foutus, des bimbos. Faut qu’tu saches un secret important, c’est qu’Brassens n’avait pas de beaux abdominaux. Les auteurs-compositeurs chanteurs ne sont pas forcément des imposteurs. Tu sais monsieur, parfois il faut s’taire: moi, j’veux voir Hoshi sur un poster, »

 

J’adore et en plus le clip est super…

 

 

 

Il y a neuf ans, RedBull…

366 réel à prise rapide.pdf

 

Le samedi c'est Hit-Parade...

N°1 au Hit-Parade le 29 janvier 1982

 

Certainement un des plus gros succès français des années 80. Impossible alors d’y échapper. Présenter comme la première chanson rap française, le duo de « Chagrin d’amour » constitué de Valli et de Gregory Ken va tenir le haut du podium pendant 11 semaines consécutives avec leur mémorable « Chacun fait (c’qui lui plaît ».

D’abord créé  en maquette au début des années 70 par Philippe Bourgoin aux paroles et Gérard Presgurvic à la composition, la chanson reste dans les cartons. Une deuxième version est conçue en 1977, mais n’est toujours pas convaincante. C’est en entendant les paroles au début de « The Magnificent Seven » des Clashs que Philippe Bourgoin à l’idée du fameux « 5 heures du mat, j’ai des frissons… ». Il va alors réécrire la musique dans le genre rap, émergent à ce moment-là. Quant au groupe « Chagrin d’amour », il sera créé pour l’occasion.

Il s’en vendra environ 1200 000 exemplaires ; il faut dire qu’avec l’éclosion des radios libres, la jeune NRJ, par exemple, programmera le morceau jusqu’à 9 fois par jour !

 

Il existe également une excellente parodie des Charlots, qui sans finir numéro un au hit-parade aura un joli succès.