366 Alphabétiques

C’est toujours un souci, le grave.
Trop ou pas assez : ça ne fonctionne pas.
Trop : ça bave, ça résonne.
Pas assez : ça manque de corps.
L’équilibre est souvent délicat à trouver.

Et quand on me dit : “Mais ça te plaît le mixage ?”, je réponds : “Grave !”

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Vingt-cinq ans de boîte, un quart de siècle, ça commence à faire quelques allers-retours entre la maison et le taf, et depuis tout ce temps j’entends régulièrement le : « Toi qui est informaticien, tu peux pas me réparer… [ mettre ici n’importe quel bidule qui se branche de temps en temps à une prise électrique ] ».

Parfois au téléphone, le plus souvent en direct, parfois pendant mes congés ou mes arrêts maladie, le plus souvent pendant les heures de boulot, … Toujours un soulagement à la fin, toujours un merci et puis voilà. Ils repartent contents et j’augmente mes points de karma/compétence/magicien à défaut de ma prime de fin d’année.

La semaine dernière, la dernière arrivée ici, il y a quelques semaines, vient me voir pour un problème perso sur son Mac qui refuse de démarrer, je regarde, j’essaie deux-trois trucs, finit par débloquer l’engin, de quoi lui permettre de faire la 1re sauvegarde (sic) — qui nécessitera finalement un peu plus que ça, c’est-à-dire un formatage avec réinstallation complète —, et ce matin, en arrivant, elle m’apporte un petit cadal !

Eh bien, j’ai soigneusement compté, c’est la 1re fois en 25 ans qu’on me gratifie autrement qu’avec un simple merci et ça fait grave plaisir !

PS : Je vous dit pas ce qu’il y a dedans, sinon je serais obligé de partager, et puis de toute façon, y’en a plus des calissons d’Aix, nan, nan !