samedi, 24 octobre 2015

Zoé à Bercy...

Ce matin, sur le blogue de Charlotine, je me rappelais  des droits imprescriptibles du lecteur que Penach nous avait enseigné en classe bien avant d’en faire profiter le grand public dans «Comme un roman» (à dévorer absolument si ce n’est déjà fait !)

 

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n’importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n’importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.

 

Je crois même que je les avais collés sur mon classeur de français. 

Je m’aperçois avec le temps que j’ai souvent suivis ces préceptes d’une manière assez décomplexés. Jamais je n’ai eu le moindre remord à ne pas finir un livre, il m’est arrivé de sauter des pages chez certain auteur adepte de descriptions parfois fastidieuses qui mettent des 4 page à te décrire la cheminé et ses bibelots. 

Oui je le confesse, j’ai sauté des lignes, sinon des pages dans Balzac ou Flaubert…

j’adore lire à haute voix et je suis certainement un bovaryste* actif…

 

Bref, je vous disais l’autre jour qu’en ce moment je n’arrivais pas à lire quoi que ce soit de sérieux, mais j’ai envie de lire.

C’est ce qui explique certainement que je me suis fait «Zoé à Bercy» de Zoé Shepard, 3e opus d’une série commencé avec «Absolument débordée, ou le paradoxe du fonctionnaire» qui fera un carton certainement en partie grâce au procès que lui intentassent quelques pontes politicards qui se seraient reconnus dans les personnages caricaturaux (quoique !) du roman ; perso, si c’était vrai, à leur place, j’aurais plutôt fermé ma gueule ! ( À l’époque j’avais écris sur cette histoire, depuis j’ai lu le livre…)

Mais comme le ridicule ne tue pas…

 

Bref, voilà que notre Zoé, haute fonctionnaire, histoire de se mettre au vert et de changer d’air se fait muter et se retrouve en poste au Ministére de l’économie. Tout irait bien entre le boulot et ses jumeaux si le destin ne lui remettait pas dans les pattes Coconne, son ancienne assistante. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que par les mystères de la politique et des médias réunis le Don, son patron d’autrefois se retrouve propulsé ministre. 

 

 Il y a longtemps, Zoé racontait ses petites histoires, Inspiré de sa réalité professionnel, dans un blogue ; déjà à l’époque je lisais, je me marrais bien et puis un jour elle a décidé d’en faire un livre.

 

Ça ne vole pas haut, ce n’est pas de la grande littérature, soyons honnêtes, mais  cela reste bien écrit et on rigole beaucoup, surtout si comme moi vous avez eu la chance de travailler dans un ministère/grande administration ; il y a des trucs qui ne s’inventent pas ! 

Son style est enjoué et d’un cynisme délicieux. Le genre de bouquin divertissant, idéal pour se dérider les neurones sans se prendre la tête. 

 

La suite va être difficile à faire, parce qu’à part le Don président de la république, je ne vois pas…

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4e de couverture :  

 

Elle a dénoncé les dérives du service public avec un humour ravageur. Mise à pied par sa hiérarchie, elle a persisté en racontant l’application absurde des trente-cinq heures (par mois) dans une mairie de province. Après le succès phénoménal de «Absolument débordée» et de «Ta carrière est finie», Zoé Shepard récidive !

Bien plus irrésistibles et pas moins édifiantes qu’un rapport de la Cour des comptes, voici ses nouvelles aventures à Bercy, où Zoé découvre vite qu’au ministère des Finances, le rêve de tout fonctionnaire, c’est pareil qu’ailleurs… en pire ! Surtout lorsque l’on a pour dir’ com Herr Kaiser (qui confond féminisme et promotion canapé), pour assistante l’indéboulonnable Coconne (qui se croit au Palais omnisports) et pour Ministre du Budget le Don, ce petit maire de province dont Zoé pensait être débarrassée…

Un tableau aussi drôle que désespérant (de vérité) de l’administration française à son plus haut niveau.

 

 

*Bovarysme : Attitude consistant à s’enfuir dans l’imaginaire par insatisfaction.

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Livre : Quand le sage expose l'idée, l'imbécile brûle le livre.... Lire Livre

Livre

Depuis hier nous sommes à la maison du bord de l'eau. En préparant mes bagages, j'ai commencé par mettre dans le sac les livres en attente :

- L'arabe du futur 1 et 2 de Riad Sattouf, recommandés par ma libraire et par Gilsoub
- Le Royaume d'Emmanuel Carrère que j'ai enfin pu retirer à la médiathèque de ma ville; j'ai été si longtemps sur liste d'attente que j'avais presque oublié; je ne sais plus si j'ai vraiment envie de le lire....
- Asmara et les causes perdues de Jean Christophe Rufin, suggéré par le club de lecture auquel je participe. J'aime bien Rufin et ne connais pas celui là.
Voilà, pour une dizaine de jours ici, je ne devrais pas m'ennuyer et n'aurai pas besoin d'aller à la médiathèque du village.

La lecture est sans conteste mon occupation favorite: j'adore bouquiner, je déguste les livres comme une gourmandise; comme j'ai été bien élevée, même si je n'aime pas, j'insiste un peu, je laisse de côté et je reviens, je ne me fie pas aux premières bouchées...Je donne à l'auteur sa chance jusque vers la 100 ème page. Si vraiment cela ne passe pas, à ce moment là, j'abandonne. Mais quand j'aime, je dévore et le livre envahit la maison.

Livre

Bon, je consulte depuis hier le grand livre de Dotclear et son coéquipier Clearbricks est j’en suis arrivé à la conclusion suivante, ou plutôt aux conclusions suivantes :

  1. Clearbricks sait faire du REST, mais, c’est ultra basique : pas de gestion des verbes HTTP (POST, GET, UPDATE, DELETE), pas plus d’authentification (ne serait-ce que via un jeton dans le header) — en même temps l’authentification n’est pas spécifique à REST —, et le format de réponse est du XML et puis c’est tout.
  2. Côté Dotclear la gestion du REST se limite aux services utilisés dans l’administration, donc pas plus de gestion d’authentification là non plus et comme il s’appuie sur Clearbricks, c’est du XML.

Bref, spa gagné pour mon grand projet secret de développer une appli mobile pour gérer un blog Dotclear qui s’appuierait sur un serveur REST côté Dotclear !

Cela étant, pour la partie format de réponse, c’est assez simple à gérer puisqu’il suffi(rai)t de traiter l’entête Accept de la requête qui doit normalement spécifier le format attendu (XML, JSON, …)

Pour les verbes CRUD, c’est plus une affaire de conception du serveur côté Dotclear. On pourrait même envisager de s’en passer et de tout traiter comme aujourd’hui (GET ou POST indifférencié).

Pour l’authentification ce que j’ai lu pour l’instant, et si je voulais faire ça dans les règles, il faudrait que je passe par une phase d’authentification HTTP, mais même le mode digest de cette dernière me paraît pas très secure. J’avoue que je suis un peu dans le brouillard pour l’instant à ce sujet.

Donc pour commencer, soit je pars from scratch en codant un plugin qui va servir de serveur REST un peu plus évolué que l’actuel, soit je complète l’existant — ça devrait se faire facilement pour le format de réponse, au moins pour ajouter la gestion du JSON.

Si vous avez des idées, avis, infos sur tout ça, je suis preneur !

24/10 : l comme livre

Ce gars livre
pour une livre sterling.
des livres
qui pèsent une livre.

Mange t-on de la tête de veau en Islande ?

IMG_5248

Quand je vois l’annonce d’une soirée tête de veau dansante (ce qui n’est pas rare par chez moi), j’imagine un bal masqué où chacun(e) porte une tête de veau.

Au-dessus du tract pour la soirée tête de veau dansante, le livre de Jón Kalman Stefánsson est son roman Entre ciel et terre, que je n’avais pas nommé dans ce billet champêtre où vous pouviez, pouvez encore, en lire un extrait.

C’est Jean-Claude Touzeil alias Topa, du Biloba, qui m’a donné envie de lire ce livre, et je l’ai aperçu dans une librairie cet été ; je croyais que Topa en avait parlé il y a quelques mois, or, son billet date du mois d’août 2013.

C’est le premier volume d’une triologie :

Stefansson-trilogie

Je n’ai pas encore ouvert le troisième ;  je me demande si, folio y étant inscrit à gauche alors qu’il est à droite sur les deux autres, ce ne serait pas une contrefaçon, possible car il me semble que ces derniers temps Jón Kalman Stefánsson rencontre un petit succès. Ou alors des Décideurs ont décidé que Jón Kalman Stefánsson serait La Nouvelle Sensation. Un nouveau roman de lui est bien placé sur tous les étals (de livres, pas encore au milieu des poissons) entre les habituelles vedettes de la littérature.

En septembre au cours d’une marche, une randonneuse qui me connaît peu me demande si je lis… Je lui parle de Jón Kalman Stefánsson… Elle avait déjà lu Entre ciel et terre et La tristesse des anges, attendait que la suite sorte « en poche »… Je l’ai revue récemment, elle a lu La tristesse des anges, elle a acheté D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pied, le roman du même auteur paru dernièrement, « en grand parce que je ne pouvais pas attendre » dit-elle.

Jón Kalman Stefánsson est traduit en Français par Éric Boury ; en attendant de savoir lire l’Islandais, sa traduction me paraît très belle…

Stefansson-debut

 

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Bonus

On peut visiter l’Islande, guidé(e) par Jón Kalman Stefánsson, en oyant ce numéro de L’heure des rêveurs (qui dure 50 minutes) :

 

L’heure des rêveurs, c’est du passé, Zoé Varier présente maintenant sur France Inter le vendredi entre 20h et 21h D’ici, d’ailleurs ; elle invite chaque semaine une personne qui est comme le titre de l’émission l’indique.