366 Alphabétiques

J’étais tranquillement en train de déambuler en robe de chambre dans le jardin, avec mon appareil photo autour du coup, à la recherche d’une salle de bain quand j’ai soudain réalisé que cette dernière devait forcément se trouver dans la maison et pas dehors. Eh oui, parfois, on fait des rêves étranges, que voulez-vous !

Je rebrousse donc chemin et me voilà à marcher sur la terrasse vers la porte-fenêtre quand soudain, au détour du petit jardin japonais qui orne le centre de la terrasse j’aperçois du coin de l’œil un mouvement. Je m’arrête, observe un peu et fini par découvrir un animal assez étrange de l’autre côté de la terrasse.

Quatre hautes pattes fines, un corps longiligne, une tête qui ressemblait à un cochon — vous savez le petit jouet auquel on retire les pattes, la queue en tire-bouchon, … — d’une hauteur d’environ 60 centimètres et plus du double en longueur. Une jolie bestiole donc avec un aspect général de tournesol. Eh oui, parfois, on fait des rêves étranges, que voulez-vous !

À ce moment je me dis que je suis mal placé pour faire une jolie photo, je me déplace un peu et me retrouve face à face et à découvert alors que la bestiole apparemment plutôt agressive s’élance vers moi.

J’étais juste en train de me dire que ma photo allait être ratée pour cause de mauvais angle quand je me suis réveillé et ai découvert ceci :

Impressionnant n’est-ce pas ?

Bon, en fait, même si mes rêves sont étranges, ça ne va pas aussi loin que ça, ou alors je suis dans la 4e dimension — j’ai toujours adoré cette série, « The Twilight Zone » ; en fait, mes veines sont justes assez pénibles à trouver et que les infirmiers et aide-soignants ont simplement du mal à les choper pour me vider de mon sang

Je ne suis pas douillet, loin de là, pas non plus un freluquet je pense, mais à force, ça finit par faire beaucoup de trous. Surtout qu’on recommence une petite séance la semaine prochaine.

Vivement 2016, parce que 2015, en gros, en général et en détail, a été une année assez pourrie, n’est-ce pas ?

Guérir, quelle belle action...
Délivrer du mal,
apaiser les douleurs
et libérer des travers.