lundi, 14 décembre 2015

Ma grande dame...

Après les Champs-Élysées, en route pour ma grande dame parisienne.

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Cette semaine, elle est éclairée différemment et elle arbore un compteur. C’est une performance sportive et artistique en honneur de la COP21.

 

Deux mois que les places étaient réservées pour 20 heures, direction le troisième étage.

Ce coup-ci, la chance est avec nous, il fait beau.

Pour nous deux, souvenir de nos 20 ans où je lui avais fait découvrir Paris vu de haut, contre vent et sans marée.

C’était déjà en décembre et il faisait froid !

Pour ses enfants, c’était la première fois qu’ils montaient sur la tour Eiffel.

Au lieu du faisceau habituel qui fait le tour tel un phare en pleine mer, là, il y a plusieurs rayons qui jouent dans le ciel, donnant des fois un petit air de film de science-fiction ; genre Mars attaque.

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Redescente, passage au second, vite fait, puis le premier très décevant : mais pourquoi donc avoir installé une patinoire au premier étage. C’est moche et cela prend de la place ! Et puis les planchers en verre c’est bien et impressionnant… À condition que les vitres soient propres ; parce que là on ne distingue à peine le sol…

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Bref ma grande dame restera toujours mon amour parisien, mon monument préféré, mais des fois je me dis que certain créatif devrait franchement arrêter d’avoir des idées, ou réinventer le concept de simplicité, juste comme ça…

 

En bas, à notre vue, une kyrielle de revendeurs à la sauvette se sauva brusquement ; à moins que ce ne soit l’arrivée impromptue de représentant de l’ordre public.

 

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Le mot du jour : Kyriel
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Juteuse

Juteuse, je sais pas si elle l’était, mais la côte de bœuf qui grillait doucement sur le barbecue cette nuit, dans mes songes, devait être gouteuse ! Je fais parfois des rêves bizarres, d’aucuns d’ailleurs les nommeraient plutôt des cauchemars, mais ça fait bien longtemps, en fait, que je n’en ai pas fait, de cauchemars, ces moments où ma vie est en danger et où je suis obligé de fuir en courant et que les pieds collent au sol et que les jambes sont lourdes, vous savez…

Donc, cette nuit, je n’ai pas eu le temps de planter mes dents dans la barbaque, je suis passé à autre chose avant même qu’elle atterrisse dans mon assiette, c’est ballot !

Tiens, ce matin, s’il faisait un peu plus beau, je serais bien allé faire un petit tour en moto. Ça commence à me manquer depuis plus de dix jours que j’ai pas roulé. J’espère que d’ici une semaine ou deux j’aurai l’occasion d’en refaire, et que la météo m’en donnera l’occasion !

Ces derniers jours, l’échéance approchant[1], je n’ai pas eu la tête à me remettre le nez dans le code ; pourtant je sais par avance que c’est un bon moyen pour me vider la tête, et souvent assez satisfaisant — j’adore créer des trucs, développer et constater de visu que ce que je code fonctionne comme attendu. Le meilleur moyen, en général, est, pour moi, de reprendre un ticket en souffrance et commencer à essayer de le corriger. C’est souvent, quasiment toujours, ce qui m’a remis le pied à l’étrier.

En parlant de code et de Dotclear, je commence à trouver que le gestionnaire de média commence à ressembler, question fonctionnalités, à ce que j’aimerais qu’il soit. Reste encore un peu de « design » à faire, ça reste encore un peu bordélique, mais l’essentiel tourne, c’est déjà pas mal.

Autant je trouve que les préférences utilisateurs sont assez bien rangées, autant je pense que les réglages du blog sont un sacré foutoir. Pas de distinction entre ce qui relève du fonctionnement et de la présentation, c’est rangé dans l’ordre des plugins installés et donc pas très intuitif je pense. Faudrait qu’on mette un semblant d’ordre la dedans, idéalement pour la 2.9.

To be continued… (may be)

Note

[1] Demain en début d’après-midi, admission à l’hosto, mercredi intervention, et normalement sortie le jeudi, voire le vendredi, je ne sais pas encore.

42 Kyrielle et le quotidien

Les mots 


-Tu te souviens de Kyrielle ?
-Bien sûr ! Kyrielle était une clown funambule.

Et les deux amis d’évoquer le numéro lumineux de l’artiste qui jouait en suspension avec le mystère. Les ombres passaient, disparaissaient.
Nuages flottants, fils invisibles, un festival visuel…sans un mot.
Rencontre en altitude de l’humour et de la poésie.

Dire qu’ils s’y étaient rendus à l’improviste.
Sourires.

- Ah oui, c’était drôlement bien.
- J’ai appris qu’elle a mis fin à ses jours. Incroyable.
- Putain, elle s’est flinguée ?
- Hélas.

Et sans un mot.

Elle qui aspirait à un ailleurs délesté des pesanteurs, tourné vers le rêve, léger…
On ne sait ce qui l’a rattrapée. 
Mais le quotidien âpre et cruel l’a happée.


14/12 : k comme kyrielle

Kyrielle de mots, logorrhée silencieuse
que ma force de frappe matinale
hésite à déverser ici, maintenant,
craignant une tendinite du clavier.