vendredi, 4 décembre 2015

Tours du monde...

Il fut une époque où l’on me prenait pour un aventurier, outre la voile, attiré par les airs, j’ai testé le deltaplane, le parapente, un peu de planeurs et pas mal d’ULM.

Par deux fois, j’ai traversé le désert, à pied, pendant 15 jours.

J’ai sauté à l’élastique et même en parachute…

Déposé en hydravion loin du monde moderne, j’ai traversé en canoë la réserve de Vérendrye au Québec, 15 jours en pleine nature loin de tout…

J’ai visité les Philippines, Hong Kong ou le Liban…

Mais pour la plupart de ces choses, ce n’est juste qu’un besoin d’adrénaline passager, nul n’aventure là-dedans juste des défis personnels que je me lançais, en toute sécurité, sans beaucoup de risque…

J’en rigolais l’autre jour en regardant avec nostalgie de vieilles photos de ces bons moments.

 

Les vrais aventuriers que j’admire, sûrement parce qu’à leurs âges je n’ai pas eu le courage de faire ce qu’ils font en ce moment, sont ces gosses d’amis, qui ont décidé de se prendre une année sabbatique et de se faire un tour du monde. Les premiers, Manu et Charlène, ont quitté Lyon le 2 septembre pour Pékin. Ils sont actuellement au Cambodge et l’on peut suivre leurs aventures sur le blogue créé pour l’occasion.

 

De leur côté, Zéno et Reno sont partis de Bruxelles quelques jours plus tard direction Montréal. Ils sont actuellement à Portland et l’on peut les suivre sur leur site.

Peut-être qu’ils se croiseront dans leurs tours du monde, allez savoir, ils pourraient faire connaissance…

 

Voilà pour moi la vraie aventure…

 

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Le mot du jour : Aventurier
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Zut

Et voilà, c’était prévisible, on commence à voir fleurir les messages du style : « Allez voter, c’est important pour la démocratie. », en particulier depuis les plus haut niveaux de l’état.

À ça je vais répondre que oui, je vais aller voter, user encore de ce droit qu’il me reste encore — d’ailleurs en réfléchissant à ma réaction initiale au moment de me faire verbaliser avant-hier, je m’aperçois que je m’auto-conditionne, voire m’auto-censure déjà, c’est effrayant ! —, mais contrairement à ce qu’ils doivent espérer il n’est pas question que j’approuve leur actions avec mon choix.

Et tant pis si ça me place dans une minorité qu’on entendra jamais et dont les choix seront ignorés.

En parlant d’auto-censure, lisez ceci :

Pour finir, j’aimerai juste citer ce qu’un patient m’a dit hier. Il est d’origine maghrébine, un prénom qui commence par « Abdel », typé, la barbe fournie. Et il m’a demandé un rasoir, et de la mousse à raser, parce qu’il a peur de subir le regard des gens. Ca m’a fendu le cœur et la seule chose que j’ai pu lui répondre c’est que ce serait triste. Je lui ai juste répondu ça, en essayant tant bien que mal de sourire un peu…

Ce serait triste, qu’il coupe sa barbe à cause de tout ça, non ?

[ source : Alors voilà, via Baptiste Beaulieu : « 13 novembre. » ]

Voilà comment, petit à petit, il va falloir rentrer à l’intérieur d’une norme arbitraire que nous n’avons pas choisie, sinon… Sinon on va venir allonger les listes funèbres des témoignages des exactions des forces de l’ordre qui sont sans contrôle et probablement pour très longtemps.

Hors de question que je vote pour ça, jamais.

04/12 : a comme aventurier

Je ne suis pas aventurier,
fuyant les entreprises hasardeuses,
n'étant ni corsaire, ni flibustier ou boucanier,
ni fauché comme les blés et vivant d'expédients.

Aventurier ?

Il en faut parfois peu pour être qualifié d’AVENTURIER.

« Cristophe c’est un aventurier » ai-je entendu alors que j’étais dans une autre pièce, dans la cuisine en train de vider un sanglier ou dans la salle de bains en train de me remaquiller, ou dans cette petite pièce vite remplie par la BRUME du vaporisateur censée masquer l’odeur de la CROTTE qu’on vient d’y déposer, je ne sais plus… Bref, dans une autre pièce…

Alors voilà : je serais un aventurier dans ce que j’appelle « faire du tourisme » ; comme le jour où j’étais au volant et que j’ai dit « On doit pouvoir rejoindre […] par là » et que trois fois j’ai dû faire demi-tour sous le regard DUBITATIF des autochtones après avoir pris une route étroite qui n’allait pas plus loin qu’une ferme ou quelques maisons ; comme le soir où plutôt que de prendre l’autoroute pour aller à Périgueux j’ai crevé sur une route de campagne sous la pluie et, mais je ne les distinguais pas bien, les ÉTOILES ; comme le dimanche 25 octobre 2015 où après ne pas nous être arrêtés comme envisagé à Collonges-la-Rouge (trop d’automobiles stationnées donc trop de touristes), j’ai pris la direction des hauteurs puis ces photos (cliquables) :

20151025_141031 La route d'où nous venions 20151025_141314 20151025_141451 20151025_141836 La vue depuis la maison à vendre 20151025_142159 20151025_142302 20151025_142410

Ceci est, aussi, ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour les cinq mots en lettres CAPITALES.

Cliquez ici pour visiter d’autres participants au jeu.