samedi, 1 mars 2014

Au loin...

Je crois que là se cache une des raisons de mon amour du désert, de la mer, des grands espaces en fait, quand à perte de vue la vision ne peut s’accrocher à rien, juste imaginer l’après-horizon…

J’adore cette sensation de n’être qu’un minuscule humain dans l’immensité de la nature.

J’aime regarder le soleil, ou une boussole ou n’importe quels infimes points de repère et dire : « on va par là »…

Adrar Mauritanien

Ce mois-çi : Bashung ; la chanson du jour : À perte de vue…

(030/397)

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Bashung...

Si février m’a permis de redécouvrir une Anne Sylvestre différente du troubadour enfantine que je m’imaginais, c’est avec un certain plaisir non dissimulé, que je vois arriver Bashung pour nous accompagner en Mars.

Tout le monde a en tête ses tubes de «Gaby» à «Résidents de la république».

Qui ne se rappelle pas cette séquence de sa dernière apparition aux victoires de la musique, alors que la maladie finit de le dévorer ; au risque du pathétique, c’est l’émotion qui a gagné, il fut grandiose comme portée par la magie de son art. J’en avais les larmes aux yeux.

Pour être honnête, le vrai Bashung je ne l’ai vraiment découvert qu’après sa mort notamment par la lecture du très beau livre que lui a consacré Marc Besse «Bashung(s) une vie». 

Si jusque là je m’étais contenté des deux ou trois albums connus, depuis je me suis rattrapé. 

Quoiqu’il en soi, je sais que les puristes ne seront pas d’accord, son dernier, «Bleu pétrole», reste pour moi, sinon le meilleur en tout cas mon préféré, l’apothéose d’une vie musicale étonnante.

Monsieur Bashung, c’est un honneur de passer le mois de mars en votre compagnie.

Ce mois-çi : Bashung

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