dimanche, 2 mars 2014

Abandon...

Abandonée

Un singe en hivers toujours...

Passe le temps, sonne l'heure…

Un matin vous vous réveillez en vous apercevant que vous n’avez plus vingt ans, ce n’est pas une histoire de jours, ni de semaine et encore moins de mois ; non, on parle bien d’année, voire de décennie !

Souvent cela commence par un truc insignifiant, genre un enfant qui vous donne du « Monsieur » d’un air solennel ; je crains le jour où l’on me laissera la place dans le métro ou le bus.

Vous vous consolez de toutes les bonnes âmes qui trouvent que vous fait plus jeunes que votre âge, cela tombe bien vous le pensez aussi ; d’ailleurs quand vous vous comparez à vos contemporains, il n’y a pas photo…

Et pourtant sur votre carte d’identité, pas d’erreur, et comme maman confirme…

Et ce matin, vous vous rappelez quand vous aviez vingt ans, et voir les dix-huit que vous avez tant attendus, parce que dans votre souvenir c’était juste hier…

À peine quelques heures… 

Et puis cette amie qui a commencé à bosser en même temps que vous, rire sur les galères que vous avez affrontées ensemble, bons et mauvais moments « attend tu es arrivé en novembre 88 il y a donc…

Non…

Si…

Ha ben tu ne les fais pas… »

D’ailleurs le grand gaillard qui est venu vous faire la bise avant de repartir réviser ses partiels, vous l’avez connu, il avait 3 jours… 

Il y a longtemps en fait…

Et là cette sombre impression que, contre toutes les lois de la physique, le temps va de plus en plus vite…

Et cette envie de crier : « Mais… C’est comment qu’on freine ? »


Ce mois-çi : Bashung ; la chanson du jour : C’est comment qu’on freine ?

(031/397)

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Correction colorimétrie...

L’écran de mon portable diffère beaucoup de mon écran de travail, moins de confort aussi, les embruns marins et peu être les effets secondaires de quelques breuvages locaux…

C’est vrai que souvent je tire mes images un peu dures, même dans la douceur, mais là, pour certain j’ai joué à mon Maurice en dépassant les bornes de la limite…

Si je ne renie pas cette version, que finalement j’aime bien, et qui m’ouvre d’autres perspectives des possibles en matière de développement d’image, l’on apprend beaucoup de ces erreurs, voici une variante de ce que très certainement je vous aurais proposé dans des conditions plus normales ;-)


pré-Andréa

Un singe en hiver...

Ce n’est pas le vin qui me manque, c’est l’ivresse…


Un singe en hiver

J’adore Eddy Mitchell, chanteur bien sûr, mais acteur aussi ; du moins celui du cinéma. Fred Testot, je n’en connaissais que celui d’Omar et Fred.
De l’histoire de Blondin, j’en sais surtout les dialogues d’Audiard, pour moi les meilleurs, au-dessus même de ceux des tontons ; peut-être parce que déclamé d’une manière magistrale par un Gabin et un Belmondo dans le beau film de Verneuil.
Alors quand j’ai entendu parler de la pièce de théâtre, j’avoue avoir été d’abord sceptique et puis une envie folle de la voir…
Juste pour vous dire, si vous avez l’occasion, n’hésitez pas, juste un régal, une bonne soirée. Un grand Eddy et un Fred Tustot admirable !
Toujours aussi savoureux ce “singe en hivers” , maintenant je pense qu’il va bien falloir que je lise le livre…


Un singe en hiver