dimanche, 30 mars 2014

Sourire…

Sourire à la vie en attendant la fin

Le premier sourire d’un visage poupon

Un sourire rieur sur un visage d’enfant

Un sourire qui se fige tels était le destin


Esquisser un sourire en forme de souvenir

Sourire de connivence tu l’as bien compris

Juste un sourire en coin pour les rêves passés

Sourire désabusé, ils le sont, parfois


Attente de l’amoureuse le sourire aux lèvres

Et quand elle arrive le sourire joyeux

Sourire de ton sexe en attente d’un baiser

Sourire enjôleur d’un potentiel amant


Sourire de circonstance pour faire bonne figure

Sourire crispé pour la fin de l’histoire

Sourire ironique, c’est que je t’en veux

Sourire figé, c’est que tu t’en vas


Garder le sourire c’est bien là l’important

Sourire vissé aux lèvres pourvu qu’il soit vrai

Un sourire de bonheur qui embaume la vie

Ou le sourire du clown, triste à en pleurer


Sourire à quelqu’un, simplement que l’on croise

Échange de sourire d’une belle de passage

Peut-être un sourire gêné qui reste tout en charme

Dommage si ce n’est un sourire forcé…


Adresser un sourire cela ne mange pas de pain

Être tout sourire chaque heure et chaque jour

Redonner le sourire à ceux qui le perdent

Retrouvez le sourire et la vie devient belle !


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Ma petite participation aux impromptus littéraires

En suspension…

Dr Caso nous demande pour la photo de truc, un truc en suspension…
Force des éléments, la digue tient le coup, explosion liquide, des milliers de gouttelettes en suspension dans l’air portées par le vent… 
En rentrant bien penser à essuyer l’appareil…


Explosion liquide

Le bracelet…

C’était il y a quelques années, une semaine cool à Marrakech pour le boulot. On bossait au fameux Mamounia et logeait dans un confortable hôtel à quelques centaines de mètres de là.

Comme nous avions pas mal de temps nous nous baladions quotidiennement dans la ville, nous perdions dans le souk et bien sûr affrontions régulièrement, les «guides ?  Montre ? Cigarette ? bijou ? » et autres pièges à touristes.

On apprend vite à dire non avec le sourire, mais fermement, et puis au bout de deux ou trois jours, vous êtes repéré et on ne vient plus vous solliciter…

Le dernier matin, entre les deux hôtels, une femme entre deux âges m’apostrophe des bijoux en argent à la main :

«Achète-moi un bracelet pour ta gazelle, ils sont en argent, je ne te le fais pas chers… »

Pourquoi m’a-t-elle touché plus que les autres vendeurs à la sauvette ? Peut être parce qu’elle ne leur ressemblait pas, que j’avais une impression de sincérité, qu’elle m’a troublé par un je-ne-sais-quoi…

Toujours est-il que je n’avais pas de monnaie sur moi, pas besoin de mentir, c’était vrai, je lui ai expliqué que j’étais désolé, mais que je n’avais pas de sous…

J’en étais même gêné…

Elle m’a regardé, m’a pris la main et me mettant un bracelet d’argent dedans : «Tu l’offriras à ton amoureuse, il lui portera chance et bonheur ».

Avant que je n’aie pu réagir, elle avait disparu.

À l’époque, cette aventure m’avait troublé et je m’en souviens encore.

Ce bracelet, je l’ai gardé longtemps, avant que de l’offrir à une belle gazelle de passage dans mon cœur…

Quant à la prophétie de la Marocaine allez savoir ce qu’il en adviendra…



Ce mois-çi : Bashung ; la chanson du jour : bijou bijou

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