lundi, 10 mars 2014

Ligne de vie…

Échoué là, sur leur ligne de vie, ils attendent la fin…

Ligne de vie

Chers voisin...

Pepys Road une petite rue d’un quartier bourgeois de Londres. Un matin les habitants reçoivent une carte postale avec une image de leur maison. Au dos un message disait : « Nous voulons ce vous avez »…

Rapidement d’autres missives, des DVD, un site internet suivent…

Il y a des livres prometteurs qui vous déconcertent, sinon que de vous décevoir ; tout le problème venant certainement de l’approche marketing de l’auteur. On vous vend une histoire, sorte de polars, d’enquête, de suspens, une intrigue amusante…

En fait cette accroche n’est qu’un faire-valoir, mais pas du tout le sujet principal de ce roman où l’on observe surtout la vie des différents habitants de cette rue. Un trader de la city en prise avec la fin de leur âge d’or, une vieille dame, doyenne des résidents du quartier, en train de mourir, un épicier pakistanais, un intégriste musulman et un peu moins, un maçon arrivé de l’est et une belle baby siter…

Une étude sociologique en début de crise économique, pas dénuée d’intérêt, certes, amusante, mais qui ne mène pas bien loin. Juste des portions de vie entre deux dates plus ou moins précises.

C’est bien écrit, pas désagréable à lire, mais pas prenant non plus. 

Quant à l’intrigue qui se voulait principale, les fameuses cartes, vous n’aurez la clef qu’en fin de livre ; un peu alambiqué, avouons-le, genre il faut bien que je finisse mon bouquin avec la réponse à une énigme qui n’est que le maigre fils conducteur de cette histoire…


Chers Voisins - John Lancester
Ed. Plon

Robert…

Robert n’est ni beau ni moche, il est quelconque et pourtant…

Robert est un dragueur, un tombeur…

Robert ne veut pas s’attacher, c’est sa seule crainte dans la vie, s’attacher…

Robert fait rarement dans la dentelle, cela complique un peu, c’est son plaisir, son secret…

Robert regardait fixement cette fille assise en face de lui dans le métro, trop fixement…

- Non mais qu’est-ce que vous avez à me dévisager comme cela ? Dit-elle agacé !

- Je ne vous dévisage pas, répondit-il un petit rictus en coin, j’envisage…

Mathilde prit un air outré !

Robert souriait, le poisson était ferré, il savait que ce soir elle serait dans son lit…



Ce mois-çi : Bashung ; la chanson du jour : J’envisage

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