Puisque Mirovinben a placé la fin de La Conscience, je mets le début :
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
La voix de la conscience pèse parfois aussi lourd qu’un regard ou un doigt accusateur.
Le sentiment de culpabilité ne doit pas rendre coupable de tout non plus.
Et en matière d’œil, je ne reviendrai pas sur la parabole de la paille et de la poutre.
Bises réconfortantes (enfin, on l’espère toujours)
@Mirovinben : Pour l’humeur, c’était plutôt en rapport au coté glauque de la photo
@Cristophe : Il n’empêche, c’est un magnifique texte !
@Manoudanslaforet : Ouep, ce n’est pas faux
@Brume : Vi, vi, ça va, vi, belle photo, mais un peu glauque, mais jolie… Comme quoi…
@Ksé : Vi, vi, les bises sont toujours réconfortante et rassure toi, dans l’ensemble, j’ai la conscience tranquille
Les photographies et textes sur ce site sont protégé parla loi française sur la propriété intellectuelle, et ne peuvent pas être utilisées sans l'accord de l'auteur et sans que son nom ne soit cité. Le contenu de ce blog est protégé par la loi, notamment par les dispositions de l'article L122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle.
6 réactions
1 De mirovinben
- 17/06/2016, 07:03
Te sentirais-tu coupable de quelque chose ?
“L’œil était dans la tombe, et regardait Caïn” (Victor Hugo)
2 De Cristophe
- 17/06/2016, 09:00
Puisque Mirovinben a placé la fin de La Conscience, je mets le début :
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
3 De manoudanslaforet
- 17/06/2016, 10:31
Brrr…pas très gai…
4 De B r u m e
- 17/06/2016, 14:54
ça va Gilles ?
belle photo !
bizz
5 De Ksé
- 17/06/2016, 15:32
La voix de la conscience pèse parfois aussi lourd qu’un regard ou un doigt accusateur.
Le sentiment de culpabilité ne doit pas rendre coupable de tout non plus.
Et en matière d’œil, je ne reviendrai pas sur la parabole de la paille et de la poutre.
Bises réconfortantes (enfin, on l’espère toujours)
6 De Gilsoub
- 17/06/2016, 22:13
@Mirovinben : Pour l’humeur, c’était plutôt en rapport au coté glauque de la photo
@Cristophe : Il n’empêche, c’est un magnifique texte !
@Manoudanslaforet : Ouep, ce n’est pas faux
@Brume : Vi, vi, ça va, vi, belle photo, mais un peu glauque, mais jolie… Comme quoi…
@Ksé : Vi, vi, les bises sont toujours réconfortante et rassure toi, dans l’ensemble, j’ai la conscience tranquille