lundi, 16 novembre 2015

In memoriam...

Je ne voulais pas faire un nouveau billet sur ce sujet, et tout à l’heure sur Facebook je lis que Baptiste Chevreau est mort.

Une irrésistible envie de pleurer…

Je ne le connaissais pas plus que cette soirée du 8 juin 2013 où j’avais attrapé son sourire avec mon objectif lors d’un concert de l’âme Fauve à La TRIBU.

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Je viens d’apprendre qu’il fait partie des victimes du Bataclan…

Juste tristesse et colére…

Toutes mes pensées vont à sa famille et ses amis…

Repose en paix mon gars…

 

[Édit] Plusieur d’entre vous me signale que cette photo est reprise sur des sites d’info sans crédit ou un crédit faux, plus grave, recadré ; en temps normal j’aurais réagi, là je n’en ai pas le courage ni l’envie…

Je suppose que c’est la famille qui a fourni l’image, alors franchement, vu les événements, ce n’est pas bien important…

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Le mot du jour : Irrésistible.
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38 Irrésistible sans les oublis

Les mots 




Assis sur son banc par une brise légère, Léonard s’octroyait une petite pause dans cette vie de fous.
Juste quelques minutes, et après, promis, il irait la rejoindre.
Il voulait en profiter et il se mit à penser au tour inattendu que sa vie venait de prendre. Tellement fortuit, si imprévu.
Et comme il se sentait bien, là, tranquille alors que rien n’était plus comme avant et qu’il en était plus que satisfait. Heureux. 
Un soupir d’aise irrésistible lui vint à l’idée du commencement, de ce jour où il avait fait l’amour avec Adrienne en un bel après-midi d’été. Une rencontre inattendue.
Ils s’étaient croisés près du palais de justice. La nuit avait suivi. Ils étaient si bien tous les deux. Le réveil au petit matin, les premiers pas vers la cuisine. Il revoyait la corbeille de fruits, Gaétane qui épluchait son kiwi puis le découpait en petites lamelles. Elle trempait ensuite ses lèvres dans sa tasse. La théière lui apparut, un modèle japonais en fonte. Rouge. Il sentit que l’émotion montait d’un cran quand il repensa au couloir qui menait à la porte d’entrée de l’appartement. Il faisait frais et, de chaque fenêtre, on pouvait apprécier la lumière. Il se rappelait comment Rosemonde souvent s’y tenait nue, le surprenait, et le conduisait vers la chambre. Et la cafetière fumante des après-midis attendait dans la cuisine, avec sur la table deux tasses pleines à ras bord. C’était déjà une vieille habitude entre lui et Bérengère, rhabillés,  de prendre ce café, après. Les journées s’écoulaient sous le sceau de cette complicité, de leurs jeux et de leurs envies.
Comme une petite musique dont ils connaissaient la partition sans besoin de la consulter. Et que se disaient-ils, au fond ? Rien ou si peu. Se comprenant à demi-mot.
Ainsi Marceline n’évoquait plus jamais son passé difficile avec son lutteur de foire qui répétait -en la prenant pour une nouille- que le bortch aux boulettes de viande n’était pas bon pour les muscles.
Quant à Léonard, ça ne lui traversait même pas l’esprit.
Ils sentaient tous deux, l’un comme l’autre, qu’ils étaient passés à autre chose, qu’ils en étaient à eux. Que ne rien évoquer de leurs vies d’avant faisait partie de la liste des oublis de façon simple et commode, mais aussi presque naturelle. 
Le regard de Léonard se perdit quelques secondes dans un nuage. Décidément il ne regrettait rien.

- Monsieur Léonard, il va faire frais. Il est temps de rentrer maintenant.

Irrésistible

Une irrésistible envie de crier, pour couvrir les semeurs de troubles, les alimenteurs de peur, les grandes gueules / petites b****.

La classe politique me sort par les yeux. De quoi vous dégoûter à tout jamais de voter.

Irrésistible

Irrésistible, l’envie de dire aux politiques de fermer leurs gueules.
Je ne supporte plus d’entendre : « on aurait pu éviter ça, il aurait fallu faire ça ».
Qu’ est-ce qu’ils en savent ces matuvu-malotrus récupérateurs de voix ?
Ce que j’attends d’un politique, c’est qu’il aide à lancer des actions pour vivre dans un monde
avec les valeurs de la république, des valeurs de fraternité et de partage.
Ce que j’attends des politiques, c’est des débats constructifs pour créer une société
qui n’engendre pas des personnes qui se font sauter.
Ce que j’attends d’un politique, c’est d’être un leader.

Ce que j’aimerais être, c’est une personne qui sache vivre
dans une société qui donne suffisamment des sens à ces jeunes
pour qu’ils ne tombent pas dans le piège de faux gourous à l’odeur de mort.
Ce que j’aimerais être, c’est une personne qui puisse vivre dans un monde où
certains jeunes ne se retrouvent pas sur le chemin du terrorisme
où leurs seules issues sont des ceintures d’explosif.
J’aimerais être une personne capable de cela, mais je ne sais pas si j’en suis capable.

Hurluberlue

Non, vous n’avez pas rêvé, et je ne suis pas un hurluberlu, ou plutôt si finalement quoique vu ma coupe de cheveux depuis quelques années j’aurais passablement du mal pour le côté hurlu ! Bref, rien d’important et accessoirement, vu que j’ai utilisé le « Bisous » prévu pour le 31 décembre prochain il y a quelques jours, ma liste s’en trouve toute décalée.

Toujours accessoirement j’ai complètement oublié, en même temps ces derniers jours n’ont pas aidé à conserver le droit fil de ma mémoire des jours précédents, que j’avais codé un petit truc supplémentaire pour le gestionnaire de média de Dotclear. Donc pour la prochaine 2.9, en plus de la recherche, des deux modes d’affichages, il y a maintenant un mécanisme qui permet de proposer les 5/10/30 (réglable et débrayable dans vos préférences) derniers répertoires parcourus.


Je viens d’arriver au boulot, depuis une ½ heure, et ici et là les gens commentent les événements de vendredi. On s’interroge sur l’organisation d’une minute de silence, dans le hall de l’immeuble avec tous ses occupants, ce qu’on avait fait en janvier dernier — c’est dingue ce que le début d’année me paraît loin, pas vous ? — et tout le monde à l’air au ralenti, encore abasourdi.

Je voulais demander un rendez-vous à mon boss pour l’entretien annuel décennal mais je crois que je vais attendre encore un peu ; après tout ce n’est pas quelques jours de plus ou de moins qui changeront quoi que ce soit, quand bien même cet entretien aurait cet effet, ce à quoi je ne crois guère.

Keep calm and carry on, j’aime bien cette expression, pas vous ?

16/11 : i comme irrésistible

L'envie irrésistible
de dormir après repas
est un fait "douloureux"
que je ne peux ignorer.