Je ne possède pas énormément de vocabulaire, je n’ai pas la même batterie de mots qu’ont certains qui ont fait sérieusement plus d’études que moi (qui me suis arrêté en classe de première) cependant, j’ai beaucoup de vocabulaire par rapport à ce collègue qui, par exemple, m’a interrompu parce qu’il ne m’avait pas compris quand j’avais employé le verbe « influer », quand j’avais dit « Il y a eu un imbroglio »... Je trouve très bien qu’il m’interrompt dans le but de comprendre (j’en fais autant en d’autres occasions) mais, il m’agace un peu quand il me demande après chacune de mes explications « Tu es sûr que ça existe ce mot-là ? », et me regarde alors comme si j’étais un poulpe extra-terrestre savant. Je l’imagine pusillanime devant un dictionnaire mais, pusillanime aussi à ma façon, j’évite de le lui dire. Ceci dit l’adjectif pusillanime me vient beaucoup plus facilement, quasi-automatiquement, hélas, pour qualifier le président François Hollande.
(On a pu entendre le mot pusillanime, avec une définition, dans le billet intitulé J’ai fait ce billet nonobstant une plus forte envie d’autre chose.)
Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : PUSILLANIME.
Cliquez ici pour visiter d’autres participants au jeu.
