lundi, 30 novembre 2015

Bande de voyous...

J’avais 4 ans, un peu jeune pour vivre cela, mais cela devait être quelques choses, un grand moment que j’aurais aimé vivre…

C’était juste une autre époque…

J’ai la version longue du Film sur Woodstock, plus de trois heures, de musiques, de délires, de libertés…

 

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Le mot du jour : Woodstock
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Woodstock 1969

Il y avait Jimi Hendrix bien sûr…

Mais il y avait aussi,
choisi par la moitié de nous,

Country Joe & The Fish

Et choisi par l’autre moitié,

Jefferson Airplane


Woodstock

Le premier festival de Woodstock eut lieu en 1969, j'étais au Canada, à Edmonton en Alberta, depuis la fin d'année 1968. Des copains Français et Tchèques avaient à tout prix voulu s'y rendre et tenté de m'y entraîner... Je n'ai pas franchi ce pas, d'abord parce que j'avais juste un petit boulot qui ne me permettait pas trop d'extras et je n'avais pas de congés et l'aventure canadienne me paraissait déjà suffisante.... Mes copains étaient revenus enthousiastes de cette expérience et moi un peu déçue de ne pas avoir franchi le pas...

C'est un peu court

Ainsi donc, le plus grand acte de résistance à l’agression terroriste serait de prendre un verre en terrasse, d’aller voir des concerts ?

Je suis ces jours-ci dans une attitude d’attirance / répulsion :

  • attirance vers de nombreux articles éclairant sous divers angles ce qui s’est passé ce 13 novembre, pourquoi, comment, les conséquences, les suites données…
  • répulsion pour tenter de me préserver face à tant de signaux négatifs et de lectures qui bien que très enrichissantes, sont fortement anxiogènes.

Sinon, Woodstock ? Une période que je n’ai pas vécu où - du moins je crois - on avait encore des idéaux, des envies de paix, une période où la conscience politique de chacun n’était pas encore complètement anéantie par la peur, l’individualisme forcené et la surconsommation, vilain palliatif d’une absence totale de repère, de direction voire d’utopie.


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Voisin

Mon voisin a mis un grand drapeau tricolore à sa fenêtre, pas moi.

Pas contre, dès que j’écris un billet, j’ai un drapeau bleu-blanc-rouge dans la fenêtre de mon navigateur, sur mon écran :

Bouton bleu pour enregistrer, blanc pour Prévisualiser et rouge (au survol) pour Supprimer


Sinon, vous réfléchissez un peu plus, avant de publier ? Avant d’envoyer un tweet sur votre TL ? On commence à lire ce genre de chose :

L’auto-censure avance, petit à petit, effet pervers annoncé des dernières lois liberticides.

Ça craint !

40 Woodstock, crotte !

Les mots



La Révolution d'un Spectre est le titre du septième album de Jean-Vincent Bernard, alias JVB, qui marque son grand retour après une pause de 6 ans.
Il commence par une surprise de taille avec une reprise de "Woodstock", titre de Joni Mitchell multi-repris depuis bientôt cinquante ans.
L’originalité ici est l’absence d’instruments puisqu'un recours à la technique permet à JVB d’assurer la voix et de jouer des percussions vocales et corporelles.
Le titre suivant est dans la veine du JVB qu’on connaît bien avec « l’amanite xiphoïde » dans lequel il nous raconte les rapports étranges d’un pharmacien avec les omelettes aux champignons sur un air de java.
"Yoyo ( ou des hauts et des bas)" construit sur un rythme syncopé évoque un funambule lassé de l’horizontalité. Cette chanson se poursuit dans une mini-suite avec  « Zut (plus dure sera la chute) » entièrement jouée aux synthétiseurs dans un grand fracas bruitiste, les paroles « minimalistes » consistant en un grand cri d’horreur samplé et répété ad nauseam.
Aux temps glorieux des 33 tours, on aurait dit que la face 1 ou A s’arrêtait là.
On aurait retourné la galette et serait peut-être passé à tout autre chose, tant l’inspiration et l’ambiance gardent une belle unité pour les trois morceaux qui terminent l’album.
L’aventure de l’aventurier – dédicacé à La Palice- est un morceau qui raconte une chasse au trésor étrange sur des rythmes échevelés aux ambiances world music. On note un  pont instrumental très inspiré au sitar.
Une pause avec le très lent morceau suivant « La brune dans la brume » qui raconte en détail ce que ne voit pas un voyeur pris par les conditions météo. Morceau sensuel qui laisse parler l’imagination.
Enfin, avec « Bordel de crotte » JVB retrouve la gouaille moqueuse de ses débuts en nous faisant partager les aventures d’un unijambiste colérique dans un square fréquenté par des chiens aux propriétaires peu scrupuleux au plan de l’hygiène de leurs compagnons.
Sur ce terrain glissant, JVB trousse une mélodie pimpante et conclut son morceau par un chœur d’aboiements de chiens de bon aloi. 

En conclusion, un beau retour pour JVB, l'album de la témérité.  


La pochette :  



30/11 : w comme Woodstock

Ha !... Le fameux festival de Woodstock...
J'avais juste 18 ans et vivait à 7000 km de ça.
Incrédule, intéressé mais hors jeu et hors sujet
car pas assez rebelle, pas assez utopique.

Woodstock

De la part d’un « club de néo-baba-cools », j’ai reçu un courriel m’invitant à participer à un atelier de fabrication de cosmétiques bio, avec des détails que j’ai oubliés. J’ai répondu poliment que je ne viendrai pas mais que j’allais transmettre l’information, et pour leur faire encore plus plaisir, j’ai ajouté que j’étais heureux de constater que dans le domaine de la beauté, les baba-cools ont bien évolué depuis les bains de boue de Woodstock. S’ils avaient été au moins aussi polis que moi, ils m’auraient remercié.


Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : WOODSTOCK.

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