vendredi, 12 février 2016

Obsolescence programmée...

Jusqu’à ma quarantaine, côté falzars, je faisais du 38, c’était immuable, quelles que soient les marques.

Et puis comme par un effet de mimétisme, passé l’anniversaire, il a fallu me rendre à l’évidence, côté tour de taille je faisais aussi du 40…

Bons, ben OK, si c’est comme cela…

Et 10 ans ont passé, et le croirez-vous ?

Les fabricants de fringues ont encore changé de norme !

C’est dingue !

Maintenant, il faut que j’achète du 42 pour être à l’aise dedans (bon en fait il faudrait du 41, parce que le 40, j’ai du mal et le 42 a un peu tendance à se faire la malle malgré la ceinture !).

Nan, mais heu ! Sont chiants les fabricants de toujours changer nos habitudes !

 

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Le mot du jour : Quarante
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Richard II Quarante

Mon second est Quarante comme 1940, année de la défaite de l’armée française…

Mon premier est Richard II, l’un de ces rois d’Angleterre qui inspira William Shakespeare….

Acte IV, scène 1

RICHARD II :
Cette couronne d’or est un grand puits
Où deux seaux se déversent l’un dans l’autre,
Le plus vide dansant toujours en l’air,
L’autre en bas invisible et rempli d’eau.
Celui d’en bas, plein de larmes, c’est moi,
Buvant mes chagrins tandis que tu montes.

BOLINGBROKE  :
Je t’ai cru décidé à renoncer.

RICHARD II :
À ma couronne, pas à mes chagrins.
Tu peux déposer mes titres glorieux,
Pas mes chagrins : j’en demeure le roi.

 

Mon tout est Richard II Quarante, un poème de Louis Aragon écrit en septembre 1940, qui fut mis en musique et chanté en 1965 par Colette Magny sur son album Melocoton

Ma patrie est comme une barque
Qu’abandonnèrent ses haleurs
Et je ressemble à ce monarque
Plus malheureux que le malheur
Qui restait roi de ses douleurs

Vivre n’est plus qu’un stratagème
Le vent sait mal sécher les pleurs
Il faut haïr tout ce que j’aime
Ce que je n’ai plus donnez-leur
Je reste roi de mes douleurs

Le cœur peut s’arrêter de battre
Le sang peut couler sans chaleur
Deux et deux ne fassent plus quatre
Au Pigeon-Vole des voleurs
Je reste roi de mes douleurs

Que le soleil meure ou renaisse
Le ciel a perdu ses couleurs
Tendre Paris de ma jeunesse
Adieu printemps du Quai-aux-Fleurs
Je reste roi de mes douleurs

Fuyez les bois et les fontaines
Taisez-vous oiseaux querelleurs
Vos chants sont mis en quarantaine
C’est le règne de l’oiseleur
Je reste roi de mes douleurs

Il est un temps pour la souffrance
Quand Jeanne vint à Vaucouleurs
Ah coupez en morceaux la France
Le jour avait cette pâleur
Je reste roi de mes douleurs

 

Un autre enregistrement par Colette Magny, extrait de l’album Inédits 91


Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : QUARANTE.

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Quarante

Quarante, comme :

  • Quarante euros dépensés hier pour ce repas antillais, avec bonbons piment, accras de morue, colombo de poulet, …
  • Quarante, voire un peu plus, de plugins développés ou copieusement modifiés pour Dotclear ; certains ne sont pas encore sur la console, comme featuredMedia, d’autres ne le seront jamais car trop spécifiques à mes besoins de développement ou de publication, …
  • Quarante mille kilomètres, bientôt, au guidon de ma baleine ; l’envie d’en changer commence à se manifester, doucement ; l’envie d’aller rouler est toujours aussi présente, …
  • Bientôt quarante jours depuis le rétablissement des deux voies de circulation coronaires ; j’accélère le pas, pour tester, et toujours aucun signe de faiblesse, c’est cool !
  • Quarante années à vivre, au moins, hein ? Avec au moins autant, ou presque, à faire de la moto ; et puis de toute façon on ne devient vieux que quand on arrête la moto, c’est bien connu.
  • Quarante minutes depuis mon premier café ; bougez-pas, je reviens…

12/02 : de quarante à wahou

Ce serait bien agréable de bénéficier d'une ubiquité même temporaire pour avoir enfin une bonne raison d'être aussi un saltimbanque en vadrouille et de recueillir les "wahou" d'au moins quarante enfants enthousiastes...

Quarante, raison, saltimbanque, temporaire, ubiquité, vadrouille et wahou.