A peine 5 jours d'engagement dans cette nouvelle aventure littéraire, et déjà les mots m'échappent, avalés par le temps, emportés par la vitesse de mes jours qui passent sans que je puisse les rattraper. L'insoutenable légèreté des lettres qu'on voudrait capturer et qui s'envolent...
Connaissant mon goût pour la fée verte, un ami m’avait ramené d’Espagne cette chose qui n’est pas sans rappeler les dialogues d’un célèbre film culte.
Pour l’apéro, le tout-venant ayant été piraté, on s’est essayé au bizarre.
Heu comment vous dire ?
Il est un légérement dément de constater que, sur l’étiquette au moins, la chose titre 80° ; on sent bien l’alcool…
En générale, l’absinthe officiel, titre entre 50 et 55°, même si j’ai gouté d’excellentes productions artisanales qui titrait plus.
Ensuite, la couleur est un peu trop verte pour être vrai, pour un peu on croirait qu’il y a d’la pomme !
Au goût ? Bu vraiment avec modération, ni mauvaise ni bonne, on sent presque trop l’alcool ; elle ne vaut certainement pas celle que l’on trouve dans son Doubs natal, du côté de Pontarlier.
Et malgré la soi-disant présence de cannabis, je n’ai pas vu d’éléphant, ni rose ni multicolore.
Bref, méfiance, je la garde pour la curiosité des uns et des autres…
Cet exercice d'écriture et ce “Planet” vous sont proposés par Gilsoub.
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